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C'est pour ça que c'est une mauvaise idée d'adapter des jeux vidéos. Même de grands jeux comme Deus Ex ou Metal Gear, qui ont des scénarios parfait pour des jeux vidéos, risqueraient fortement de tourner au navet sur grand écran.

Ben disons qu'il y a des limite, que l'on prenne des liberté avec le scénar parce que celui de base est maigrichon c'est une chose. Mais que l'on ponde un truc qui n'a plus grand chose a voir avec les bases en est une autres.

Un bon exemple est Street fighter :

Le film d'animation prend quelque liberté pour éttofé l'histoire et le background, mais se montre respectueux du matériaux d'origine.
Le film live part complétement dans l'idée de tout réécrire pour donner un truc qui n'a plus rien a voir.

Après la qualité d'adaptation n'est pas forcément lié a la qualité du film. Le premier Resident Evil ne respecte en quasiment rien le jeu, mais ça reste une série B regardable.
Le second reprend plus d'élément du jeu, mais c'est vraiment un mauvais film.





Je suis pas d'accord, si on part de ce principe, on adapte plus rien. On ne tente plus rien a ce niveau.
Même si la plupart des adaptation sont des navet/nanar, on peu se retrouver avec des bonne surprise, pas forcément des chez d'oeuvre, mais des films encourageant qui montre que, oui, une bonne adaptation est possible (Silent Hill, DOA, le premier Mortal Kombat...)

Johnny n'a pas tort à propos du scénar' des JV. Le problème, c'est qu'ils s'inspirent déjà du cinéma:
exemple, Mass Effect qui est vraiment excellent a de multiples références cinématographiques, mais sur un grand écran on dirait que c'est pompé sur SW (pouvoirs biotiques ressemblant à ceux de la Force), Battlestar Galactica (guerre des Geths contre leurs créateurs: les Quariens), Matrix (les Moissonneurs), etc... et donc ça le ferait moins.
Ou alors Max Payne qui a déjà été "adapté" au ciné avec Payback, et qui est paradoxalement plus fidèle que l'adaptation officielle du jeu.
Et toute adaptation d'un RPG médiéval-fantastique a de fortes chances de passer pour un sous-Seigneur des Anneaux, à moins que ce soit nickel chrome (on verra ce que ça va donner pour Warcraft, mais je suis doute).

Mais c'est vrai que parfois on a de bonnes surprises: le premier Mortal Kombat et Silent Hill ne sont pas mauvais, et bien sympathiques.

Hmmm, voyons voir :

- Des zombies, humains et canins, victimes d'un virus;
- Une équipe d'élite coincée dans une installation piégée;
- Une femme en robe rouge qui fait des acrobaties en talons hauts;
- Un boss de la fin;
- Un compte à rebours;
- Une mégacorporation machiavélique...

Ils ont changé les noms des personnages, certes, mais ça demeure très fidèle à la franchise, sans oublier les nombreux clins d'oeil aux jeux.

À l'inverse, je ne dirais pas non à une adaptation animée de Metal Gear réalisée par Kojima lui-même, étant donné que les cinématiques constituent le gros point fort de la franchise. En revanche, pour ce qui est de l'adaptation live, les fans ont pu avoir un avant-goût de la chose avec le long-métrage amateur Philanthropy.

Pour Silent Hill, il faut bien voir que c'est une exception, un OVNI. On n'est déjà pratiquement plus dans le jeu vidéo, on est passé à autre chose. Gans l'a bien vu et il a eu l'intelligence de vouloir adapter cet "autre chose". Réussi ou non...

Mais pour le reste, il n'y a qu'une superficialité.

A la fin des années 90, pour attirer le grand public, et profitant de la 3D, le jeu vidéo a voulu absolument ressembler à des films, et surtout à des films hollywoodiens. "Ressemblance": effectivement les jeux font semblant d'être des films. Quitte à supprimer... le jeu. D'où de très mauvaises expériences personnelles comme la fin de Call of Duty 4 (le jeu dure déjà 4 heures, mais la fin est un foutage de gueule et un doigt levé haut et fort en direction du vidéoludisme) ou bien Fahrenheit dont je n'ai jamais compris qu'on l'ait acclamé.

Le problème c'est que Hollywood a cru que les jeux étaient désormais des films. Ce rapprochement de mauvais aloi entre médias, à but purement publicitaire, a donné des croisements qui ignorent complètement la structure profonde de chacun d'eux.

