. . J'ai une demande bien particulière à formuler. Ayant constaté que bien souvent un film n'est rien d'autre que le terrain sur lequel viennent s'épanouir les plus hilarantes chroniques, c'est-à-dire qu'un film donnant un plaisir mitigé au visionnage peut néanmoins donner naissance à de petits chef-d'oeuvres littéraires, et flairant que
Ni pour ni contre bien au contraire pourrait fort bien être de ces films-là, j'en appelle à le chroniquer sans pourtant me sentir apte à le faire.
. . Tout au plus je lancerai quelques pistes de chroniquage comme des os moelleux à des daube-mans aux plumes aiguisées afin qu'ils s'en délectent. La pire scène est dans la rue, sur les Champs-Elysées je crois, lorsqu'un quidam demande une cigarette à la personne féminine principale juste après qu'elle ait été adoptée par le gang tout bidon, et que le leader de ce gang subitement frappe ce quidam ; quelle bien mauvaise copie de la scène des
Goodfellas (les Affranchis) dans laquelle Ray Liotta frappe violemment à la tête le voisin d'en face de sa chérie !
. . L'assaut nocturne du dépôt d'argent est visuellement copié sur Michael Mann, et il y a quelque chose qui m'a fait tiquer au sujet de la raison pour laquelle les criminels décident d'abattre le directeur du dépôt.
. . Globalement le jeu des acteurs n'est pas convaincant non plus.
. . Je serai donc très heureux d'avoir à lire quelque chose de bien drôle au sujet de ce film que je place dans les nanars. Cela est méchant de ma part, mais pour moi le réalisateur a cherché à jouer dans la cour des grands sans en avoir l'étoffe.
