Pas une seconde de déception. Les trente premières minutes sont excellentes! D'abord, la diligence bourgeoise est dominante, puis c'est à la famille de brigands de contrôler le reste avant que James Coburn se ramène, seul, et fout tout le monde sur le cul, spectateur compris. J'avais déjà vu cette scène plusieurs fois, et elle me fait toujours le même effet.
L'idée du duo présentant les deux pôles opposés est bien mené! D'un côté le brigand mexicain banal et peu malin ne pensant qu'a voler du pognon (Rod Steiger est incroyable, l'entendre parler sans cesse est un plaisir), et de l'autre l'expert en dynamite rêvant de Révolution. Et quelle Révolution! Non seulement un bouleversement politique et une mise à terre militaire mais aussi une Révolution humaine. La scène du pont est monstrueuse, 2 hommes contre une armée.
Et l'émotion a une place très importante, que ce soit pour des moments de bouleversements humains se jouant avec la musique de Morricone (thème magnifique) et des regards désespérés ou avec des flash-backs furtifs donnant encore plus de profondeur au personnage de Coburn alors qu'il en avait assez pour en donner au reste des personnages. C'est fou comme le ralenti donne de l'importance à la scène franchement.
Vraiment pas déçu, pendant 2h30 on vit l'aventure avec les personnages et on ne décroche pas, le film encore moins, jusqu'à la fin ça m'a fait un sacré effet. Il m'a encore plus marqué qu'Il était une fois dans l'Ouest. Un sacré Leone qui génère une Puissance incroyable.
Maintenant que j'y pense, même à la musique les 2 personnages sont opposés. Coburn a le thème sublime et nostalgique du film alors que Steiger a la marche des mendiants qui n'a rien de classe mais qu'il est toujours bon d'entendre!
Et puis cette reconstitution historique! Entre deux périodes, le début fait encore très western et petit à petit il y a une moto, différents explosifs, des armes plus puissantes, etc...

MrKlaus a écrit:
Dans un autre genre, j'en connais de belles sur l'acteur qui joue le méchant.
Je veux!

Il ressemble à Richard Sammel je trouve.