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C'est pas les Cahiers le problème mais ceux qui les lisent

C

Edith: et vlan un haut de page incompréhensible... grmbl...

Ça fait chaud au coeur de lire les commentaires positifs de la majorité des posteurs.
J' aime beaucoup ce film moi aussi qui s' apparente à un conte poétique de très bonne facture.
La sorcière est un personnage très burtonien tout de même.....
Le réel et la fiction se mélange de manière très adroite.
Et les personnages interpretés par d' excellents comédiens dont le véteran Albert Finney ou l' impayable Steve Buscemi et le toujours très bon Ewan McGregor (Trainspotting est un film qui a changé ma vie).


J' ai chialé aussi mais je suis très émotif et je n' en ai pas honte.

En même temps, en une d'un magazine de foot, je comprends que les lecteurs aient été surpris

Moi j'ai pas aimé Big Fish. J'ai pas detesté, mais j'ai trouvé la réal un peu facile (enfin, je trouve que Burton fait le Burton qu'il pense qu'on attend de lui, sans réelle imagination).
Surtout ce qui m'a horripilé, c'est Ewan Mc Gregor (que par ailleurs j'aime beaucoup comme acteur) et l'aspect ultra lissé de son personnage. Alors d'accord, c'est le rôle qui veut ça, mais là je trouve que ça ne fonctionne pas.

En fait globalement j'ai trouvé que le film ne fonctionnait pas. Je ne me suis pas attaché aux personnages, et je l'ai trouvé infiniment en deçà du reste de la filmo du réalisateur (mis à part la planète des singes qui est juste nul).

Je n'attendais pas particulièrement de délire goth ou quoi que ce soit, mais c'est l'alchimie en général qui m'a déçu. Comme beaucoup, je trouve Burton bon quand il se passe un truc avec les acteurs (ses films avec Johnny Depp par exemple, ou bien Mars Attacks dans lequel tout le casting se laisse aller à un franc délire plein de bonne humeur). Là j'ai trouvé qu'il ne se passait rien.

Enfin quelqu'un de mon avis Je suis 100 % d'accord avec toi labroche, tu t'exprimes mieux que moi Big Fish manque de magie.

Pour la planète des singes, je ne suis pas d'accord. effectivement, c'est très décevant pour du Burton et assez impersonnel mais comme blockbuster c'est plutôt pas mal et la fin est réellement surprenante


Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'ai été aussi assez déçu par Charlie et la chocolaterie.
La première demie-heure est absolument formidable mais dès qu'il rentre dans la chocolaterie, j'ai trouvé tout ça assez moyen et répétitif.

Puis pourquoi ils ont engagé Michael Jackson pour jouer le rôle de Willy Wonka

Bande de sales adultes

Plutot d'accord avec gallo31 et La Broche. Big Fish manque de magie, de cette patte spéciale qui fait qu'on aime Burton.
Perso, Burton me décoit depuis quelques temps.
Charlie et la chocolaterie est un peu cul-cul dès que les portes de l'usine sont franchies et les noces funèbres est beau mais sans plus.
Mais je perds pas la foi et j'attends les prochaines oeuvres du maîtres de pied ferme, en espérant retrouver le niveau des Ed Wood et autres Sleepy Hollow...

En general, l'alchimie burton /deep fonction excellemment bien (mis à part les noces funèbres, mais bon c'est un peu à part) donc je reste confiante, et j'attend moi aussi le prochain avec impatience.

La scène finale, où l'imaginaire se recale sur le réel, m'a beaucoup marquée.
Ce film est peut-être moins marqué d'une certaine imagerie burtonienne que d'autres, mais je l'ai beaucoup apprécié. La magie est différente, plus diffuse, mais elle a tout à fait opéré chez moi.

Et ce, nonobstant le fait que je me sois fait agresser en allant rendre le DVD au vidéoclub du coin.

Un beau et bon film. Que dire de plus !

Big Fish est objectivement un bon film, réussi d'un bout à l'autre. On s'en fout qu'il ne soit pas "dark", puisque ce n'était pas son ambition. Dire qu'on a pas aimé un film simplement parce que "tain c tro nul y a mm pas 2 sang c pa gore", c'est une réaction de môme.

Non, le problème est que je ne suis pas rentré dedans, parce que le film fait appel à une mythologie, et que cette mythologie est trop américano-américaine. Les petites femmes au foyer dans de petites villes avec des mignonnes petites pelouses, les matchs de base-ball, le rêve de la réussite individuelle par la persévérance, les héros des guerres en Asie... la mise à distance de tout cela par sa transformation en images d'Epinal fonctionne très bien sur le plan plastique, mais je pense qu'un spectateur américain ressentira les choses d'une manière différente, plus intime peut-être. Moi qui suis français, mon regard est trop extérieur, j'ai l'impression d'observer les moeurs d'un peuple exotique et je me surprends à m'ennuyer.

Non non, objectivement c'est une niaiserie façon Disney faite par un Burton en bout de course ou les bons sentiments sont présents jusqu'à l'écoeurement

Je poserais une simple question : si c'est pour faire n'importe quoi avec le personnage de Batman, POURQUOI ADAPTER BATMAN ALORS ?

L'argument qui tue à 2 balles et qu'on retrouve trop souvent dans les débats d'allociné Quand les gens comprendront que l'objectivité et l'art n'ont rien à voir ensemble.

J'ai pas aimé, j'ai trouvé ça long, ennuyeux, en dessous de ce que ça aurait pu être...c'est assez juste de dire qu'il est loupé parce qu'il ne prend pas.

Eh Gallo 31, les arguments du genre : "c'est ce qu'on lit habituellement sur allociné pas sur nanarland" c'est bof même avec un smiley vert.

Bien, sans plus. C'est effectivement joli, avec de bonnes idées, mais ça manque d'audace. Evidemment c'est un "petit" Burton dans le sens où c'est un film plus "normal" et mature, là où Burton nous a plutôt habitués à un style décalé et décomplexé, mais même si ça avait été réalisé par John Machin ou Steven Bidule, c'est trop "pudique", trop timide, trop lisse pour qu'on puisse rentrer dedans. Tant qu'à faire un parallèle monde réel/monde imaginaire, autant y aller franco dans le manichéisme, et la fin en aurait eu plus d'impact (parce que la fin est vraiment magnifique).
C'est sûrement ce qui m'a manqué, en ce qui me concerne.

Un bon film qui gagne essentiellement au sentiment de sincérité authentique qu'il dégage, et qui manque cruellement aux derniers Burton (enfin ceux que j'ai vus). La thématique de la paternité et du legs à la descendance est bien traitée, et d'une manière originale en plus. Certes, Big Fish n'offre pas non plus une aventure vraiment structurée, mais on papillonne avec plaisir au gré des récits du père, croisant un joli casting (la voix de Matthew McGrory est envoûtante). Et quelle jolie conclusion...