Forum Nanarland.com

tant que c'est pas Horner qui interprète...

Bien vu

Et nous les mecs comme des gros enfoirés alors que les demoiselles pleuraient on criait "coule, coule, coule, coule.... goulgoulgoulgouglou !" qu'est ce que c'est con un collegien !


Enorme ton histoire lol


Ca me rappelle des rumeurs qui parlaient d'un titanic 2


Niveau technique, je suis désolé mais aucun ne lui arrivait a la cheville, t'en prenais plein les mirettes !

Celui là :

Ca me rappelle ce récit dans Spirou : Chien d'acteur, veux-tu retourner dans l'eau !?!

je dirai ROFL alors

Belgique, Wallonie, Liège, 1997.

On demande à un plouc, au hasard, dans la rue :
- C'est quoi votre film favori ?
- Tètanèèèk !







-T'as pas été vouèr, Tètanèk ? C'est beauw, tsé !





Qu'est-ce qu'il a pu me gonfler, ce Tètanèk !

La restitution de l'accent est criante de vérité, je me marre tout seul devant mon écran

A ce point là c'est à Seraing!

Avec la bande-son signée Céline, le visage tout lisse du beau Léo, la tension dramatique assez typée et la pluie d'Oscars, Titanic est LE film facile à taxer de grosse nunucherie hollywoodienne, mais en définitive les critiques ne tiennent pas. Cameron a un talent inégalable pour faire le spectateur s'évader, et ça s'est revu l'an dernier avec le très efficace quoique sous-scénarisé Avatar. Quelle espèce de gros blasé n'a pas eu des étoiles dans les yeux au moment où Di Caprio s'élance à l'avant du bateau et crie son enthousiasme de conquérir l'Atlantique ? Titanic, c'est trois heures de rêve. J'en demande pas plus quand je regarde un film.

La bande son n'est pas signée Céline (elle chante juste la chanson du générique de fin) mais de James Horner. Finalement, ce n'est pas le film lui-même qui me pose problème mais toute la connerie autour. Un peu comme le foot. Un match est un match et peut être chouette à regarder mais quand on voit l'incommensurable bêtise qui l'englobe, y a de quoi le détester à jamais. (En ce qui me concerne du moins.)
Et puis le film ne raconte pas grand-chose sur le navire lui-même (sa construction, sa mise à flot qui fit couler des embarcations amarrées trop près, etc.) sans compter les erreurs historiques et/ou anachroniques. Les tableaux que Rose retire de sa malle, par exemple. Qu'est-ce que les "Dames D'Avignon" de Picasso pouvait bien foutre entre les mains d'une bourgeoise alors qu'il n'a été révélé au public qu'en 1922 ? À l'époque du naufrage, ce tableau était toujours dans l'atelier du peintre. Quant au tableau les "Nymphéas", bon... On sait que Monet en a peint plusieurs, qui devaient être représentés ensemble, formant un cercle. Ils sont actuellement éparpillés dans le monde. Encore faut-il voir lequel (du moins sa copie) elle possède. Le premier tableau date de 1898 et la série s'étale jusque en 1926.

La reconstitution du navire est, certes, incroyable, mais si c'est pour raconter une banale histoire d'amour, sombrant dans le mélo le plus larmoyant, je me dis qu'il y avait plus de choses intéressantes à exploiter. Maintenant, un film aussi coûteux doit plaire aux masses, lesquelles n'ont rien à cirer de Picasso ou de Monet (c'est qui, ceux-là ?) et d'intérêt historique sinon, c'est la ruine.

Au passage, moi aussi j'avais trouvé le clin d'oeil à Picasso un peu maladroit Mais bon, certainement pas non plus de quoi faire perdre l'ensemble en qualité, à moins d'être obsessionnellement pointilleux.
Pour le scénario, Titanic n'est pas à prendre pour autre chose qu'une rêverie pure. Les historiens puristes trouvent toujours à redire dans ce type de reconstitution, mais le problème, c'est que passé un certain point, le degré de rigueur critique dans un film risquerait selon moi d'empiéter sur la qualité artistique. Le cinéma ne gagnerait pas à coller au réalisme scrupuleux du documentaire. La force de Titanic est d'emboîter dans la grande histoire une intrigue dans laquelle chacun a pu s'identifier, et j'admets que l'ensemble captive pour moi si naturellement, en rendant une telle impression de savoir-faire, que je vois mal comment on peut complètement rester indifférent.

