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Au contraire! Les films avec l'équipage de la série originale étaient en général bien appréciés ET justifiés, car la série, qui s'était terminée abruptement après trois saisons, n'avait jamais eu droit à une finale digne de ce nom, malgré l'insistance des fans. Star Trek VI a corrigé cette injustice en offrant aux aventures de Kirk et compagnie une conclusion satisfaisante. Ça aurait pu s'arrêter là.

TNG, avec son dernier épisode « Toutes les bonnes choses... », n'avait absolument pas besoin de films. Tout ce qui avait à dire avait été dit. Même Ronald D. Moore, un des artisans majeurs derrière TNG et DS9, aurait admis que la saga de The Next Generation a duré trop longtemps pour son propre bien. Quand on y pense, Nemesis est sorti pas moins de dix ans après la fin de la série télévisée.

Ironiquement, sans First Contact, la série Enterprise, inégale mais intéressante, n'aurait peut-être pas vu le jour.



Je suis d'accord avec ton exemple, même si, personnellement, je préfère de loin l'équipage de TNG et le très shakespearien Jean-Luc Picard.

DS9, c'est un cas à part. C'est une série beaucoup plus sombre et sédentaire en raison de son contexte, mais également plus difficile à suivre en raison de son utilisation de cycles scénaristiques pouvant s'étendre sur plusieurs saisons. La première saison n'est pas terrible, certes, à part le fantastique premier épisode (dont l'ouverture a été plagiée dans Star Trek 2009, d'ailleurs). Cependant, à partir de la deuxième saison, ça commence à se placer, un peu comme TNG. Ce qui est intéressant avec DS9, c'est que cette série parvient à être en rupture totale avec les autres séries par son ton et ses thèmes abordés, mais n'en demeure pas moins cohérente avec l'univers établi jusque là. Même chose pour Enterprise : en rupture totale également, mais encore là, ça se déroule dans le même univers, seulement dans un contexte différent (le 22e siècle, le début de la diplomatie spatiale).

Ce que je reproche au nouveau film, c'est justement d'avoir évacué pas mal tout ce que tu décris, soit la spécificité de la franchise. Exit la politique, la science-fiction hard, le technobabble, la philosophie pacifiste de Roddenberry et la métaphore sociale. À la place, on nous sert une repompe grossière de Star Wars avec des placements de produit, des Vulcains racistes, une hiérarchie élastique, de la shakycam au cube et un Kirk très Mary Sue-esque. Ça n'aide pas de savoir que, dans tout ça, JJ Abrams a avoué n'en avoir rien à battre de Star Trek en général, ce qui donne l'impression qu'il agit simplement en tant que tâcheron dans tout ça.



C'est aussi le nouveau nom de la série amateur New Voyages produite par James Cawley.

http://www.startreknewvoyages.com/index.html

Bizarre car apparemment tous les films de Star Trek ayant un nombre impair ont la réputation d'être pourris, et ceux au nombre pair seraient réussis...bon c'était vrai jursqu'à Star Trek Nemesis, depuis la tendance s'est inversée. Donc gare au prochain



Mais la séquence des "end credits" reprend bien la musique originale de la série

j'ai maté le dernier dans l'avion, bien foutu et qqfois rigolo mais le seul truc qui me dérange c'est l'ambiance parfois un peu trop "teen-movie" de certains passages, comme quand Kirk essaye de flirter avec Uhura ou encore qq répliques de Kirk "c'est quoi c'te déliiiire? , vu l'échec relatif des dernières séries Star Trek Voyager ou Enterprise,je suppose qu'on a essayé d'attiser l'intérêt pour la franchise ,via les films, d'un public de djeun's adeptes des Buffy ou Stargate SG1.
Bon, je sais bien qu'on et plus dans les années 60 et que la coiffure afro-choucroute d'Uhura est de toute façon dépassée, mais l'ennui avec des dialogues "trop tendance" c'est qu'il vieillissent mal, un peu comme le "vous êtes bath!" de Doc Savage

