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Sans doute l'un de mes Ridley Scott préféré. J'ai beaucoup aimé. Une fable noire d'anticipation, un univers pesant et comme l'a dit Alcatel, Vangélis à la bande originale.

Cordialement

Si je me souviens bien, dans la version 1982, Deckard, par le biais de la voix-off, avance l'idée qu'il était un peu jaloux que Deck soit le Blade Runner n°1, et pas lui.
En tous cas, c'est un personnage très énigmatique, qui en sait sans doute plus que tout le monde dans le film.
Sinon, c'est pour moi le meilleur film de SF jamais réalisé et mon film préféré (avec Beavis and Butt-Head Do America ). Très déçu par la version 1982, que j'avais enfin pu voir dans le coffret 5 dvd, et pas très emballé par la version 2007. C'était avant tout une occasion pour moi de posséder ce film dans un format digne de ce nom, car avant ça, il fallait se taper la vieille édition du dvd au son abominable (et zéro bonus).
Pour ce qui est de la comparaison avec le bouquin, bien que je l'avais aimé, j'irais jusqu'à affirmer que le film est un des seuls cas (à ma connaissance) d'adaptation mieux réussie que le bouquin. Je sais pas ce que vous en pensez?

Le bouquin est tellement différent du film que la comparaison en devient littéralement impossible. Blade Runner est généralement considéré comme la plus belle trahison d'une oeuvre originale jamais réalisée

Dis donc... Rien que ça?!
Je suis d'accord qu'on peut difficilement comparer les deux objets. J'avais aimé le livre, très farfelu et un peu absurde sur les bords (un thème récurent chez Dick), mais le film, contrairement au livre, est devenu culte (en grande partie grâce à sa musique et à son ambiance). D'un côté, on a un bon bouquin de SF, de l'autre on a une pierre angulaire du cinéma de SF. Sûr, c'est toujours difficile de comparer les deux formats...
Je pense aussi que le film est en quelque sorte beaucoup plus riche que le bouquin. Ce qui fait la force de Blade Runner, c'est tous les détails du Los Angeles du futur. Le problème de la plupart des histoires de Dick (arf!), c'est qu'elles sont souvent très dépouillées. Il écrivait surtout pour payer les factures (il est mort assez pauvre, je crois), et ça donne des histoires souvent géniales, mais un peu bâclées sur les bords. J'ai lu pas mal de ses nouvelles, et chacune pourrait presque être transformée en roman, tant les idées de départ sont bonnes.

T'as peut-être raison, c'est ce qui peut expliquer que son opus soit une bonne matière première pour les producteurs de Hollywood. Des idées du tonnerre, à développer un peu comme on le sent: l'idéal pour le cinoche.

Roooh... Comme t'es cynique!
Cela dit, si on prend Minority Report...

La version Director's Cut passe ce soir sur France 3 en 2° parie de soirée.

Enfin vu ce classique de la SF (en final cut) qui mérite pleinement son statut d’œuvre culte. La réussite la plus évidente de Ridely Scott est d'avoir su bâtir un univers d'une richesse visuelle si bluffante que le temps ne l'a en rien altéré : le design futuriste cosmopolite à dominante asiatique est splendide et a de fait considérablement marqué le genre, voire l'ensemble de l'imaginaire SF. Certes, les influences sont là et elles ne sont d'ailleurs pas déniées, mais la concrétisation mérite le coup de chapeau. J'ai bien aimé la musique qui accompagne cette mise en scène et qui en renforce l'ambiance mélancolique (malgré quelques envolées de saxo très 80's). L'ensemble contribue ainsi à donner un cachet très lent et contemplatif au film : on y suit les différents protagonistes de manière anthopologique, comme si l'on observait un écosystème en tentant d'en percer les mystères. Les réplicants se débattent pour survivre, les humains grouillent dans l'anonymat ou se contentent de leurs mondes imaginaires (automates, échecs, etc.) et le Blade Runner semble devoir s’accommoder de son étrange solitude. Ce choix de l'ambiance se fait toutefois au détriment du scénario, au final plutôt léger et qui ne creuse jamais vraiment les thématiques présentes, y compris les dickiennes (l'essence de l'humanité questionnée par les émotions artificielles). Même la nature du Blade Runner, qui allait évidemment être douteuse dans une œuvre issue de K. Dick, n'est abordée que superficiellement (la fin avec son origami m'a d'ailleurs laissé perplexe avant que je n'aille lire quelques précisions). Mais cette critique peut être amenée à s'effacer avec le temps au profit d'un souvenir principalement affectif. Enfin, saluons la belle performance des acteurs qui alimentent parfaitement cette fameuse ambiance désespérée (Rutger Hauer en tête, Brion James en second rôle plus savoureux que dans les bouses qu'il allait ensuite enchainer, mais aussi Daryl Hannah que je n'ai absolument pas reconnu alors que je l'ai adorée en Elle Driver dans Kill Bill).

