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El Topo. Film culte, violent et allégorique, écrit, tourné et interprété par Alexandro Jodorowsky, raconte le voyage du pistolero El Topo à travers un désert sans nom, à la recherche des quatre maîtres du révolver afin de les vaincre en combat singulier. Souvent interprété comme une métaphore de l'Ancien et Nouveau Testament, les quatre maîtres représenteraient les quatre grands prophètes de l'Ancien Testament (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel) et El Topo, Jésus Christ.







Le film a été remasterisé et un DVD avec quelques bonus est sorti en 2007.

Le film qui a inspiré No More Heroes, le jeu vidéo.
Voilà c'était mes deux centimes. Je l'ai pas vu mais j'irai le chercher à présent. D'ailleurs, je n'en connaissais jusqu'alors que son affiche sur Wikipedia, très énigmatique :

Un film qui m'avait laissé un souvenir curieux.

Riche, fou, mystique, foisonnant, emberlucoquant même ! On sort du film en se disant " J'ai vu quelque chose de particuler ! "

Mais l'avoir vu une fois m'a suffit, pas envie de le revoir avant longtemps ou alors sous l'effet de substance psychotropes.

Moi, ce qui m'a beaucoup marqué (et inspiré un certain dégoût) c'est la scène des vieilles rombières lascives qui se font tripoter par l'esclave noir. (Voir caps plus haut). Ces vielles bourgeoise, vieilles tartes perverses totalement imbaisables (elles en sont d'ailleurs frustrées, soit dit en passant) sont à vomir. (Dommage : il n'y a plus l'émoticone qui dégueule. Je l'aurais mis.)

Ça a l'air très étrange, effectivement (le type avec la barbe blonde nanarde)... Sur le Web, j'ai lu des comparaisons entre ce film et Le Grand Silence, le chef-d'oeuvre de Sergio Corbucci, comme quoi il s'agit de deux Westerns assez atypiques et qui finissent très mal. Qu'en est-il exactement?

le terme "nanar" est à proscrire quand on parle d'El Topo
ça n'a pas grand chose à voir avec le Grand Silence, ni avec aucun autre western qui l'a précédé. c'est du pur ciné indépendant, surréaliste et ésotérique. et l'histoire du film est aussi intéressante que le film en lui-même.

si je peux te donner conseil, évite de t'informer avant de le voir : tu te gacherais une vraie découverte

+ 1

La comparaison avec Le Grand Silence porte davantage sur le côté subversif de la bête que sur le film en tant que tel. De toute façon, je ne pense pas qu'il y ait de neige dans le désert mexicain.

Enfin, merci pour le conseil, même si je ne compte pas le suivre : beaucoup de mes plus belles découvertes cinématographiques, je les ai fait après m'être renseigné en conséquence. Et ce que je lis à propos d'El Topo m'intéresse, alors...

Je l'avais vu au ciné lors de la resortie des bobines de Jodorowski, et j'avais surtout apprécié la 1ère moitié, western complètement ouf. Moins fan de la 2ème moitié où Jodo nous joue son troubadour des rues avec ses acolytes difformes. Mais bon, j'avais enchainé La Montagne Sacrée le même soir (une purée de grosse tuerie qui m'a marqué au fer rouge), ça faisait p'têt trop.

Bon à mon tour de faire mon topo sur El Topo (désolé).

