Il y a un truc qui m'a autant impressionné que ma première vision, c'est la profondeur des personnages. Non seulement ils sont différents et créant ainsi une diversité et des rivalités, mais surtout on sent sans cesse leur passé derrière eux, ce qui les influent directement. On ne nous dit rien mais on nous le fait ressentir. Il suffit d'un cadre photo où est représentée une personne que l'on ne verra jamais, siffloter l'air des 7 mercenaires, une boîte de médocs, nettoyer son masque facial, des répliques (
"On ira plus jamais au placard.",
"Mais pourquoi t'as arrêté les pompiers pour ce job ?"), un violon, une bribe de conversation, des regards, une réaction face aux infos. Sans rien dire, tout ce passé ressort, les acteurs ont plus qu'assuré sur ce point! Autant je connaissais peu Sami Bouajila et il me laissait de marbre, là il est incroyable! Autant j'aime pas trop quand on ne dit pas les passés des autres, mais là c'est encore plus puissant. Siri peut nous laisser imaginer n'importe quoi, ici y a tellement de détails qui ont été pensés et qui nécessite plusieurs visionnages pour être tous repérés, c'est comme s'il racontait ces passés sans le faire. La singularité de chaque comportement est faite. Nid de guêpes n'est pas seulement un film de tension, mais surtout une bande de personnages différents à qui ils arrivent des emmerdes.
Et suggérer tout ça, donner un volume absolument immense avec tout ça, c'est vraiment du génie. Chaque détail est pensé, Siri surgère. Il a rien à envier à personne sur ce point, ça en devient même une référence pour moi. C'est juste irréprochable
Quant aux guêpes, leur comportement très violent, organisé, stratégique et foncer toujours plus loin, sans montrer un brin de peur, c'est aussi grandiose.
et j'ai aussi trouvé une affiche étrangère:

Rajoutez-y le logo d'euracorp et on y croirait.
C'est Samy Naceri qui conduit une Adui et pète la gueule à un gros black.