Forum Nanarland.com :: Voir le sujet - La Nuit des Morts-Vivants - George Romero

Pennsylvanie. Pour des raisons d'abord inconnues (et expliquées plus tard au cours du film), de nombreuses personnes se transforment en zombies et dévorent ceux qui ont le malheur de les croiser. Une poignée de survivants se réfugient dans une maison, où ils devront passer la nuit en contenant l'assaut des zombies.

je sais pas vous, mais moi les films en noir et blanc ça a toujours insaturé chez moi un début de peur.

enfin je sais pas comment exprimer ça, mais la nuit des morts vivants colorisé ce serait pas aussi bien.

bah, il suffit de voir Nosferatu pour comprendre que la couleur ou le parlant n'est pas necessaire.

Je me demande ce que vaut la version de Tom Savini...

la musique de film d'horreur 80's, à base de clavier Bontempi, défonce les tympans les plus solides !

Sbel a écrit:

la musique de film d'horreur 80's, à base de clavier Bontempi, défonce les tympans les plus solides !

Les orgues Bontempi sont réservés aux bons tympans.

A part ça, je crois me rappeler que Romero avait dit qu'à l'époque, on avait surinterprété le message de son film mais que c'est ça qui lui avait vraiment fait découvrir tout le potentiel du zombie...

Auteur:	Mandraker [ 13 Août 2008 10:31 ]
Sujet du message:	La Nuit des Morts-Vivants - George Romero - 1968
... Et ben les morts reviennent sur Terre ! Citer: Pennsylvanie. Pour des raisons d'abord inconnues (et expliquées plus tard au cours du film), de nombreuses personnes se transforment en zombies et dévorent ceux qui ont le malheur de les croiser. Une poignée de survivants se réfugient dans une maison, où ils devront passer la nuit en contenant l'assaut des zombies. Un excellent film de siège inspiré de "Je suis une légende" avec des bons acteurs et une mise en scène proche du cinéma vérité. Avec également le talent qu'a Romero de mêler critique sociale (répression des contestataires, racisme, culpabilité du Vietnam, expérimentations nucléaires...) ce qui rend le film plus profond qu'un simple film d'horreur. C'est celui que j'aime le moins des Zombies de Romero (les autres sont plus divertissants) mais ça n'en est pas moins comme je l'ai dit un excellent film.

Auteur:	john matrix [ 13 Août 2008 11:10 ]
Sujet du message:
Yep! La fin m'a bien scotché! J'y connais pas grand chose en zombies mais j'ai l'impression que c'est celui-là qui a jeté les bases du genre non? du moins dans on ère moderne?

Auteur:	arkadin [ 20 Août 2008 22:14 ]
Sujet du message:
Ouaip! le film qui a créé le zombie moderne, celui qui est vraiment mort , qui bouffe de la chair vivante et qu'on ne peut arrêter qu'avec une bastos dans le crâne! Plus qu'un film culte, une oeuvre fondatrice ... même si Zombie est encore mieux!

Auteur:	sebcbien [ 21 Août 2008 9:23 ]
Sujet du message:
Personnellement j'attendais tellement de ce film que ça a quand même été une demi-déception, par contre la fin m'a bien troué le cul .

Auteur:	ganesh2 [ 15 Sep 2008 13:23 ]
Sujet du message:
je sais pas vous, mais moi les films en noir et blanc ça a toujours insaturé chez moi un début de peur. enfin je sais pas comment exprimer ça, mais la nuit des morts vivants colorisé ce serait pas aussi bien.

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Auteur:	hermanniwy [ 15 Sep 2008 14:00 ]
Sujet du message:
ganesh2 a écrit: je sais pas vous, mais moi les films en noir et blanc ça a toujours insaturé chez moi un début de peur. enfin je sais pas comment exprimer ça, mais la nuit des morts vivants colorisé ce serait pas aussi bien. Tout à fait d'accord. C'est beaucoup plus facile à mon sens d'installer une ambiance glauque et angoissante avec du noir et blanc (ou par définition la lumière et les ombres ont une place naturellement plus importante, et ou il est très facile de jouer sur ce qu'on voit, comment on le voit etc) qu'avec de la couleur. Ou alors en maîtrisant à fond son jeu de couleur (Caro/Jeunet font ca très bien, voire Burton et ses gris tombal/vert tombal/ noir tombal), ce qui revient généralement à opposer un jeu de couleur (gris pour le NetB, ocre ou, disons vert) à du noir ou de la pénombre. Enfin je parle pas en experte, mais on a facilement des esthétiques plus sombres, plus léchées... En ajoutant un acteur avec une "gueule" (Schreck, Lugosi, Karloff, Emilfork) qui se découpe parfaitement dans une lumière crue, blanche, comme celle du noir et blanc, pour moi c'est frissons assurés. Je sais pas si les vieux films de la Hammer pourraient fonctionner sur les mêmes recettes remis en couleur.

Auteur:	Morwenna [ 14 Fév 2010 22:22 ]
Sujet du message:
J'ai vu le film il y a une quizaine de jours. Comme il etait en noir et blanc, j'etais persuadee, que ca ne me ferait ni chaud ni froid. Et bien la toute fin avec les photos etait a 2 doigts de me faire gerber...

Auteur:	Lawrence Woolsey [ 14 Fév 2010 22:42 ]
Sujet du message:
Autre très bon exemple : Dementia 13 dans lequel Coppola tire parti du budget minimum imposé par Corman pour instaurer grâce à une pellicule sombre, usée et granuleuse une ambiance craspec du plus bel effet.

