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Tiens j'avions point vu ce sujet.

Pour mes 2 cents, j'avais plutôt compris le coup du pain perdu comme un artifice maladroite pour faire douter l'espace d'un instant que V et le personnage de Stephen Fry n'ait été qu'une seule et même personne.

L'hypothèse de l'homosexualité de V ne m'est d'ailleurs jamais passée par la tête jusqu'à maintenant et même dans ces conditions je ne la trouve que très peu crédible.

V se pose en défenseur de la liberté d'expression, du droit à la différence et de la culture, il me parait assez logique qu'il soit cultivé. Quant à la fascination qu'il éprouve envers le comte de Monte-Cristo, amha c'est simplement parce qu'il *est* Edmond Dantes à sa manière (l'histoire en elle-même peut presque se résumer en un savant mélange du Roman de Dumas et du conte de la Belle et la Bête et un peu de Farehneit 451).

Il me parait également évident que V développe au long du film un amour platonique (comme dans le film, euh... Platoon) envers Evey. Qu'il fasse la cuisine, qu'il aime la danse de salon, les oeuvres d'art, ou même qu'il soit incarné à l'écran par Hugo "Priscilla folle du desert" Weaving n'en fait pas pour autant un homme qui aime les hommes.

Et puis comme l'ont déjà dit certains, en tant que personnage V ne saurait être autre qu'assexué puisqu'il tient quasiment de l'allégorie.


EDIT:
Ahah!

Et c'est pas comme si tout avait cramé (surtout cette partie là) ... ... ...

Je vais venir coller mon grain de sel dans la discussion, mais V, que ce soit dans la BD, ou dans l'adaption (très réussie au demeurant, bien que prenant pas mal de libertés avec l'oeuvre de Moore), n'est, à mon sens, jamais présenté comme ayant des penchants homosexuel, ni comme ayant des penchants hétéro du reste. En fait, il faut garder à l'esprit que V n'à qu'une conscience très relative de ce qu'il est, puisque sa "vie", n'a commencé qu'à sa sortie du centre d'internement, tout ce qui précède est, au mieux pour lui, qu'un souvenir extrêmement vague. Dés lors, il ne cherchera plus jamais son propre bonheur, mais uniquement à devenir une idée vivante, de laquelle toute notion d'orientation sexuelle est absente. L'amour qui le lie a Evey n'est d'ailleurs qu'un reflet de l'amour qu'il éprouve pour les idées car Evey est la représentation qu'il se fait de l'idée qu'il véhicule : il trouve chez elle, pour la première fois chez un de ses contemporains, la volonté d'aller jusqu'au bout et de changer les choses, tout comme lui. Il finit par redécouvrir une forme d'amour propre, d'une manière finalement bien plus égoiste que ne le laisse penser la version "explicite" des événements, particulièrement dans le film.

Presque 4 ans sépare le dernier post de ce thread du tien. Ca, pour du déterrage...

Mais là ça va car le message est pas inintéressant. En plus j'avais jamais vu ce thread.

Perso, ni dans le film ni dans la bd, je n'ai vraiment pensé qu'il soit homo. Après, dans la bd, comme on ne l'entend pas, on a aucune idée de son sexe. D'un côté il est trop baraqué pour être une femme, mais après avoir pris plein de protéines fascistes, pourquoi pas.

C'est vrai que je n'avais pas fais gaffe, mais j'ai exhumé grave pour le coup. Mais bon, dans la mesure ou je pensais pouvoir faire avancer un peu le shmilblick, j'y suis allé !