Le documentaire sur le film, Dangerous Days est très intéressant et bien complet (3h30 faut dire...) et il donne envie de revoir le film (quand bien même je viens de la voir). En plus, on a le droit à une interview du réalisateur de Torque !

Personnellement, je ne pense pas que ça soit une bonne idée...



http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/03/blade-runner-2-ridley-scott-harrison-ford_n_3378106.html?utm_hp_ref=france

J'ai acheté ce film en DVD version Edition Collector remasterisé coffret métal avec l'anticipation de croire que je tenais entre mes mains THE chef d'oeuvre!

Après visionnage, je vous avoue n'avoir strictement RIEN compris au film (p't'être que je suis trrop con pour ça)...par contre j'ai adoré la scène de fin de Rugther Hauer...magistrale!

Ridley Scott, n'est-ce pas celui qui a fait Prometheus, pré-quel d'Alien, le huitième passager ?

Je dis ça mais je m'en fout en fait. Je comprend même : c'est la crise partout.
Tenez, moi qui vous écrit, j'ai repris un pantalon que je n'ai pas remis depuis dix ans. Je ne rentre plus dedans mais je le porte quand même. Après tout, du moment qu'il tient encore quelques années.

Désolé pour le déterrage de topic, mais pour moi c'est un film où tous les intervenants, que ce soit la real, la photo, le jeu des acteurs, la musique ou les costumes, tout le monde était au max de son talent. The Perfect Storm. Voilà pour moi c'est le meilleur film jamais réalisé, pas juste film de SF, non, non, tous films confondus!



Ce qui est marrant c'est que dans le film, ils ont gardé le principe de questions basées sur les animaux, pour le test d'empathie, alors que le rapport aux animaux, crucial dans le livre, devrait avoir complètement disparu dans le film (question sur la tortue, une autre sur des insectes tués, et enfin une sur une guêpe, et puis y a aussi le serpent artificiel de Zhora ou le hibou chez Tyrell).




J'adore le doute sur la nature de Deckard (alors que j'ai l'impression que Ridley Scott veut ABSOLUMENT que Deckard soit un Répliquanr...) Sinon, y a pas une histoire avec les pupilles dilatées qui trahirait la nature des Réplicants? bon là c'est un hibou, mais c'est le principe




Tain, c'est une super idée, je suis un fan absolu de ce film, je l'ai revu un paquet de fois et c'est la première fois que je tombe sur cette idée, j'aime bien le concept des Répliquants comme des back-ups (c'est pas un peu le concept de Surrogates ?)




Quand on pense que c'est le même mec qui a fait Napoléon, un des pires films que j'ai vu ces 10 dernières années, c'est à pleurer....





Je ne connais pas, mais du coup je suis obligé de vous indiquer le bouquin suivant: écrit par Emmanuel Carrère, à mon sens l'un des meilleurs écrivains français contemporains, la meilleure biographie que j'ai lue de ma vie.

Et sinon, je vous recommande très chaudement le jeu vidéo (disponible chez GOG à 8 euros, prenez pas la version Enhanced, tous les joueurs la trouvent à chier), une des adaptations de film en jeu video les pus réussies.

Sinon, cette phrase m'aura marqué à vie : « Dommage qu’elle doive mourir mais c’est notre lot à tous ! » (eh oui je l'ai vu pour la toute première fois de ma vie en VF, et je trouve que cette phrase, la plus iconique du film est dix mille fois plus efficace que "It's too bad she won't live. But then again, who does?", le sens n'est pas exactement le même)

Mon film préféré de tous les temps. Vu que le Director's Cut de 1992 est c'est une claque à chaque visionnage. Comme dit précédemment, l'intrigue est vaguement inspirée du roman. Dans le bouquin, c'est Deckard qui est au centre du récit. Dans le film, ce sont les réplicants et leur quête spirituelle. Refusant la brièveté de leur vie, ils partent à la recherche de leur créateur pour lui demander des comptes. La grande force du récit, c'est que le contenu philosophique n'est pas asséné comme l'aurait fait bêtement un Christopher Nolan, c'est beaucoup dans le non-dit ou l'allégorie poétique. Visuellement, c'est magistral : les décors, la photographie, les costumes et les effets visuels n'ont pas pris une ride (Douglas Trumbull est un génie et c'est incroyable à quel point il a été sous-employé par Hollywood). Il y a des dizaines de plans fabuleux dignes de tableaux. J'adore l'ambiance, sombre et mélancolique. Et puis pour couronner le tout, la musique de Vangelis est génialissime. C'est le top du top de la SF, on n'a pas fait mieux depuis.

Au niveau des inspirations, il y a aussi deux chansons que j'adore :

COVENANT - Like Tears In Rain : https://www.youtube.com/watch?v=LdTbfIc-2x4
GARY NUMAN - Time To Die : https://www.youtube.com/watch?v=g07V4XTQO0c