gallo31 a écrit:
pirate a écrit:
Non, le cinéma hein faut laisser ça aux Auteurs (on devrait dire Hauteur) l'argent c'est si vulgaire... du moins tant qu'il est dans la poche des autres. Bourgeois je vous dit.
Là tu sors définitivement
Les dits auteurs pensent baucoup plus à l'argent que tu le dis et ne l'ont pas en horreur puisque c'est leur condition sine qua non pour tourner leur prochain film. Ils pensent constamment à rentrer dans leur frais et à rentabiliser leurs budgets. Je t'accorde qu'ils savent qu'ils ne vont pas devenir millionnaires mais de là à dire qu'ils considèrent l'argent comme vulgaire parce qu'ils n'en ont pas c'est de la connerie, du cliché et de l'a priori de café du commerce.
Je rappelle ce qui précède:
Citer:
bref nous ne considérons pas le cinéma comme une industrie (mon dieu c'est trop vulgaire) mais donc un Art avec un A majuscule de sept mètres de haut... bien entendu pas question de rediscuter l'avance sur recette ou de laisser les vilains ricains nous occulter l'exception culturelle (expression vide de sens d'ailleurs) et encore moins de se laisser à rêver d'un cinéma pas cher mais rentable parce que classé B. Non, le cinéma hein faut laisser ça aux Auteurs
Pas mal de conneries. Le cinéma français est bien considéré comme une industrie par ecs acteurs. Les aspects financiers y sont primordiaux. Tu crois que les producteurs ont plaisir à faire des pertes. QUand tu vois comme un mec comme Brisseau en chie pour bâtir un budget et réunir les fonds pour son prochain film, sache qu'il est bien conscient lui que le cinéma est une industrie.
C'est bien ce que je craignais 1) tu te sens atteint parce que je cite un comédien dont tu ne sais absolument pas quel est mon opinion à son propos, mais c'est pas grave, je ne faisais que le citer puisqu'il sort deux films en ce moment. C'est con parce qu'Amalric justement j'aime bien ce mec.
2) tu n'as strictement rien compris à mon propos, le cinéma français est outragesement bourgeois parce que
précisément il se pose énormément de question de fric (l'avance sur recette qui est à vrai dire la seule exception culturelle locale) vu que le cinéma qu'il produit ne se vend quasiment pas ailleurs
mais va faire la grimace devant le système américain qui se pose exactement les mêmes questions mais avec une démarche inverse : commençons par faire des films qui font de l'argent avant de faire des films qui font plaisir à leur auteurs (même si dans certain cas, oh surprise ! l'un n'empèche pas l'autre)
Les acteurs du cinéma français savent qu'ils participent d'une industrie, sans blague, mais quand Melville décide de monter ses studios pour être libre de ses mouvements il est traité de mégalo et on lui promet le bouillon (qu'il prendra) quand Karmitz en a marre de se faire emmerder par les distributeurs et leur mafia on lui promet le bouillon on le traite de mégalo et il est toujours là, quand Besson produit des bouses (certes) mais qui se vendent et permettent à des cinéastes qui crêvent lentement de tourner des films on lui chie dessus parce que hein celui là il est pas normal il prend le cinéma pour ce qu'il est, une industrie et en plus il dit merde aux autres en se comportant comme une franchise à lui tout seul. Bref le fond de culotte, je le répète, du cinéma français pue cette merde entretenue par une certaine critique robespierre qui se complet dans sa propre soit-disante intelligence et n'est en réalité que le reflet d'une médiocratie immédiatement sortit des écoles de cinéma. Ca s'appel l'élitisme ce même élitisme dont est malade ce pays.
Heureusement merci oui il y a L627 (même si ça commence à dater) Gangster, J'irai au Paradis parce que l'Enfer c'est ici, Nid de Guèpe, la Sentinelle (merde j'ai cité un film avec Amalric dis don !
) Mon Homme, les Convoyeurs attendent ou aux Portes de la Gloire. Heureusement le monde n'est pas peuplé de Jason Bournerie (rhhhaaaa j'ai dit du mal de Jason Bourne que l'amicale des amis de Jason Bourne m'en excuse j'ai dérapé, pas taper) et autre Transporteur. Mais au final d'une part la plus part des films ici cité ne s'exporte pas plus et qui plus est sont une goutte d'eau dans des océans d'Isild le Besco, des mètres et des mètres de François Ozon (Rhaaa les Ozoiens vont me tomber dessus, calmez vous j'ai beaucoup aimé goutte d'eau sur pierre brûlante, y'a Ludivine toute nue dedans) tout ces réalisateurs qui certes vont souffrir pour réunir le budget de leur prochain film mais sont pour toujours au panthéon pendant que l'éventualité d'un Tarantino à la française est d'autant une improbabilité que si le phénomène se produisait on s'empresserait de le comparer à l'originale. Pour s'en persuader voir les réactions d'outrage quand Gans a oser introduire des éléments d'art martiaux dans un film censé se passer au 17ème siècle, Jean Marais devait se retourner dans sa tombe monsieur !