Du Melki dans le texteJe me souviens de la diffusion de ce film sur Arte en troisième partie de soirée à l'occasion d'un cycle estival sauf erreur. Je ne l'avais jamais vu à l'époque et j'avais été scotché par la noirceur de son ambiance et les effets ultra-gore de Tom Savini. Je le préfère à ZOMBIE qui a pris un coup de vieux, je trouve. On sent que l'unité de lieu est dicté par des limites de budget mais ça rend l'histoire encore plus étouffante et déprimante (on ne voit la lumière du jour qu'en début et fin de métrage). Les militaires ont pété un câble et font presque aussi peur que les morts vivants eux-mêmes. Le scientifique Frankenstein, qui porte bien son nom, est lui aussi complétement à l'ouest est a perdu tout sens de la déontologie, une crise justifiant apparemment tout et n'importe quoi au nom de la science. Comme dit au-dessus, ce sont les humains qui sont au centre du récit, les morts vivants ne faisant que des apparitions succinctes jusqu'au dernier acte incroyablement horrifique qui donnera des cauchemars aux âmes sensibles.