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En France, Mme Souza élève son petit-fils, Champion, jeune garçon triste et orphelin.
Pour distraire Champion, sa grand-mère lui achète d'abord un chien, Bruno. Ensuite, comme le chien ne parvient pas à le dérider, elle lui achète un train électrique. Peine perdue, le garçon est toujours aussi mélancolique.
Finalement, en rangeant la chambre de Champion, Madame Souza découvre un livre avec des photos de cyclistes. Elle décide donc de lui acheter un tricycle et, l'enfant se révélant enfin passionné par quelque chose, après quelques années d'entraînement, il concourt sur les routes du Tour de France.
Néanmoins, Champion se retrouve à la traîne, épuisé, et se fait enlever par de mystérieux hommes tout de noir vêtus qui l'emmènent, ainsi que deux autres concurrents, de l'autre côté de l'Atlantique. Sa grand-mère affrontera vents et marées pour le secourir, aidée en cela de trois femmes farfelues, les Triplettes de Belleville...

Je l'ai vu il y a peu. J'en avais entendu beaucoup de bien, mais je partais sur un a priori négatif, dû sans doute à l'origine française du film (ben oui... ). Je m'attendais sans doute à un film d'animation chiant et prétentieux, ou alors cucul à mort, plein d'effets chics, enfin, la version dessin animée d'Amélie Poulain, en gros.



Mais point du tout. D'abord rebutée par la qualité médiocre de l'animation de la première scène, que j'avais en plus déjà vue, je fis la moue. En fait, cette scène n'a pas grand chose à voir avec le reste du film, qui est vraiment beau. L'animation est superbe, riche en détails, elle possède un vrai relief, une vraie empreinte. L'histoire est belle aussi, tout en simplicité, amour et humour, sans quasiment aucun dialogue, mais portée par une musique au swing entêtant. Tous les personnages sont attachants (mention spéciale à Bruno le ouaf), et la caricature, autant de la France que des Etats-Unis, fait plutôt dans l'hommage pittoresque.
En fait, ce film est terriblement modeste, ce qui le rend d'autant plus beau.

Seul gros point négatif : la chanson des Triplettes adaptée par -M-, assez lamentable, ça gâche totalement la magie du film.

Swinging Belleville rendez-vous
Marathon dancing toum dilou....

J'ai pas aimé, je me suis fait chier comme rarement.

Ben.. j'ai bien aimé.

Mais faut être en condition, et une fois m'a suffi.

Ah c'est sûr que c'est pas de l'action-anime à la Disney ! Faut aimer la poésie.

Cela étant, j'ai beau détester le cinéma d'auteur (pour l'ennui), j'ai accroché à celui-ci. Le message est plutôt positif et doucement décalé, ça parle pas d'un dépressif quadra bobo dont le couple bat de l'aile, c'est plus facile à assimiler, du coup. Pas de dialogues, mais jolie musique et animation très expressive. Deux fois, p'têt pas, quand même...

Pas accroché, pour une histoire de conditions aussi...

Dans un grand cinéma parisien, entouré par des gens venus voir le film dont tout le monde disait qu'il était extraordinaire, formidable, plein d'imagination, d'humour et de poésie...

Du coup, une salle où retentissaient les rires forcés ("regardez tous combien je trouve ce film formidable") à la moindre petite trouvaille, où les commentaires fusaient ("ah, ça nous change de ces NAVETS américains, ma bonne dame"), sans parler de ceux venus montrer à quel point ils étaient hermétiques à l'engouement populaire ("Pffff" et puis, à la sortie : "eh bien, non, je n'ai pas aimé ! je ne suis pas de ceux qui se laissent embobinés par les critiques élogieuses, je suis un libre penseur, moi...").

J'exagère peut-être un peu mais la séance fut éprouvante...

J'ai bien aimé.

Sans doute un des pires films "d'animation" que j'ai vu .

C'était pendant la Nuit de l'Animation 2005 à Lille (j'avais déjà vu des extraits bien avant ça, mais ça m'avait déjà pas donné envie de le voir) . J'ai rarement vu autant de gens s'endormir devant un DA (moi inclus), et pourtant je suis plutôt ouvert niveau animation (tant qu'on me demande pas de regarder un disney ) . Là le film m'a paru durer quatre bonnes heures tellement je l'ai trouvé poussif et chiant, et le scénar était trop capillotracté pour être honnête . J'avais pas aimé du tout le style graphique non plus, accessoirement .

Mais bon après c'est une question de goûts .



Non tu exagères pas j'en avais des suées au fil de la projection, entre deux piquages du nez