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Pour ma part, j'imagine plutôt la fin comme ça :
On remarque que tout les personnages se réveillent dans les 3 niveaux de rèves... tous sauf Saito et Cobb. Du coup, j'ai rapidement pensé que Saito est toujours "mort" (toujours dans le subconscient en gros) et que Cobb s'est crée une nouvelle réalité dans laquelle tout va bien et où il peut remettre un visage sur ces deux enfants.

Ca c'est parfaitement logique. Il faut que le rêve soit le plus réaliste possible, pour que Robert Fischer croit que ça soit réel. Si il s'était rendu compte que ça se passait dans un rêve, la tentative d'inception serait totalement ratée.

Pour ma part j'ai vu 10 minutes de ce film en VO et ça m'a soulé... quitte à mater un truc incompréhensible, je bous recommande "The One" avec Jet Li

Ok, t'as même pas vu le début du film, tu t'es arrété avant même qu'ils explique quoi que ce soit et tu balance que c'est incompréhensible.

Enfin bon, si déjà tu trouve The One compliqué...

Je plussoie greg',
faut pas déconner quand même
Même si ce n'est pas simple à suivre,
il n'y a pas de quoi se faire des nœuds au cerveau

Bon ok, je l'avoue, je n'étais pas dans un bon état psychologique pour me mater un film en VO ce soir là... Je tacherais de me rattraper en le voyant en VF.

Faut dire que se contenter de voir les 10 premières minutes de ce film n'est pas ce qu'on fait de mieux pour le comprendre!
On ne commence vraiment à comprendre le principe qu'avec l'arrivée d'Ellen Paige à qui il faut tout expliquer puisqu'elle n'y connait rien. (et au spectateur par la même occasion, heureuse coïncidence, non?)

Je viens de le revoir en DVD, j'aime toujours autant mais ça m'a nettement moins cloué à mon fauteuil bouche grande ouverte qu'au cinéma! Quand je serai riche j'aurai une salle de projection privée pour profiter à fond de mes films, na!

J'ai adoré au cinoche, et ce sera mon premier Bluray (à Noël) !

Je remonte un peu le sujet, parce que j'ai (enfin) vu le film et que, bien qu'il soit objectivement un bon film, j'en suis sorti avec une impression de déjà-vu (en anglais dans le texte) un peu désagréable.
En fait, j'ai eu l'impression que la structure reprenait les mêmes ficelles scénaristiques qu'eXistenZ (de Cronenberg) ou Avalon, qui sont tous les deux des films où l'on se balade d'univers parallèles en univers parallèles (dans les deux cas susnommés, des univers virtuels de jeu vidéo), et où donc l'on va se retrouver dans un univers virtuel qui a lui-même les composants pour aller dans un autre univers virtuel, etc.

Accessoirement, on retrouve dans ces trois films le même genre de final [spoiler]où l'on laisse sous-entendre qu'on est toujours dans un univers virtuel[/spoiler]...

Bref, je n'ai pas vu ce qu'il y avait de vraiment révolutionnaire dans ce film. Mais c'est peut-être que je suis en train de devenir un vieux con aigri...

Regards,
Skro

Mais non ,
à force de voir plein de films on n'a plus le plaisir de la "surprise": comme on a presque tout vu, il y a forcement une impression de déjà-vu et c'est blasant parfois.
Donc en effet Inception ce n'est pas archi-original sur le fond mais la forme est
Et ça m'a suffit pour l'apprécier pleinement

Les themes du fantastique sont très peu nombreux. Donc quelque soit le film on retombe toujours sur un autre qui à déja été fait auparavent.

C'est le traitement qui fait la différence. Sur un même theme de fausse réalité, tu peut mettre Existenz, Matrix, Inception et Avalon et j'en passe. Pourtant chacun de ses film est traité de façon totalemnt différente et donc incomparable.

Si on se limite juste au tême d'un film, on risque d'y voir des reprises dans 99,99% des cas.

+1, et c'est pareil en musique et en littérature: plus on a vu/lu/écouté, plus on a l'impression de ne rien voir de nouveau. Je ne sais plus où j'ai lu qu'il n'existe en fait qu'une petite dizaine d'archétypes d'histoires différentes.

A l'époque, en cours de français, on avait étudier le fantastique et en tout et pour tout il y avais pas plus d'une douzaine de thême différents :/

Pas chez Vladimir Propp ou kek chose du genre ? Ou Greimas et ses schémas narratifs/actanciels ?

Très étonnant!

Dans un genre purement, mais pas seulement, imaginaire, car ayant aussi des interactions avec la "Réalité", il n'y aurait vraiment que quelques thèmes? Peut-être après tout, là je peux pas démontrer le contraire, si même c'était le lieu, mais à priori c'est déja assez étrange...le fait que ce soit déjà assez étrange ça fait ptét un thème supplémentaire, allez savoir

Nous arrivons trop tard. Tout a déjà été dit.

Je parle du thême global du film. Après tu peux toujours en mélanger plusieurs avec un "robot tueur, mort vivant qui est en fait un Rat garou venu du fin fond de l'égypte ancienne qui, en voulant passer dans un monde paralelle s'est gourer en utilisant une DeLorean et se retrouve désormais en plein new-york contemporain à chasser des fantômes dans une réalitée virtuelle" (putain je devrait bosser pour Asylum moi ! Doit a avoir moyen d'ajouer un MégaCloporthe dans ce scénar)

higestromm ton histoire de la douzaine de thèmes fantastiques différents m'intéresse : est-ce que tu pourrais en donner quelques uns de mémoire à titre d'exemple s'il te plait?

je vois où hermanniwy veut en venir avec Propp et Greimas, mais ils n'ont pas tant recoupé des thèmes que des fonctions d'éléments du récit et leur organisation en schémas narratifs et pour le coup ça s'applique à la fiction en général

Juste quelques uns de tête (concernant le fantastique) nous avons :
- La métamophose (modification ADN, comprend également les loups garoups etc...)
- Le voyage dans le temps
- Le dimension paralelles
- Les univers virtuelles
- Les morts vivants
- Les fantomes (et trucs hantés...) je sait pas si c'est dans la même catégorie que mort vivants

Je pense qu'il doit y avoir des trucs sur les technologie et les extra terrestres mais j'arrive pas à mettre de mots dessus.

De toute façon, il suffit de regarder plusieurs films et de classer leurs contenu pour se rendre compte que l'on tourne facilement en rond. Pour rendre le truc plus frais, on à tendance a mélanger 2 ou 3 thèmes ensembles mais c'est bel et bien le talent du réalisateur qui change tout.

Je rajouterais la fin du monde et autres cataclysmes, l'usurpation d'identité (par un robot, un métamorphe...), l'invasion ou conquête de planète (enfin les public relations avec aliens, quoi), les dystopies "politiques"... tiens mine de rien on a fait les trois quarts de P.K.Dick, là.