Citer:
A young woman has a fight with her lover and drives away in a fit of rage. While driving away she is led astray by a false road sign. Soon she discovers that the man behind the trap is an insane madman with a colony of rats.
A l'origine c'est un pilote d'une série TV abandonée et qui a carrément été interdit de diffusion en Australie à sa sortie car trop violent.
Le film ressemble assez à Massacre à la Tronçonneuse : taré en salopette tout sale et qui gueule, qui nourrit ses proches avec de la chair humaine (ici des centaines de rats et de chats) et une fille qui essaie de lui échapper dans une course poursuite haletante. Et pourtant ce film a 2 ans de plus que TCM, ça c'est de l'anticipation !
Mais Night of Fear, contrairement au film de Hooper n'adopte pas une forme "doucmentaire" mais une forme plus "surréaliste", en témoigne l'absence TOTALE de répliques (que des grognement et des cris, un peu comme dans Themroc), les décors glauquissimes, entre horreur et quotidien (où on voit que le tueur a un passé, en témoignent les poupées, figurines et vieilles photos qui ornent sa chambre cradingue) et surtout, élément principal du film, le montage et la caméra, aux enchaînements et cadrage bizarroïdes : on passe du plan séquence au "clipesque", voir au quasi-stromboscope, et les angles de caméra et travellings sont très biscornus, tordus, penchés, renforçant le malaise. Pareil pour la musique, omniprésente, entre l'expérimental et le classique lui aussi bizarroïde (plein de dissonances, ça fait limite du Voivod en version classique).
L'ambiance qui en résulte est étouffante et claustrophobique, avec un final ambigu.
Un très bon film d'horreur méconnu et rare que je recommande. En plus il est pas ennuyeux car court (55 mn environ).
Des caps que j'ai trouvé :
Flippant !
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