Les persos de la serie d'origine resteront pour l`opinion commune les plus apprecies. Faut dire que la serie avait defraye la chronique en integrant a l`equipe des heros une femme noire, un Asiatique et un Russe alors qu`on etait en pleine guerre froide. Aujourd`hui on appelerait ca du "politiquement correct bon ton", mais dans les annes 60 c`etait de l`audace plutot couillue.
Mais je trouve a mon humble avis que TNG reussit l`exploit de surpasser la serie d`origine, les scenarios sont plus subtils, cerebraux, a l`image du nouveau capitaine, tres mediateur et pragmatique, en plus c`est un Frenchie au nom qui a la classe ( heureusement que les scenaristes ont ete imaginatifs quant au choix du nom et ne nous ont pas gratifie d`un Capitaine Maurice Dubois) ou Data l`androide touchant et maladroit dans son desir de devenir humain, qui n`est pas sans rappeler Pinocchio voire, pourquoi pas apres tout? Frankenstein.

DS9 est une serie interessante, car elle explore davantage les themes lies a la cohabitation entre differentes cultures et ethnies, la geopolitique, la religion. Deja avec les films et TNG les Klingons avaient cesse d`etre de simples humains peinturlures dont la societe totalitaire etait cense representer le mal absolu incarne a l`epoque par les Soviets, pour devenir une race fiere et noble, avec une langue et des coutumes tres developpees. Dans DS9 ce sont les Ferengis qui sont vus sous un jour nouveau. On decouvre ainsi que les ridicules bouffons mercantilistes de TNG ont aussi leurs valeurs, leurs principes, et sont depeints avec plus de subtilite. Je trouve interessante l`idee que le fils du heros de la serie devienne ami avec un Ferengi, forcant les deux a faire montre de tolerance mutuelle. Bien sur, le tout garde le cote leger et divertissant de Star Trek, mais lorgne davantage vers les themes adultes traites par Babylon 5, marrant d`ailleurs que les deux series se deroulent a bord d`une station spatiale...

Ton opinion me rappelle celui de Wayne dans Wayne's World :

Ah yes, it's a lot like "Star Trek: The Next Generation". In many ways it's superior but will never be as recognized as the original.

C'était quand même la belle époque...

Bon, je déterre mais Nébal m'ayant provoquée en duel...

Je suis Fan de ST. Les TOS, j'ai dû voir chaque épisode genre huit fois, pareil pour les STNG. DS9, j'ai aimé jusqu'à la mort de Roddenberry, après, ça part en saloperie, politiquement parlant - les cendres n'étaient pas encore refroidies qu'on tournait au réac. Voyager, j'ai tenu une saison. Et puis y a eu Neelix et sa copine, j'ai failli vomir, et c'est tant mieux, après y avait 7/9 et elle manque de formes pour que j'aie envie de voir des horreurs juste pour baver dessus. J'ai vu Enterprise. Je sais toujours pas comment j'ai fait. Un sommet. Une première saison à chier, puis un arc Xindi de deux ou trois saisons, je ne sais plus. Vachement bien foutu, un scénar en béton, du moins quand il ne s'amusait pas à faire baiser les persos entre eux. Politiquement, une infamie : heureusement que le vieux Gene n'était pas là pour les voir soutenir la propagande bushiste (on mène une attaque préventive contre des ennemis qui pourraient avoir des armes de destruction massive) et justifier la torture, il en aurait pleuré. Et une dernière saison, qui accompagnant la volte face de l'opinion américaine, accuse les Vulcains d'être des gros méchants parce qu'ils... mènent une attaque préventive contre des ennemis qui pourraient avoir des armes de destruction massive. Ah oui, mais eux, pardon, ils ont menti, ça change tout. J'en aurait hurlé de rire, si ce n'avait été si triste.

