Forum Nanarland.com

En 1969, à Paris, Paul, un jeune Américain, souhaite devenir cinéaste. Il projette de tourner un journal filmé, façon "cinéma vérité", de sa propre vie.
Pour le moment, Paul est monteur sur Dragonfly, un long métrage de science-fiction dont l'action se déroule en 2001 : la belle Valentine joue l'héroïne, toute de cuir rose vêtue. Le metteur en scène de Dragonfly est un "auteur" extravagant. Sa passion pour Valentine affecte son jugement, notamment en ce qui concerne la fin du film.
Ecoeuré, Enzo, le producteur, renvoie le cinéaste et engage, pour le remplacer, un jeune et arrogant prodige de la mise en scène, Felix De Marco. Paul est jaloux du succès de ce dernier, mais suite à un accident de voiture, Felix se retire.
Enzo fait alors appel à Paul pour sauver le tournage du film. Malgré sa peur, celui-ci accepte.

Un film mésestimé où le fiston à Francis "Don Corleone" met en place tout un univers personnel: Nouvelle Vague, SF kitsch, libération sexuelle, 60's triomphantes (et finissantes), humour et allusions diverses (Godard, Vadim, de Laurentiis, Fellini, etc, etc): super plaisant. Dommage qu'il manque un tout petit peu de rythme.

Héhé c'est un film que j'avais impatiemment attendu à l'époque, j'avais même acheté la BO (excellente, de Mellow) pour patienter, et au final le film n'est resté qu'une semaine à l'affiche (du moins à Reims où j'étudiais à l'époque). je suis allé le voir le premier jour on était trois dans la salle...
Pour ma part j'ai bien aimé, mais mon opinion a été aidée par un a priori très positif, parce qu'il est vrai que le film manque cruellement de rythme, notamment à cause d'un personnage principal mollasson et peu attachant.
Le film avait été un peu boudé lors de son passage à Cannes, tant et si bien que Roman Coppola avait dû le remonter pour le rendre plus rythmé.
Il reste néanmoins un document intéressant pour les fans de série B/Z des 60's.

Et puis alors, Angela Lindvall...

Je rejoins vos réserves. Un sujet super bandant, de chouettes ambiances, sympathique hommage à Starcrash, mais au final j'avais trouvé le résultat trop peu convaincant, s'éparpillant un peu.

Du coup aujourd'hui, j'ai pas vraiment d'attachement pour ce film.