Exemple: Hollywood déteste le vide. Un film d'action doit être speedé, clippé. Or un jeu vidéo se déroule rarement à 100 à l'heure, sauf si on met le joueur sur des rails (comme CoD justement), et alors ça n'est plus un jeu. Le joueur doit pouvoir prendre son temps, faire des pauses, avoir des respirations pour voir l'univers où il se trouve, réfléchir pour trouver la solution. Sinon il n'y a pas de challenge et donc pas de jeu vidéo. Voilà pourquoi l'adaptation de Tomb Raider est un échec. Hollywood n'a voulu le penser que comme un produit formaté où on avance le plus vite possible (on ne met pas De Bont à la réal par hasard) alors que le jeu est un jeu d'adresse et d'énigmes (avec très peu de scénar). On s'y reprend à plusieurs fois, on se balade dans des caves, on observe autour de soi. On prend son temps. Je n'ai joué qu'au 1 mais c'est pas le genre de jeu où on avance tout droit. L'atout n°1 de TR, c'est pas l'action, c'est l'environnement, le level design. Il aurait fallu faire un film d'ambiance. Inconcevable pour des décideurs financiers qui s'imaginent s'adresser à un public de 12-15 ans aux goûts monolithiques !

Ça, c'est drôle, je n'ai jamais vu de problèmes avec les adaptations de Tomb Raider; deux films d'aventure divertissants et sans (trop) grande prétention, avec moult cascades réussies, Jolie (haha) héroïne et « scénario » assez fidèle à l'esprit des jeux. Pas très profonds, certes, mais pas plus cons ou moins originaux qu'un Indiana Jones. Dans tous les cas, on est loin d'un Max Payne et d'un DooM complètement dénaturés ou encore d'un Super Mario Bros en plein trip Jak II avant l'heure.

Qui sait, peut-être que si Spielberg et Lucas avaient mis leur nom sur l'affiche, même à titre symbolique, les gens auraient moins fait leur fine bouche.

Dingue qu'un film Uwe Boll puisse susciter un tel débat !!!

Mais pour ajouter mon grain de sable, j'ajouterais que maintenant tous les "actioners" hollywoodiens inclus des images de synthèses et autres trucages numériques. Ce qui renforce encore, je pense, ce côté "film-jeu vidéo" et la confusion avec les "jeux vidéo-film".

Adapter un jeu vidéo, ce n'est pas plus bête qu'adapter une BD, un livre, voir une série télé. C'est juste une histoire, là encore, de talent. Et un bon sens de la trahison (il y en aura forcément).

Et ça, Uwe Boll, et bin, y s'en fout. Il se branlotte derrière sa caméra et fait "son" film. Sans trop se demander s'il y aura des gens dans la salle de cinéma. Encore que... Ils sortent en salle les films de M'sieur Boll...?

Uwe Boll en plein retour à ses premiers amours : l'adaptation de jeu vidéo. Un exercice à l'intérêt vite limité pour un film plutôt nul qui se contente d'aligner les poncifs du genre : Uko Kier en scientifique psychopathe amateur de peinture et de musique classique (bon, en vrai, il a un faux air de Olivier Baroux, non ?), Til Schweiger en héros qui surjoue le cool badass (sans jamais y arriver), Emmanuelle Vaugier en journaliste pseudo-power girl qui en tombe immédiatement amoureuse pour devenir la princesse à libérer, la scène de sexe de survenue improbable, les créatures débilement indestructibles (mais à la vulnérabilité tout aussi débile)... Et même un caméo inutile de 30 secondes de Michael Paré ! N'en jetez plus !

La réalisation est acceptable, avec un montage très cut qui fait illusion, mais reste sans âme. Le script n'est pas très cohérent malgré sa simplicité (pourquoi les super soldats ne s'entretuent pas alors qu'ils sont supposés incontrôlables ? Pourquoi les mercenaires ne se rebellent pas quand la bras droit de Kier bute gratos leur chef ?). Bref, c'est torché sans passion par un Uwe Boll indifférent, dont les seules pattes d'auteur sont la beauferie du héros qui demande régulièrement à sa partenaire une note pour ses performances sexuelles, et le sidekick bouffon et obèse qui apporte avec lui ses grimaces cabotines insupportables et ses gags de sandwichs. De l'Art et du cochon.

Pas le Uwe Boll le plus dégueulasse mais ça reste pas ouf du tout surtout comparer au jeu ...

C'est typiquement le genre de film sur lequel tu vas tomber en zappant au hasard sur une chaine de la TNT : une série B pas terrible du tout, totalement oubliable mais qui peut se regarder si tu réduis ton niveau d'exigence au minimum et que tu n'as pas mieux à faire.

Concernant l'ami Uwe Boll il a reconnu depuis qu'il n'avait fait des adaptations de jeu vidéo que par pure considération commerciale, on s'en serait douter ...