Alors, pardon, je sais, le thread est sur les films, j'y viens, mais c'était pour dire que je suis une grande fan, que je suis capable de leur passer pas mal de trucs, aux uns et aux autres, mais pas tout non plus. Donc, allons-y :

Star Trek I: The Motion Picture (Star Trek : Patrouille du cosmos)

Y a des zoulies images.
V'ger, moi j'laime bien.
Putain mais c'est CHIANT. Plan séquence sur plan séquence. Mais sur rien, le plan séquence, quoi. Sur du joli. Mais du joli avec des jolies lumières pendant 11 minutes, d'emblée, putain, où j'ai foutu mon mégapulsatron, bordaylle à queues coincées dans l'piano, quoi. Et le brushing du blondin, j'y rase à l'arc-à-plasma. Le nez et le menton fadasse aussi, pendant que j'y suis, il risquera pas de ressembler à sa copine, comme ça.

Star Trek II: The Wrath of Khan (La colère de Khan)

Donc je me souviens des biceps huilés de Ricardo. Je me souviens d'avoir été incapable de ne pas fredonner tout le film le générique de l'île Fantastique, ce qui a nuit grandement au sérieux avec lequel j'ai pris le bouzin. Je me souviens du jeu pitoyable de Pavel Tchekov quand il se mange la bêtête par l'oreille. Je me souviens de la mort de Spock "AH MAIS PUTAIN NON BANDE D'ENFOIRÉS ILS ONT TUÉ KEN... SPOCK !"A part ça ? Ben à part ça rien.


Star Trek III: The Search for Spock (À la recherche de Spock)

Alors je me souviens très bien du brushing de la blondasse qui fait la mère du fils de Kirk. Et de la salope Vulcaine qui se tape Spock à ma pl... Ahem. Un peu avant la fin. Et du fils de Kirk qui se fait déglinguer la tronche par des Klingons, que même c'est bien fait pour sa goule, monzeusmonzeus mais qu'il était crétin, et laid en plus, mais qu'est-ce qu'ils ont ces amerloques de l'époque à aimer les types avec des têtes de bébé à la Luc Skywalker, je sais pas. Ah et pis la planète qui se fait terraformer à toute berzingue. A part ça ? Ben à part ça, rien.

Star Trek IV: The Voyage Home (Retour sur Terre)

La première fois que j'ai joui en regardant un film ST.
LE NANAR. Laid. Tourné en version téléfilm cheap pour deuxième partie d'après-midi quand les gosses prennent leur goûter. Des répliques ridiculement drôles, cultes, assumées. Un scénar kenàfout rinàpéter dumomentqu'onsemarrebordel. Je le connais par coeur. Je l'aime. Je le refais nue, debout sur une table au milieu de la Hellfest. PAR COEUR.

Star Trek V: The Final Frontier (L'ultime frontière)

Un souvenir *cuisant* de Uhura dansant à poil avec des plumes. *shoot me* Un *vague* souvenir d'une scène de confrontation finale verbeuse et ridicule. A part ça ? Ben, à part ça, rien.

Star Trek VI: The Undiscovered Country (À la conquête du nouveau monde ou Terres inconnues)

Pas vu. Y a des limites à ce que je suis capable d'endurer. Oui. Même moi. (Ta goule, Nébal chou)

Le cycle The Next Generation

Star Trek VII: Generations

Sympa. Un peu crétin, ça reste un ST qui ne failli pas à une certaine forme de classicisme, mais sympa. Ian McDonald en vilain, c'est dur de s'en lasser, même si ses dialogues sont pauvres comme Job et qu'il joue avec la conviction du mec qui est venu là parce qu'il avait besoin de thune et qu'on ne crache pas sur une manne de cet acabit. Kirk fait encore du Kirk, et ça fait longtemps que ça le fait plus, dommage qu'il ne fasse pas encore du Dennis Crane, j'aurais pu tomber amoureuse. Bon, de toute façon, y avait Patriiiiiiiick, et donc, je matais du Jean-Louc, le reste on s'en fout.

