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| Stalker - Andrei Tarkovski - 1979 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=15261 |
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| Auteur: | Spoon [ 14 Mai 2008 17:50 ] |
| Sujet du message: | Stalker - Andrei Tarkovski - 1979 |
Stalker - Andrei Tarkovski - 1979 http://www.imdb.com/title/tt0079944/ http://fr.youtube.com/watch?v=Rk1PxpZ-h ... re=related http://fr.youtube.com/watch?v=QQYrR4Sto ... re=related
Dans une zone dévastée par un cataclysme indéterminé se trouve la "chambre" ou tous les souhaits peuvent être réalisés. Un écrivain et un professeur y sont conduit à travers la zone par le "stalker" un guide, un passeur. Un film d'une grande puissance évocatrice, qui ne s'aborde pas facilement. C'est une quête quasi-métaphysique de ces trois hommes dans un no-man's-land qui fait penser à Tchernobil. Le film comme toute l'oeuvre de Tarkovski est profondément spirituelle marqué par l'Orthodoxie et une sorte de panthéisme naturaliste, une sorte d'antidote aux délires matérialistes du régime soviètique qui le conduisirent finalement à l'éxil. Les images sont d'une beauté fantastique et le film se regarde presque comme une peinture. ![]()
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| Auteur: | Captain Beyond [ 14 Mai 2008 21:39 ] |
| Sujet du message: | |
UNE MERVEILLE ABSOLUE! Tout est d'une beauté fantastique dans cette oeuvre véritablement habitée par la grâce, tant chaque plan est à la fois limpide et profond: on n'en finit pas de rêver sur ces images d'un autre monde, évoqué avec la plus grande économie de moyens (passage du noir et blanc à la couleur,...) et fertiles en scènes inoubliables : l'avancée dans la Zone, le chien visiteur, le plan final. 3 heures et pas une seconde d'ennui ce qui reste un tour de force pour un film métaphysique. Il faut être Russe pour relever un pareil défi. |
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| Auteur: | Alcatel [ 15 Mai 2008 10:51 ] |
| Sujet du message: | |
Faudra que je le revoie. |
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| Auteur: | Siry [ 28 Juil 2011 19:32 ] |
| Sujet du message: | Re: Stalker - Andrei Tarkovski - 1979 |
Découvert il y a quelques semaines ce monument considéré comme une référence absolue, j'ai reçu ma claque pour le reste de la semaine. De toute façon, les films posés, qu'ils soient longs et lents, dès qu'il y a une ambiance assez particulière qui est diffusée je pourrais admirer très longtemps. Et pas de déception pour celui-la, que ce soit pour l'URSS terne, triste et quasi vide ou pour la Zone avec ses dangers invisibles et son tunnel glauque, on croirait tout ça sorti d'un autre monde qui n'appartient qu'au film. La scène avec les dunes de sable et ce mystérieux oiseau qui disparaît en plein vol. Plus on avance dans le film et plus on est plongé dedans, comme si le temps se ralentissait de plus en plus et pour l'avoir vu dans une salle de ciné, au milieu des sièges tous remplis, j'avais vraiment l'impression que tout le monde s'effaçait au fur et à mesure pour avoir l'impression d'être vraiment tout seul. Rarement ressenti cet effet bizarre, quand le film est fini et que les lumières se rallument, que l'on se souvient que l'on était dans une salle de ciné. |
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| Auteur: | Buck Banzai [ 24 Juin 2022 20:53 ] |
| Sujet du message: | Re: Stalker - Andrei Tarkovski - 1979 |
![]() Ca faisait un moment que je voulais le voir celui-là... et j'ai été un petit peu déçu. Je savais à quoi m'attendre, que ça n'allait pas être un blockbuster à l'américaine et qu'on est clairement dans le film d'auteur (russe de surcroit). Je n'arrive pas à le classer dans le genre "science-fiction" comme certains sites le font : la nature de cette fameuse "Zone" ne dépend en fait que du regard de celui qui la visite (les trois protagonistes auront rapidement une opinion différente de ce même lieu). On comprend le propos du cinéaste concernant le matérialisme total de ses compatriotes (forgé par des décennies d'athéisme d'Etat en Union Soviétique) mais, vu sa réputation, je m'attendais à quelques chose de plus surprenant, plus envoûtant (même si le concept éveille la curiosité). Je ne sais pas, je n'ai pas réussi à rentrer complétement dans cet univers. Même pas à cause de sa durée ou de sa sobriété visuelle, mais plus je pense à cause des partis pris de narration volontairement "auteurisantes" : très peu de plans larges, une caméra volontairement statique avec des plans à rallonge et quelques images symboliques assez grossières pour appuyer le coté philosophique de l'oeuvre (qui est pourtant explicité via les dialogues dans la dernière partie du métrage). Cétait intéressant à découvrir mais je n'ai pas été transporté et je retourne apprécier des histoires de morts-vivants venus de l'espace affrontant des ninjas dans un futur post-apocalyptique (c'est plus de mon niveau). |
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