Citer:
Dans un Japon futuriste régi par l'Internet, le major Motoko Kusunagi, une femme cyborg ultra-perfectionnée, est hantée par des intérrogations ontologiques. Elle appartient, malgré elle, à une cyber-police musclée dotée de moyens quasi-illimités pour lutter contre le crime informatique.
Le jour où sa section retrouve la trace du 'Puppet Master', un hacker mystérieux et légendaire dont l'identité reste totalement inconnue, la jeune femme se met en tete de pénétrer le corps de celui-ci et d'en analyser le ghost (élément indéfinissable de la conscience, apparenté à l'ame) dans l'espoir d'y trouver les réponses à ses propres questions existencielles...
Un long métrage culte, un de ceux qui prouvent que le manga ce n'est pas que pour les enfants et qu'il peut contenir une vraie réflexion. Attention, si l'histoire suit dans les grandes lignes celle de la BD originale, elle est tout à fait différente dans son atmosphère.
Oshii commence ici à aborder son thème fétiche, la déshumanisation de la société, ici racontée du point de vue d'une cybernétisation croissante des humains et du flou qui peut finir par exister entre eux et les véritables IA.
On notera qu'on voit apparaître 2 ou 3 fois un basset à l'image, il s'agit en fait de la version dessinée du propre basset de Mamoru Oshii. Dans ce film, cela me semble plus être un clin d'oeil qu'autre chose, mais il a beaucoup plus d'importance et une signification beaucoup plus forte dans Ghost in the shell II et Avalon. (les sujets sur ces deux autres films vont suivre)
A vrai dire, j'ai quand même préféré le second Ghost in the shell à celui-ci.
Le film est assez court, 1h25, et m'a donné une impression de condensé, comme si on ne lui avait pas laissé assez de temps pour tout y mettre. De plus, le thème me semble plus abouti dans Gits II Innocence, qui se libère également plus du scénario du manga original.
Mais bon, c'est quand même une fameuse claque, et la musique est exceptionnelle je trouve!
Bande-annonce
http://www.fan-de-cinema.com/films/ghost-in-the-shell.html
_________________
Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)