Forum Nanarland.com

tiens personne n'a cité there was a crooked man aka le reptile, seule incursion de Mankiewicz dans le western.

excellent film!

Je plussoie. Un film qui est autant un western qu'un film de prison. Kirk Douglas y est génial et le final est grand. (mais quelle idée à la con, aussi)

Je ne crois pas qu'on ait parlé de 3h10 pour Yuma, l'original (écrit par Elmore Leonard) et le remake, très différents dans leurs traitements.

Le film d'origine est un Spagh correcte mais le doublage français est redoutable. La version originale et l'anglaise sont beaucoup mieux.

Mon western US classique préferé. Magistral de retenue, d'humanisme, de maitrise. La scène de rencontre entre Glenn Ford et la chanteuse dans le bar est sublime.

Je confirme, excellent western de Delmer Daves. La scène finale est très bien réussie. Van Heflin est aussi très bon.

J'ai aussi eu l'occasion de visionner deux très bons westerns d'Anthony Mann

Je suis un aventurier avec James Stewart individualiste qui finit par se racheter une conduite honorable

L'homme de l'Ouest avec Gary Cooper et Lee J. Cobb, où le premier incarne un bandit repenti qui a près le hold-up d'un train se retrouve face à ses anciens coéquipiers qui l'obligent à se joindre à eux. Un western dans lequel la violence est plutôt bien marquée en aprticulier quand Gary Cooper tente d'étrangler l'un de ses acolytes.

Un vrai nanar c'est un "Johnny Oro aka. Ringo and His Golden Pistol" de Corbucci avec sa gallerie d'Indiens occidentaux, de seconds rôles ridicules, de gunfights improbables et d'un duel final en mousse.

J'avais même pensé à en faire une chronique à une époque.

Je suis étonné que personne ne parle de "Mon Nom est Personne", véritable chef-d'oeuvre et qui plus est film super sympa.

En deça, on trouve les Trinita avec le duo Terence Hill-Bud Spencer. Le 1er est un peu chiant, mais le second est absolument jubilatoire.

Exact Desperado, excellent western sympathique. Henry Fonda y est très bon et Terence Hill est comme un poisson dans l'eau dans son rôle d'admirateur infantile (d'où certaines références à l'enfance telles le bébé auquel T.Hill vole la pomme ainsi que la fête foraine).
De plus, d'après ce que j'en sais, il s'agit d'un western hommages aux films des trois décenies antérieures des héros de l'Ouest. D'ailleurs, dans la scène dans le cimetière on y trouve la tombe de ... Sam Peckinpah.

Westernily yours

pour moi, çà fait pas un pli, western rime avec SPAGHETTI quand l'émotion crue et les vendettas viennent dramatiser quelque peu le puritanisme des westerns à la John Ford, et Sergio Leone s'y entend pour retranscrire l'ambivalence des relations humaines, "le Bon, la Brute et le Truand" est la quintessence de son oeuvre, et la preuve en est qu'un personnage de fripouille comme celui de Tuco puisse voler la vedette au héros. Sarcastique et drôle avec son lot de citations cultes, poignant, cruel mais toujours juste. Inspiré des tragédies grecques de Sophocle ou de celles de Shakespeare, filmé à la manière des grands peintres flamands du XVIe siècle, ce film a à son tour inspiré jusquà Tarantino (final de Kill Bill) qui admire Leone autant que Godard , George Lucas (il avoue que Boba Fett dérive du "tueur sans nom" campé par Eastwood), etc...etc...les références et les hommages sont infinis.
La bande son de Morricone est tout simplement magistrale, un grand jalon de la culture populaire, tout le monde reconnait le thème principal.
Non vraiment, y'a pas au-dessus et d'alleurs il est régulièrement cité parmi les 10 plus grands films de l'istoire[/i]

Salut Pedron la Rocaille, ravi d'échanger un peu avec toi.

Tu as absolument raison quand tu parles du "bon, la brute et le truand", comme un tableau du XVIe s et lorsque tu dis que Leone dépeint très bien les ambivalences des relations humaines...
Seulement, je ne sais pas si les westerns de John Ford sont aussi puritains que cela. Je pense (il reste à vérifier), que les sentiments et instincts sont davantage suggérés chez John Ford, mais ils sont bien là. Par exemple, dans L'homme qui tua Liberty Valance, il y a Lee Marvin qui lacère James Stewart avec un fouet, bien que l'on ne fait que deviner la scène, mais la violence y est bien présente. Tout comme dans "la prisonnière du désert" quand John Wayne fait comprendre au jeune Jorgensen que la jeune fille dont il était épris a été violée puis assassinée par les indiens.

