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d' Alan Parker avec Mickey Rourke et Robert De Niro.

En 1955, à New York, Harry R. Angel (Mickey Rourke), détective privé à la petite semaine, accepte l’offre d’un étrange employeur (Robert De Niro). Moyennant une importante somme d’argent, il est chargé de retrouver un ancien crooner disparu mystérieusement en 1943. Son enquête le conduit jusqu’à la Nouvelle-Orléans, chez les adeptes de rites vaudous et de sciences occultes. Plus Harry avance dans ses recherches, plus les têtes tombent...

Magnifique, tout simplement.

J'ai failli l'acheter plusieurs fois, mais j'avoue que je me demandais s'il avait bien vieilli. Si j'en crois ton message, c'est le cas.

Oh oui, il a très très bien vieilli. Alan Parker y mitonne des plans magnifiques (ah, c'est sûr que ça en pète, par contre ; intégristes de la sobriété réfractaires à toute symbolique, passez votre chemin ! ), et une ambience super bien foutue. Mickey Rourke y est phénoménal (et j'aurais jamais cru dire ça un jour...).

exellent film !

le seul problème du film c'est -SPOILER-

c'est l'ambiance du film qui joue pour beaucoup, l'histoire se déroule en Louisiane, ambiance moite donc, Rourke ne se change jamais et se dégrade tout le long du film...Charlotte Rampling y joue à merveille.

De Niro ? Sans commentaire c'est la classe.

Je l'ai vu 7 ou 8 fois ado et je me souviens qu'un de mes potes avait flippé en rentrant chez lui le soir après l'avoir vu .

Mais le personnage qui fait mal c'est quand même elle, mais faut le voir pour comprendre :



(Lisa Bonet)

Bon film effectivement, qui n'a pas franchement vieilli (je l'ai vu pour la première fois il n'y a pas si longtemps, et il tient la route pour son âge). Le seul problème, la chute finale prévisible à des kilomètres (enfin perso, je l'avais devinée principalement dès le début... Il y a quelques subtilités que je n'avais pas vu venir comme



Mais bon, ebon film tout de même.

A noter qu'il est disponible en DVD Collector chez Studio Canal:

@yatta man (spoiler) :

Ca non (j'avoue que je m'en rappelais même pas), mais comme je dis j'avais pas tout deviné.

Mais par contre le fait que



Faudrait que je le revoie.

J'ai failli le regarder à la TV, mais la VF donne à Rourke une telle voix pleurnicharde que j'ai abandonné après dix minutes...

Alan parker disait que la présence de De Niro avait donné un tel coup de fouet a Rourke, et sa présence charismatique pesait tellement sur lui que Rourke a livré la son meilleur jeu d'acteur en sortant toutes ses tripes pour tenir le pavé face aux (trop) rares interventions du Bob.

Faut dire ... qu'il est particulièrement grandiose dans ce rôle.

C'est clairement dans ce film que M. Rourke est le plus grand de toute sa carrière.

Je me recogne ce film de temps a autre. Comme la planète des singes ou Usual Suspect, ce film n'est jamais le même que lors du premier visionnage ... mais son ambiance est vraiment trop bonne.

Voulez vous un œuf monsieur Angel ?

c'est ce que j'avais compris tout de suite parce que:



en revanche je suis sorti de la projection avec pas mal d'interrogations, car le scénar est plutôt touffu.

pour les amateurs de blues, on peut aussi signaler la présence de Brownie Mc Ghee, musicien plus connu comme partenaire de Sonny Terry avec qui ils ont fait un duo guitare/harmonica pendant de longues années, qui tient un petit rôle et qui a composé une chanson de la BO.

également d'Alan Parker j'avais beaucoup aimé Birdy

Bon allez pitit déterrage.

2nd fois que je vois le film. Comme Yatta-Man, j'avais vu venir la fin à des kilomètres (Angel et le chanteur qui sont la même personne, mais aussi le fait que De Niro soit le diable). Mais je suis convaincu qu'Allan Parker voulait que ce soit ainsi (les nombreux flashbacks laissant supposer une double personnalité. En effet Rourke affirme ne pas avoir participé à des défilés militaires après sa démobilosation pourtant il s'en remémore un). Je crois que cela fait mieux passer la pillule.
Et je pense que le fait de soupçonner la fin, mais de ne pas trop y croire (un peu comme le personnage de Rourke au début, on pense que c'est trop gros) la rend encore plus flippante. C'est pas compliqué, même au second visionnage, j'ai autant si ce n'est encore plus la chair de poule qu'au premier. Jamais un film (la fin surtout) ne m'a autant fait flipper. Parker arrive à nous faire gober une histoire abra-cadabrantesque, avec une trame absolument illogique (pourquoi de Niro se casserait le cul à lui faire retrouver la chanteur et assassiner tous ses proches) et en plus à nous foutre les jetons. Là je dis chapeau.

Parce que c'est le diable ! Il est machiavélique !

A noter que la première fois que je l'ai vu, le magazine télé dévoilait la fin! je pense effectivement que c'est plutôt le chemin pour y arriver que le "final" lui-même qui est important.

A mon sens, le seul film qui rende aussi bien hommage à l'esprit diabolique !

C'est vrai que quand De Niro donne son nom, ça le fait tout de suite.

Mais que ce qui compte avant tout, c'est l'ambiance poisseuse, lourde et malsaine qui accompagne Rourke. Et la fin, mon dieu... Ces dernières images de Rourke... Je le revois toujours avec autant de plaisir.

Et puis, Lisa Bonet...

Vous m'en avez donné envie, je l'ai revu.

Très beau film, jolie photo, De Niro Deniresque (on comprend quand même assez vite qui se cache derrière cette barbichette, mais comme dit plus haut, dans ce film c'est moins le fin mot de l'histoire que le chemin qui conduit au fin mot de l'histoire qui importe...), et Rourke est plus beau que jamais en loser embarqué dans une ultime galère. Et of course, Lisa Bonet (aïe !).

Pour un film qui approche son 1/4 de siècle, enfant des années 80 agonisantes, il n'est pas du tout daté, Parker a trouvé un bon compromis entre maniérisme et sobriété.

Vu pour la première fois hier et cette claque ! Ambiance de malade, acteurs au taquet, sentiment de malaise constant et le film a le mérite d'avoir très peu d'effets spéciaux (heureusement vu la gueule des 2-3 à la fin). Pour l'histoire, j'avais deviné certains éléments
De Niro, c'est le Diable ; Harry EST Johnny et a commis les meurtres ; il y a quelque chose de bizarre par rapport aux ventilateurs

mais d'autres m'ont complètement tourneboulé. La fin est incroyable.
Sinon, pour la petite histoire, Lisa Bonnet a été virée du Cosby Show après sa scène de sesque, , une scène d'ailleurs qui reste une des plus cauchemardesques du film, où la sensualité et la moiteur laissent place à des flots de sang et à la "tentative" d'étranglement, qui est en fin de compte bien plus atroce.

Par contre, pourriez-vous me confirmer que
la femme tout en noir au visage voilé que l'on croise à plusieurs reprises est La Mort.