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Macadam Cowboy - John Schlesinger - 1969 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=15745 |
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Auteur: | Mandraker [ 15 Août 2008 9:57 ] |
Sujet du message: | Macadam Cowboy - John Schlesinger - 1969 |
![]() Citer: Joe Buck, beau et fringuant cow-boy, quitte son Texas natal pour s'établir à New York dans le but de mener une carrière de gigolo. Mais sa déconvenue est rapide et il se retrouve à court d'argent. Dans un bar, il rencontre Ratso Rizzo, un paumé vérolé, tuberculeux et drogué, qui commence par l'escroquer en lui promettant de lui trouver de riches clientes. Rien ne vient si ce n'est un homosexuel voyeuriste et pervers. Ratso, pris de remords et souffrant de solitude, propose alors à Joe de faire équipe avec lui. Et une forme d'amitié naît entre ces deux épaves que tout sépare.
Un de mes films préférés de tous les temps : la déchéance de deux paumés dans un New York délabré traitée avec une réalisation et des acteurs excellents. Dustin Hoffmann est ![]() Un putain de chef d'oeuvre déprimant ! ![]() |
Auteur: | Morwenna [ 15 Août 2008 10:16 ] |
Sujet du message: | |
Midnight Cowboy. Vraiment un tres bon film. La scene du reve ou il s'imagine cuisiner dans un grand hotel sous les tropiques est toujours aussi bonne. Une autre scene qui m'avait frappee est celle de cette jeune femme completement defoncee en compagnie de son petit garcon dans un cafe. |
Auteur: | le rôdeur [ 15 Août 2008 11:10 ] |
Sujet du message: | |
Macadam cow boy. De John Schlesinger (1969 - USA) Joe Buck est un Texan qui monte à New York pour y tester ses charmes de gigolo. Il perd rapidement ses illusions et, sans un sou, fait la connais-sance de Ratso Rizzo, un être maladif et lui aussi complète-ment démuni. Ils vont partager leur sort misérable dans les bas-fonds new-yorkais. L'his-toire pathétique d'une amitié peu commune. New Hollywood. L'un, un cow boy texan naïf croyant incarner le supermâle mythique américain tente de vendre ses charmes aux dames fortunées de NY, mais finit comme prostitué de seconde zone pour homo des bas-quartiers. L'autre, représente les laissés pour compte du rêve américain. Son père, un émigrant italien venu chercher fortune, aura été toute sa vie cireur de chaussures, mourra bossu et intoxiqué par le cirage. Lui-même est un estropié malingre squattant un logement insalubre qui vivote de petites combines en rêvant de plages floridiennes, un autre miroir aux alouettes : Ratso ne fait que reproduire les fantasmes creux de son ami tenté par le mirage new yorkais. Les deux personnages s'avèrent dessinés à gros traits, mal défendus qu'ils sont par les sempiternelles compositions agaçantes "actor's studio pour rôle à oscar" de Hoffman et Voight. Plus intéressantes sont les séquences oniriques ou expérimentales qui traversent le film, l'inscrivant esthétiquement dans la réalité du moment, les années 70, empêchant le film de sombrer dans le crépusculaire crapoteux. Car si le film offre la vision d'une Amérique démythifiée, celle du Hollywood classique, il en substitue une autre : celle, moderne, du marginal des rues de New York, ce représentant de la "faune" urbaine si typique, souvent entrevu en arrière plan et récupéré par l'avant garde "arty" de la Factory. La séquence de la party chez Paul Morrissey est, à ce titre, la meilleure du film. Tout comme ces visions saisissantes d'un John Wayne pathétique errant dans la rue sous le regard impavide des passants. |
Auteur: | Spoon [ 15 Août 2008 13:47 ] |
Sujet du message: | |
le rôdeur a écrit: Macadam cow boy.
