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C'te claque.

Techniquement parlant c'est beau ... très, avec une animation nickel comme il faut. Les couleurs sont pétillantes et adaptée au nom de ce dessin animé.

Les plans sont fluides, inventifs et parfois surprenant ... le tout s'enchaine comme dans un rêve, ça tombe bien c'est le théme.


Le seul hic pour la technique c'est parfois une 3D mal intégrée à l'ensemble ... mais c'est juste histoire de chipoter un peux ^-^



Pour ce qui est du scénario c'est du lourd, une anticipation (histoire que les réfractaires de la SF puissent suivre). Dans un futur proche une équipe scientifique met au point un appareil permettant d'enregistrer les rêves et ce qui permet de développer une nouvelle thérapie psy. Sauf qu'un jour, un terroriste se met à pirater les rêves ...
Bien sur c'est un peut léger raconté comme ça mais ce n'est qu'un début.

Je n'ai qu'une envi c'est de le revoir.

Je crois que c'est le plus barré de Satoshi Kon. C'est encore une réussite.

Ce flim est une pure merveille, totalement en accord avec son thème par son côté onirique. La parade est de toute beauté. La bande-son me fait triper. Le scénario est excellent. J'adore les multiples références aux contes et aux légendes.Et je suis amoureux de Paprika.


Je l'ai vu au ciné et j'en suis sorti avec un sourire niais scotché au visage. J'ai le dvd depuis peu et je l'ai maté 3 fois en 2 semaines.

ça tourne un peu au nawak assumé sur la fin, mais bizarrement, ça rend bien. et les concpets visuels sont hallucinants !

Quitte à me répéter: Satoshi Kon is a God, et il n'est que trop peu cité comme référence dans l'animation Japonaise.

Je me souviens être allé le voir au cinéma avec ma copine. On décide d'aller au ciné mais rien ne m'emballé vraiment, puis on passe devant un petit cine ou ca pase, je ne connaissait absolument pas, on se décide pour ca et franchement je crois que c'est une des place de ciné que j'ai le plus apprecier de payer. Un très bonne surprise.



Pas mieux

De mémoire j'avais bien aimé mais moins que les autres Satoshi Kon vus.

Kon a vus

Attention, déterrage de topic !!!!!!

Vu ce soir, et j'ai vraiment beaucoup aimé. J'avais un peu peur car j'ai vu tous les satoshi kon (même paranoid agent, et même les scénarios pour memories et cowboy bebop), et j'avais entendu dire que ça tournait en rond.

Effectivement, comme dans millenium actress, perfect blue, et paranoia agent, le film tourne entièrement autour de la notion de représentation et de point de vue. L'aspect onirique du film en rajoute encore : non seulement on voit un point de vue, mais qu'on ne comprend pas, et que les personnages même ne comprennent pas.

Thématiquement donc, rien de foncièrement nouveau, mais la vivacité du film concentré en 1h20, fait qu'on adhère complètement à la folie visuelle.

J'aimerais bien savoir ce qu'en a pensé Kobal.

Sinon, pendant le film, j'ai beaucoup pensé à la scène de veille éternelle dans le premier volume de Sandman, et je me dis que Kon serait vraiment un réalisateur parfait pour adapter cette bande-dessinée.

Edit : il serait bon aussi pour adapter l'ascension du haut mal de David B. Mais il a aussi le droit de faire des films pas baisés de la tête, Tokyo Godfathers, c'est génial. Quand on pense qu'il fait ses films avec quasiment pas de budget (3 millions de dollar à peu près), c'est fou fou fou.

Kobal a beaucoup aimé le film, mais il risque malheureusement de décevoir ses fans en ne pouvant leur proposer tout de go une lecture psychiatique forcenée.
Quoiqu'il en soit, tout ce que j'ai vu de Kon est d'une grande richesse à penser et je garde en tête l'idée de pouvoir proposer un de ses métrages dans les séances cinés que l'on se fait entre internes.

Quatrième et ultime long métrage de Satoshi Kon et un film complétement dingue ! On retrouve le thème cher à l'auteur de la frontière plus ou moins fine entre la réalité et la fiction. Il rapproche au détour d'une réplique les rêves et le cinéma, comparant les phases oniriques du sommeil à la réalisation inconsciente de petits films, d'où cette sous-intrigue avec le flic qui fait toujours le même rêve très cinématographique (c'est Wes Craven qui disait s'être régulièrement inspiré de ses rêves et cauchemars pour écrire ses films). En tous cas, l'intrigue principale avec cet instrument permettant de s'introduire dans les rêves et, éventuellement, les manipuler est incroyablement plus inventive et surprenante qu'INCEPTION sorti plus tard. Le film de Christopher Nolan est même pâlichon à coté tant PAPRIKA est truffé de coups de folie visuels avec toujours cet art maitrisé de la mise en abyme (le gars qui rêve qu'il visionne un rêve sur un écran de cinéma avant d'y pénétrer lui-même !). Techniquement, c'est sublime, il y a plein de couleurs et la narration est d'une fluidité à toute épreuve. Ceci sans oublier la bande-son électronique géniale qui me fait dresser les poils sur les bras à chaque fois (des quatre films de Kon, c'est celui qui a la musique la plus marquante).