Une bande de quatre reporters, trois hommes et une femme, partent tourner dans l'Enfer Vert à la recherche de tribus cannibales. On ne retrouvera d'eux que leurs films.

Pour les morts d'animaux, c'est surtout pour accentuer le côté réaliste du film afin que les spectateurs en viennent à douter du fait que ce qu'ils regardent n'est que du cinéma.

La faute surtout à des scènes de meurtres hyper-réalistes (à tel point qu'il paraît que Deodato a été obligé de prouver que la scène du pal était truquée en expliquant le trucage et en allant rechercher l'actrice pour prouver qu'elle était bien vivante et éviter ainsi d'être mis en examen pour meurtre par la justice italienne)

Y'en a qui sont cons dans la justice italienne !

C'est surtout que çà fait peur: il a failli finir en taule pour çà (en plus, l'actrice en question était une figurante indienne et il n'a pas dû être facile de la retrouver)!

PS: je savais pas pour la figurante de la fille empalée (vraiment ultra bien foutu bravo pour les trucages), dans les bonus, ils disent que c'était de l'équipe du film je crois. Mais de toute façon, je crois qu'il n'y a que Deodatto qui a parlé du film, le reste a complètement disparu.

Tu dois confondre avec la scène où une indienne est tuée au cours d'un meurtre rituel (lors de la première rencontre entre les héros et les indiens). Aucune indigène n'avait accepté de jouer cette scène, donc c'est une membre italienne de l'équipe du film qui l' a faite. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est couverte de boue dans cette scène: pour masquer le fait que le rôle est joué par une blanche.

Pour la scène du pal, ils ont pris une indienne qui avait la capacité de savoir se tenir parfaitement immobile pendant des heures, ce qui donnait l'impression qu'elle était vraiment morte, je ne pense pas qu'elle avait un autre rôle dans ce tournage.

on en arrive à applaudir la mort des quatre reporters, tellement ceux-ci ont été ignobles avec les indigènes... Ils sont d'ailleurs limites antipathiques et suffisants, dénotant salement avec le décor et les tribus.

Ce film serait foutrement plus supportable, même les dépecages de petites bêtes mignonnes sans cette atroce bande sonore. Viol auditif.

Des connaissances m'avaient déjà briefé sur le film donc je n'ai pas eu l'élément de surprise qui m'aurait bien plus traumatisé sans doute . Donc tout le côté gore puait le plastique et le ketchup à mes yeux, rien de répugnant (bien que je déteste la viande rouge attention ). Seules les mises à mort avec les animaux m'ont forcé à détourner les yeux car je savais déjà que, elles, n'étaient pas simulées.

Franchement, dans tout le film, ça reste du gore pour montrer du gore enchaînant les scènes de boucherie sans réelle continuité. En bref, c'est du grand guignolesque un peu à la manière d'un slasher VHSien Freddy VI ou Jason 42. J'aurai vraiment eu peur si les personnages auraient été mieux écrits (leurs réactions sont à 90% grotesques et absolument pas crédible) ou l'interprétation des acteurs plus réalistes (à vous de choisir). La séquence du viol dans la boue me vient à l'esprit pour exprimer l'esprit nawak du scénario.

Le seul objectif du film reste finalement de seulement mettre le doute aux spectateurs sur la réalité des morts : animaux vraiment tués, la seconde "partie blair-witchienne" du film, la rumeur pour la fille empalée donnant lieu à une réelle investigation judiciaires etc... L'ennui c'est que là le côté cheap du film l'a considérablement vieilli dans les passages en villes , la lumière, la musique, même la gueule des acteur ressemble plutôt un érotique 70s d'RTL9 dès que ce n'est pas dans la jungle.

Puis aussi un léger relens colonialiste dans le propos du film.