Auteur:	Chineur [ 14 Fév 2010 22:44 ]
Sujet du message:
echobelly a écrit: bah, il suffit de voir Nosferatu pour comprendre que la couleur ou le parlant n'est pas necessaire. Certes, mais dans Nosferatu qui est en N/B y a de la couleur (film rouge pour le feu, film bleu pour la nuit etc)

Auteur:	Troglodyte [ 15 Fév 2010 11:06 ]
Sujet du message:
Romero est un des plus grands cinéastes au monde. Aucun de ses films ne m'a déçu - sauf Bruiser, il est un génie du montage, de l'efficace, du mystérieux malsain, et en plus il se moque terriblement bien de la société de consommation.

Auteur:	Mr Maurice [ 15 Fév 2010 11:32 ]
Sujet du message:
Découvert par mon frère, quand je devais avoir 10 ans, surement le premier vrai film d'horreur que j'ai vus, bah ce fut une belle baffe dans la gueule

Auteur:	KaosFactor [ 16 Fév 2010 11:15 ]
Sujet du message:
Tout pareil : chef-d'oeuvre. Le film avec le quel je me ferais enterrer (histoire de pas trop m'emmerder dans l'au-delà)

Auteur:	Kurabu [ 16 Fév 2010 13:46 ]
Sujet du message:
Vu pour la première fois lors d'une soirée spéciale Halloween sur Arte entre le clip Thriller de Jackson et un documentaire sur les classic monsters d'Universal. L'ambiance crépusculaire, le noir et blanc, la musique tout colle parfaitement dans ce film. Depuis Romero fait parti des mes réalisateurs favoris avec Carpenter et Cronenberg. Je me demande ce que vaut la version de Tom Savini...

Auteur:	Sbel [ 16 Fév 2010 15:35 ]
Sujet du message:
Kurabu a écrit: Je me demande ce que vaut la version de Tom Savini... Vue il y a peu, et c'est très bien ! C'est plus gore et plus fun, les héros n'est pas Ben mais la soeur, qui est bien plus couillue que dans l'original. (en même temps c'est pas trop dur !). En gros aussi bon que l'oeuvre de Romero, dans un style tout à fait différent. Par contre beware les oreilles, la musique de film d'horreur 80's, à base de clavier Bontempi, défonce les tympans les plus solides ! Pour l'original, c'est mon préféré de la trilogie : le noir et blanc fait que la quasi absence de maquillage des zombies ne gène pas, et rend l'ensemble très inquiétant, malgré un rythme très lent.

Auteur:	fuchsia chlorotique [ 16 Fév 2010 17:48 ]
Sujet du message:
la version Savini aussi bonne que l'originale ? moi je me risquerai pas sur ce terrain ils l'ont avant tout faite pour récupérer un peu du pognon qui leur avait filé entre les doigts par cette célèbre suppression de copyright involontaire. comme Savini est un passionné, il n'a pas salopé le travail, donc le public a droit à un divertissement tout à fait honnête et bien filmé, une bonne série b mais pas une révélation pour ma part en revanche je m'étonne que personne n'évoque Children of the Living Dead sur ce forum

Auteur:	Lawrence Woolsey [ 17 Fév 2010 15:09 ]
Sujet du message:
Ce qui est intéressant ici c'est que ce que l'on voit dans ses films traduit ce qu'il pense. Il ne croit pas l'avoir fait consciemment mais les faits sont là. Pour moi, ça pose la question de l'instinct créatif, de l'inconscient de l'artiste : il a une idée, la trouve bonne, la développe dans le but de raconter une histoire et au final, ça traduit une part de sa personnalité, de sa vision du Monde. Mais bon, amener une discussion sur le terrain de la psychanalyse ne mène généralement qu'à des impasses.

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Auteur:	Troglodyte [ 17 Fév 2010 1:27 ]
Sujet du message:
Sbel a écrit: la musique de film d'horreur 80's, à base de clavier Bontempi, défonce les tympans les plus solides ! Les orgues Bontempi sont réservés aux bons tympans.

Auteur:	Sbel [ 17 Fév 2010 13:23 ]
Sujet du message:
Troglodyte a écrit: Sbel a écrit: la musique de film d'horreur 80's, à base de clavier Bontempi, défonce les tympans les plus solides ! Les orgues Bontempi sont réservés aux bons tympans. Je me disais qu'on aurait échappé à ce calembour... bon tant pis... La vache... c'est nuuuuuuul, je dégage !

Auteur:	Lawrence Woolsey [ 17 Fév 2010 13:38 ]
Sujet du message:
Sbel a osé... Je salue ton courage et ton abnég... Hum... La nuit des morts vivants, c'est cool comme film, non? A part ça, je crois me rappeler que Romero avait dit qu'à l'époque, on avait surinterprété le message de son film mais que c'est ça qui lui avait vraiment fait découvrir tout le potentiel du zombie...

Auteur:	KaosFactor [ 17 Fév 2010 14:57 ]
Sujet du message:
deathtripper21 a écrit: A part ça, je crois me rappeler que Romero avait dit qu'à l'époque, on avait surinterprété le message de son film mais que c'est ça qui lui avait vraiment fait découvrir tout le potentiel du zombie... J'avais lu également que Romero avait été très surpris que l'on puisse traduire, dans ses films, autant de choses sur sa vision de l'American Way of Life et tout le toutim. Par contre, impossible de retrouver ce qu'il a bien pu dire et toutes ses bios ne parlent, justement, que de ses critiques sociales à travers ses films. Aurait-on rêvé ?