Ben en fait je vais dire pareil que Kobal. J'ai bien accroché sur la 1ere moitié, la seconde beaucoup moins. Bon faut dire je m'attendais à un western de type "spaghetti" assez classique, pas à un film d'auteur conceptuel qui fait mal à la tête quand tu le regardes (le western-tortellini, celui qui te tort la tête dans tous les sens quand tu le regardes ). La 1ere partie est plus western, c'est sans doute pour ça que je l'ai préférée. Mais faut avouer que le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (hormis peut-être la scène du massacre des nains difformes). C'est vraiment trop barré (pas barré dans le sens comique du terme mais dans le sens décalé) pour moi, Jodorowsky (réalisateur + acteur principal si je me souviens bien) sort trop des sentiers battus. Je sais pas à quoi il se shootait à l'époque mais c'était de la bonne. Et j'ai trouvé les allusions à la Bible aussi grosse qu'une montagne... sacrée (re-désolé).

il y a de nombreuses allusions à la bible mais aussi au soufisme et aux philosophies orientales : c'est une suraccumulation de symboles totalement voulue, il forcera encore plus le trait sur La Montagne Sacrée où tout n'est plus que symbole.
de plus, sur un autre niveau de lecture, on peut voir une réflexion sur le cinéma, ses artifices et l'underground...
je comprends tout à fait qu'on le trouve assez indigeste, surtout dans sa 2e partie cathartique, pour ma part c'est l'un des films qui m'inspire le plus profond respect, tant par sa forme (eu égard aux moyens à disposition), par son contenu, que par sa place à part.

Il est vrai que j'avais trouvé la 2e partie un peu longue. Je me suis même demandé un moment si c'était le même film que je voyais. Mais c'est tellement bourré de symboles, de références mystiques et ésotériques qu'on sort assez marqué par ce film.

Film fabuleux! J'ai vraiment adoré!

Détail inutile mais qui me fait tripper bizarrement: c'est le fils de Jodorowsky qui joue le rôle du petit garçon qui doit enterrer le portrait de sa mère décédée.... et ce portrait est celui de sa vraie mère IRL!

c'est aussi son vrai nounours....

Quand au fait de prendre des drogues... jodo disait, qu'il n'en a jamais pris pour ce film.... la premiere fois qu'il en a pris c'est quand il est allé vendre le film aux USA, et que t'avais des bandes de hippies qui débarquaient a chaque projection.... enfin hein c'est pas verifiable

Jodorowsky adore entretenir son personnage et brouiller les pistes en racontant tout et son contraire, il vaut mieux ne rien prendre au pied de la lettre.
je me souviens d'une longue entrevue où il partait complètement en vrille, par exemple voici son interprétation des cure-dents qui constituent les sculptures du 2e maitre du désert :

l'itw où il part en vrille tu parles de celle là ?

http://www.youtube.com/watch?v=qtgF8OZyYXA

Bon. J'ai vu la chose. Maintenant, je serais vraiment mais vraiment curieux de connaître vos raisons pourquoi on ne peut pas considérer ce film comme nanar, même volontaire. Parce que, oui, c'est bien beau, l'ésotérisme, mais à peu près tout ce qu'on peut trouver nanar dans un film (gore à rabais, plans nichons, homoérotisme à fond, costumes ridicules, bruitages absurdes, sbires ultra-cabotins, faux raccords, scènes tout bonnement incompréhensibles) se trouve dans El Topo. À croire que le surréalisme est un euphémisme pour « nanar »...

Mais pour être bien honnête, contrairement à la plupart d'entre vous, j'ai bien mieux aimé la seconde partie du film, beaucoup plus cohérente, compréhensible et engageante au final, en plus d'être sacrément satirique (la messe avec le pistolet), que la première, complétement débile et sans queue ni tête. À partir du moment où El Topo abandonne son protégé (fils?), Jodorowsky aurait tout aussi bien pu passer à la seconde partie, franchement plus intéressante qu'un interminable trip ésotérique dans le désert ponctué de quelques duels mous avec des hippies tout droit sortis d'un Metal Gear Solid.

Et mention également à Jodorowsky et son air hybride entre Christopher Lambert et Klaus Kinski!

voilà tu as tout compris



arf , il est juste un peu "enthousiaste", comme il le dit

je parlais de celle-ci :http://www.subcin.com/jod01.html

Dis voir Johnny, j'aimerais mieux te cerner : quelles sont tes références en matière de nanar ?