J'avais matté le film plusieurs fois l'année dernière, juste après une année ultra pourrie et juste avant de revoir des personnes perdues de vue pendant un an (pour ça que ça a été bien pourri et ça pas du tout laissé indifférent, Oh non!)
Donc premiers visions de ce film l'année dernière, un moment qui convenait parfaitement et j'étais vraiment sur le cul.
D'après les commentaires audio, le film peut avoir plusieurs morales, selon le spectateur. Pour moi, c'était bien: "Putain, grandissez!!!" et vraiment aller de l'avant, pas se déshumaniser dans le quotidien et vivre vraiment au maximum.
La morale nihiliste me paraissait bien facile et assez démagogue, pour moi, c'était un contexte comme un autre.
Pour moi, ça parle de la déshumanisation de la société, une certaine destruction qui mène à des hommes à se battre, Helena Bonham Carter avait son avis la-dessus, elle trouvait ça triste que des hommes se battent pour se sentir bien.
Et vu avec différentes visions, une fois à la fin, je voyais une fin avec un coté dramatique entre Marla et le narrateur.
Mais franchement, ce film ne m'avait pas du tout laissé indifférent, Oh non! il m'avait bien motivé!
Je l'ai revu il y a très peu de temps, je me revoyais comme j'étais l'année dernière, pas géniale comme revision.
je viens de lire le topic, j'avoue que j'avais pas vraiment cerné le second degré, je voyais plutot le nihilisme comme un contexte!
pareil pour la crise d'ado à la trentaine, pour moi, c'est une libération psychologique qui les change par Tyler!
je reverrais le film bientot en tenant compte du thread!
Mais Marla, c'est bien l'élément incontrolable dans l'histoire, totalement libre et "indépendante" du système. Pour moi à la fin, le narrateur arrive sur la même longueur d'onde qu'elle.
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Donc revision cette nuit. Très bon visionnage.
Je n'arrive pas vraiment à cerner l'adolescence dans le narrateur, juste une évolution.
J'étais vraiment dans ce personnage, comme si je le vivais. Je l'accompagnais tout le temps. Tyler, Marla et compagnie n'étaient que très secondaires. Et je me souviens pas avoir vu tant de scènes dans le bar que ça.
Au bout d'un moment, j'en avais un peu marre de la voix d'Edward Norton d'ailleurs.
Là, vraiment, j'ai ressenti la solitude, déjà par le twist mais là, plus par la "statistique", une personne comme les autres qui veut devenir plus unique. J'ai l'impression qu'il se sent isolé, bouffé par le système.
D'ailleurs pour moi, ce film n'est pas ultra nihiliste, juste contre le fait de se faire bouffer par le système avec sa déshumanisation avec par exemple le boulot du narrateur qui existe vraiment, ce qui est pas mal flippant.
L'assurance vie paye 3 fois plus si on meurt dans un voyage d'affaire.
Les choses qu'on possède finissent par nous posséder.
Mais j'ai eu du mal à cerner pas mal le second degré.
j'ai surtout vu du foutage de gueule de Tyler qui fait sa société à lui.
Il donne des ordres sans cesse aux singes de l'espace, tous habillés en noir, sans nom, qui obéissent comme des robots
La première règle du projet chaos est: On ne pose pas de questions.
Il s'appelle Robert Polson!
Ces ordres a d'ailleurs:
Citer:
failli l'avoir.
la scène avec les flics qui obéissent et doivent lui couper les couilles.
La société peut détruire les gens pour les rendre en statistiques.
Tyler a failli se faire avoir avec sa propre société, qui lui obéit totalement ce qui a conduit à cet "accident"
Tous ces gens à la même marque de la brulure, belle ironie pour un type contre les statistiques.
et le symbole Tyler, Tyler qui devient supérieur grâce au fight club, le patron de toute l'organisation.
Pour moi Marla, c'est bien le symbole de liberté que le narrateur veut.
Marla qui vit dans une chambre d'hôtel minable, touche le fond mais s'en fout, elle a toujours cette tranquillité. un véritable électron indomptable
C'est avec l'irruption de ce personnage que tout se déclenche.
la narrateur se contente vraiment de sa tuberculose du vendredi soir, ces réunions le rendent bien heureux.
Mais ce personnage bien supérieur fait tout repartir à zéro.
Et donc l'icône Tyler le rend supérieur.
Les bombes, le fight club, tout était lié au nom de Marla Singer.
le personnage féminin supérieur car c'est une génération d'hommes élevés par des femmes.
par contre, j'ai pas vraiment trouvé d'adolescence dans les personnages, juste une belle évolution!
Et puis je sais pas si ça vous le fait, mais quand je vois ce film, j'ai l'impression de vivre un autre truc.
l'horaire en pleine nuit, quand tout est noir dehors, calme. je suis seul dans la seule pièce éclairée.
et puis le milieu de la nuit a toujours signifié pour moi comme un monde parallèle, là où les infos nous donnent des trucs internationaux que le JT de 13h nous donneront jamais. L'heure où il y a certaines rues qu'il ne vaudrait mieux pas fréquenter, alors que le jour, c'est très calme.
la nuit, une autre vision des choses. surement pour ça que le fight club se fait la nuit.
j'ai toujours l'impression de vivre une autre vie pendant plusieurs jours quand je vois ce film. Quand j'arrive à la fin, dans cette fameuse tour, et que je repense aux réunions de malades, je me dis "wa! mais ça fait un bail et qu'est-ce qu'on a fait comme truc depuis!".
je n'ai pas l'impression d'avoir passé deux heures, mais un moment de vie. Le générique de fin fait effet, on se dit "ayé, c'est fini, ça a duré bien longtemps, ça fait bizarre que ça se termine comme ça d'un coup!"
Et quand je me réveille le lendemain, je regrette bien la nuit passée!