Pas plus convaincu par ce deuxième visionnage. Enfermés Dehors reste pour moi le moins bon métrage de Dupontel, qui souffre trop de son cul entre deux chaises, entre satire sociale inaboutie et conte de fée urbain naïf. Les clochards qui devaient être le thème du film ne sont finalement pas tant présents, et le scénario tient en un précaire équilibre sur beaucoup de vide. Dupontel lui-même est plutôt fade, se faisant voler la vedette par certains de ses seconds rôles (Nicolas Marie livre une excellente prestation de PDG requin), bien que d'autres soient malheureusement trop effacés (les apparitions de Gilliam et Jones n'apportent vraiment rien). Ca manque de la verve, du mordant et du cynisme dont avait fait preuve Albert jusque-là. D'ailleurs, on sourit plus qu'on ne rigole. Restent tout de même une solide mise en scène artistique et quelques très bonnes idées (Hard Trapèze 2 ou les pubs qui tabassent Duval).
Au final, Enfermés Dehors se regarde sans déplaisir, mais c'est dommage qu'il ne soit pas à la hauteur de son potentiel.
Par ailleurs, je surkiffe Bernie et Le Créateur.
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