Star Trek VIII: First Contact (Premier contact)

LE bon film de ST. Le bon film de SF tout court. Bien fichu, excellent rythme, scénar pas mal serré, bonnes répliques, perso cools. Bon, ça vieillit moyen, ça n'échappe pas complètement au ridicule quand on l'a vu plus d'une fois et qu'on arrête d'avoir peur (oui, parce qu'en plus, je suis choupette. Et je vous merde.). Mais franchement, vu le nombre de navets qu'on nous sort en SF, là c'est du cool ma poule. Et dans ta face si tu aimes Star Wars.

Star Trek IX: Insurrection

Zeus que ce film est cucul. Plus cucul, je crois que ça doit faire heu... Putain, même La Mélodie du bonheur, c'est moins cucul. Alors, je me rappelle vaguement des bouts de scènes où ils se font chier, de la cuculterie et d'autres bouts de scène où ils se font re-chier. Comme nous quoi. SAUF, sauf la scène du cassage de gueule de l'Entreprise, qui est quand même une foutue belle bête. A part ça, je l'ai dit que c'était cucul, ou bien ?

Star Trek X: Nemesis

Pas vu. Le trailer m'a suffit. Ah non, mais oh, là ça va oui ? Prendez-moi pas pour une couille, mes gros.

Sar Trek 2009, ze reboot.

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! *fangirlie* *PoUf!* *explosion de foufoune*
Ta goule Nébal.
J'ai tout aimé : la nouvelle équipe (KAAAAAAAARL ! *PoUf!* - pardon), le scénar portawateske à la ST mais malin comme tout pour les fans, les dialogues aux petits oignons, Les zoulies images (spécial plus à l'évasion des pods du début et à la sortie du nuage devant Saturne), les tics abramesques (les lampes de poche et le crétin qui fait trembler la cam), tout. J'ai ronronné, j'ai bavé, j'ai vu huit fois.
En 2013, celui qui se met sur mon chemin le jour où sort la suite, même en VF pourrie de chez pourrie de chez chez nous, il a intérêt à avoir un bon chirurgien, je le piétine.

Star Trek c'est super bien que le langage pseudo scientifique y est très lourd et sert juste à meubler, c'st un univers que j'adore.

Mon petit chou, le terme de "technobabble" a été inventé pour Star Trek.
Sans le technobabble, pas de Star Trek.

Ma goule, mais je pouffe un peu.

Mais étrangement, il ne s'agit pas d'une explosion de foufoune, très chère Malembouchée.

Bon, de gustibus truc.

Content de voir que tu reconnais qu'il y a quand même quelques grands moments de nawak ridiculesque dans tout ça. Eh eh.

A tort alors, c'est l'un des rares à disposer d'un scénario solide avec une intrigue à base de complots qui vous tient en haleine jusqu'au bout

J'espère bien que tu pouffes, Nébal, sinon, ça sert à quoi que je me décarcasse ? Et bien sûr que c'est portnawateske et qu'il y a une incohérence de scénar presque à chaque scène. On s'en fout, c'est tout. Ça n'a juste aucune importance, c'est pas un film à scénar, c'est un buddy movie, comme tous les vrais ST de base. Regarde de près chacune des incohérences : résoudre l'une d'entre elle, juste une, demanderait la mise en place de tellement de trucs complexes qui entraîneraient eux-mêmes le risque d'autres incohérences que ce serait ingérable, ça foutrait tout le rythme du film aux chiottes. Dans ce genre de bouzin, t'as pas le choix : soit tu t'assois sur la cohérence, soit tu joues du deus ex. Et je préfère qu'on s'assoie délibérément sur la cohérence. Mais c'est oim, hein, mon chéri ?


Sans dec, Silver, c'est vrai ? Ah merde. Bon. Je tenterai à l'occase. Histoire de voir si j'ai vraiment été mauvaise langue.