Ça dépend, il y a parfois de vraies réussites, comme "Gandhi", par exemple. En revanche, je n'aime pas certaines libertés que se permet Cameron, comme rendre antipathique des personnages historiques qui se sont finalement conduit dignement, lors du naufrage. Ismay, interprété par Jonathan Hyde, est présenté comme un lâche qui se dépêche de se faufiler dans un canot de sauvetage. Ce gars a sauvé la vie de beaucoup de personnes et fut un des derniers à embarquer dans un canot.

La force de Titanic c'est la grande scène du naufrage. 80 % du public n'est allé le voir que pour ça.

moi m'sieur !

voilà. 1h30 à s'enquiller un mélo à la con et puis le bateau se décide enfin à couler, Cameron sort les liasses de millions de dollars et on s'en prend plein les mirettes. j'ai regretté de ne pas l'avoir vu au cinéma rien que pour ça.

Et puis Titanic est une fiction ! Dans ce cas on a qu'a foutre 300 au piloris !

80% du public sont des cons ! Quand je lit ce genre de truc, j'ai vraiment l'impression qu'on a donné de la confiture au cochon. Non parce que la tentative de reconstitution de l'époque et du navire de la façon de vivre pour nous faire rentrer dans l'univers c'est trop naze, mais tout quipète c'est génial Et parceque que les gens qui rebondissent sur les hélices, c'est trops lol




et que dire de Gladiator...

Ben oui, grégoire01, mais c'est pourtant vrai. Ce sont les sondages, qui révèlent ça. 80 % du public en général, donc, pas seulement pour ce film, sont des beaufs incultes (et fiers de l'être), qui veulent du cirque et du casse-cul. Alors, on leur en donne. Faut pas seulement récupérer le coût du film, il faut aussi faire des bénéfices.

Vont-ils voir des slashers pour suivre l'intrigue et découvrir qui est l'assassin où pour voir des ados se faire égorger ? À toi la réponse.

Quelle est la toute première chose qui nous vient à l'esprit dès qu'on entend le mot "Titanic" ? Que c'était un superbe paquebot, moderne et en avance sur son temps ? Non. Titanic = naufrage au premier voyage. C'est là qu'est sa célébrité, et c'est ça que le public veut voir. Le Brittanic, on en parle ?

Je sens qu'il va tourner en rond vite fait ce débat. En ce qui me concerne, le cinéma c'est d'abord un festin des yeux. En tant que féru d'art nouveau/déco, j'apprécie le souci du détail que Cameron a apporté sur le tournage avec la reconstitution bien fidèle du paquebot.

Quant à savoir pourquoi le Titanic est célèbre, bien sûr il l'est pour son naufrage, son plus grand nombre de tués en temps de paix, le fait qu'il aie coulé lors de son voayage inaugural. Mais aussi parce que c'était, à l'époque le plus grand et le plus beau. Donc du coup oui, le Lusitania, le Brittania, le Mauritania sont un peu passés à la trappe. C'est comme pour l'Ancien Régime. Tout le monde zappe le pauvre Louis XV parce qu'il est coincé entre Louis XIV et son Grand Siècle et la tragédie de Louis XVI. Total, on oublie toutes les avancées que Louis XV a pu permettre. C'est la loi de l'Histoire, même si je suis le premier à le déplorer. Et comme la fiction est toujours beaucoup plus séduisante que la réalité, les cinéastes auront toujours le pas sur les historiens plus pointus.

Non, non, ça ne tourne pas en rond. C'est un débat intéressant. Et puis, on est là pour ça.

J'aime bien ce film, notamment parce que Cameron a réussi à raconter une histoire qui nous fait visiter le paquebot d'un bout à l'autre, des salles des machines aux halls de réception en passant par les chambres de troisième classe et par la soute où sont entreposées les voitures et autres. De cette façon, sans en avoir l'air, on sort du film avec une bonne idée de ce qu'était le Titanic. Et perso, je préfère cent fois ça aux discours à la Bruce Stallion sur la Mafia et les Ninjas, omniprésents dans de nombreux films historiques, qui puent à plein nez la rentabilisation de recherches et l'étalage de culture.

Après, les connaissances de Cameron peuvent aussi se retrouver dans la mise en scène par des détails presque imperceptibles. Le meilleur exemple est, je pense, cette scène où le commandant discute avec le constructeur du bateau, celui-ci le poussant à augmenter l'allure pour arriver plus vite à New York. En arrière plan, on voit une jeune femme regarder rapidement dans leur direction. Cette actrice est là pour personnifier la jeune rescapée du naufrage qui, plus tard, jurera avoir surpris cette conversation entre les deux hommes.

Bref, Cameron connaît son sujet, prend le temps de bien l'amener et, même si je n'ai rien contre cet autre film, je préfère cent fois ça à un Poséidon (le remake) qui prend à peine le temps de poser son intrigue avant d'envoyer la grosse vague.