Cordialement

Euh pardon, Pedro. Faute de frappe désolé

Y'a pas de mal, du moment que t'écris la "rocaille" et non la "racaille"

Le spaghetti est un genre résolument moderne dans sa conception puisqu'il ne s'agit pas d'un genre se référant à un contexte particulier (historique comme le western US) mais à un genre se référant à un autre genre cinématographique = le western US, pour en détourner les codes et le contexte. C'est un genre purement cinématographique ou la symbolique est plus importante que l'historique. La forme visuelle prend le pas sur le fond. La geste de héros positifs à foulard rouges type Wayne disparait pour plonger dans la fange et la violence des anti-héros italo-espagnols. Leone pousse le genre à l'extrême limite en transformant l'archétype du héros US positif, Henry Fonda, en tueur d'enfant. Difficile d'être plus clair dans le parricide cinématographique.

C'est vrai que quand je regarde un western spaghetti, même mauvais, la réalisation m'étonne toujours, notamment au niveau des raccords. C'est chiant parce-que ça contraste vâchement avec la pauvreté des dialogues ou de certaines situations. A croire qu'en Italie à cette époque, il y avait de très bon réalisateurs mais aucun scénariste potable.

Qu'il l'admette ou non, le western spaghetti a subi l'influence du courant néo réaliste italien d'où des films qui, dans le meilleur des cas, jonglent brillamment entre des séquences felliniennes totalement fantaisistes et irréalistes (voire poétiques) et d'autres très réalistes plus proches du cinéma de Rossellini (les détails tirés de la réalité quotidienne dont parle Gotlib dans sa rubrique à brac). L'étirement en longueur des séquences propres aux films de Leone peuvent avoir été influencées par le travail d'Antonioni ou de Visconti qui savaient prendre le temps de bien installer leurs histoires dans un rythme lent et envoûtant tout en tirant le maximum des magnifiques décors dans lesquels évoluent leurs personnages (je pense notamment au Guépard).

Sauf que Sergio Leone a voulu doter "le Bon, la Brute..." d'une conscience historique et politique, il a fait des recherches aux archives nationales US pour être sûr que des combats ont bien eu lieu dans l'Ouest. Le film est résolument anti-militariste, on voit même le pourtant antipathique Angel Eye's faire une moue atterée de compassion en voyant le gacihis du charnier de soldats sudistes.
Une allusion au traitements inhumains des camps de la mort est également faite à travers la scène des musiciens étouffant les bruits de passage à tabac, fait avéré cez les Nazis. La prison d'Andersonville à l'époque était réputée pour ses traitements qui feraient passer aujourd'hui Guantanamo ou Abou Ghraib pour des camp de boy-scout. La Première Guerre mondiale est aussi évoquée avec la scène du pont explosé, une guerre de position stérile avec les 2 camps repliés dans les tranchées. On voit aussi l'opportunisme des petits commerçants oscillant entre soutien pour les Yankees ou pour les Rebs...tout çà était bien réel et part quand même d'un souci de véracité historique.

Sinon, un autre western qui a mes préférences et qui n'est pourtant pas spaghetti est: Les sept Mercenaires,

Avec une des gueules les plus célèbres du cinéma, le grand Yul Brynner, le Tartare des steppes, qui s'autoparodiera plus tard en robot-tueur dans Mondwest, le charismatique Robert Vaughn, Eli Wallach, que son physique typé de juif new-yorkais prédisposait dejà aux rôles "ethniques" de mexicains avant "le Bon..."
A noter que ce film a été même parodié par Pixar dans "1001 pattes"

Et Mc Queen, et Bronson, et James Coburn.

Par le réalisateur de La Grande Evasion.

Oui, comment avoir omis de mentionner McQueen et Bronson, honte sur moi et qui rempileront comme tu l'as dit avec La Grande Evasion

et dans une moinde mesure James Coburn (qui les suivra sur la grand eévasion), Erich Buchholz.

beau casting quand même

Mais plus que McQueen ou Bronson, l'icône du film, çà reste quand même Yul. Quoi qu'on en dise

je ne sais pas si cela a été évoqué mais j'ai un vague souvenir d'un western avec des nains .....


Quel est est le titre de celui ci et enfin est il disponible en dvd ou vhs?