De John Schlesinger (1969 - USA) Joe Buck est un Texan qui monte à New York pour y tester ses charmes de gigolo. Il perd rapidement ses illusions et, sans un sou, fait la connais-sance de Ratso Rizzo, un être maladif et lui aussi complète-ment démuni. Ils vont partager leur sort misérable dans les bas-fonds new-yorkais. L'his-toire pathétique d'une amitié peu commune. New Hollywood. L'un, un cow boy texan naïf croyant incarner le supermâle mythique américain tente de vendre ses charmes aux dames fortunées de NY, mais finit comme prostitué de seconde zone pour homo des bas-quartiers. L'autre, représente les laissés pour compte du rêve américain. Son père, un émigrant italien venu chercher fortune, aura été toute sa vie cireur de chaussures, mourra bossu et intoxiqué par le cirage. Lui-même est un estropié malingre squattant un logement insalubre qui vivote de petites combines en rêvant de plages floridiennes, un autre miroir aux alouettes : Ratso ne fait que reproduire les fantasmes creux de son ami tenté par le mirage new yorkais. Les deux personnages s'avèrent dessinés à gros traits, mal défendus qu'ils sont par les sempiternelles compositions agaçantes "actor's studio pour rôle à oscar" de Hoffman et Voight. Plus intéressantes sont les séquences oniriques ou expérimentales qui traversent le film, l'inscrivant esthétiquement dans la réalité du moment, les années 70, empêchant le film de sombrer dans le crépusculaire crapoteux. Car si le film offre la vision d'une Amérique démythifiée, celle du Hollywood classique, il en substitue une autre : celle, moderne, du marginal des rues de New York, ce représentant de la "faune" urbaine si typique, souvent entrevu en arrière plan et récupéré par l'avant garde "arty" de la Factory. La séquence de la party chez Paul Morrissey est, à ce titre, la meilleure du film. Tout comme ces visions saisissantes d'un John Wayne pathétique errant dans la rue sous le regard impavide des passants. Trés bien dit, un film qu'il serait difficile de faire maintenant. |
Auteur: | Morwenna [ 15 Août 2008 16:52 ] |
Sujet du message: | |
Je suis entierement d'accord avec ce que tu dis sauf avec ceci: le rôdeur a écrit: Les deux personnages s'avèrent dessinés à gros traits, mal défendus qu'ils sont par les sempiternelles compositions agaçantes "actor's studio pour rôle à oscar" de Hoffman et Voight.
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Auteur: | le rôdeur [ 15 Août 2008 17:27 ] |
Sujet du message: | |
JE HAIS LES ACTEURS DE COMPOSITION ! non mais sérieusement, j'aime pas trop les acteurs qui font leur numéro, les "performances" et toutes ces conneries. Les acteurs qui sont un coup Tootsie, un coup rain man, un coup Lenny Bruce et un coup un clodo vérolé... moi je vois juste Dustin Hoffman qui fait son show de transformiste à deux balles, ça me sort du film, je ne vois plus les personnages. |
Auteur: | La Broche [ 15 Août 2008 20:03 ] |
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le rôdeur a écrit: JE HAIS LES ACTEURS DE COMPOSITION ! non mais sérieusement, j'aime pas trop les acteurs qui font leur numéro, les "performances" et toutes ces conneries. Les acteurs qui sont un coup Tootsie, un coup rain man, un coup Lenny Bruce et un coup un clodo vérolé... moi je vois juste Dustin Hoffman qui fait son show de transformiste à deux balles, ça me sort du film, je ne vois plus les personnages. Personnellement j'aime beaucoup Hoffman et je n'ai rien contre l'acteur studio. Je le trouve au top dans les années 70. Par contre, ça ne m'empèche pas de trouver cette anecdote de tournage ultra drôle, et de donner un peu raison à sir Olivier : Citer: Rompu aux méthodes de la célèbre école, Dustin Hoffman resta évéillé toute une nuit pour jouer quelqu'un resté évéillé toute une nuit. Le lendemain, Laurence Olivier lui demanda la raison de son état. Dustin Hoffman lui expliqua, ce à quoi Laurence Olivier répliqua : "pourquoi ne pas essayer de jouer ? C'est beaucoup plus facile !". Ce dernier lui lança la même réplique lorsque Dustin Hoffman revint essoufflé d'une longue course pour paraître dans le même état à l'écran.
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Auteur: | sandokan [ 15 Août 2008 20:15 ] |
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Jon Voight est un IMMENSE acteur. En plus, son frère a écrit "Wild Thing", c'est dire. |
Auteur: | splitch [ 15 Août 2008 22:07 ] |
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sandokan a écrit: Jon Voight est un IMMENSE acteur. En plus, son frère a écrit "Wild Thing", c'est dire.
Et sa fille a joué dans Tomb Raider... ![]() |
Auteur: | Morwenna [ 15 Août 2008 22:46 ] |
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splitch a écrit: sandokan a écrit: Jon Voight est un IMMENSE acteur. En plus, son frère a écrit "Wild Thing", c'est dire. Et sa fille a joué dans Tomb Raider... ![]() Ah ben oui. Une grande actrice ![]() |
Auteur: | Spoon [ 15 Août 2008 23:11 ] |
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le rôdeur a écrit: JE HAIS LES ACTEURS DE COMPOSITION !
non mais sérieusement, j'aime pas trop les acteurs qui font leur numéro, les "performances" et toutes ces conneries. Les acteurs qui sont un coup Tootsie, un coup rain man, un coup Lenny Bruce et un coup un clodo vérolé... moi je vois juste Dustin Hoffman qui fait son show de transformiste à deux balles, ça me sort du film, je ne vois plus les personnages. Tiens tu aurais été pote avec Sergio Leone qui en est presque venue aux mains avec Rod Steiger -lui aussi de l'actor's studio, durant le tournage d'il était une fois la révolution. Steiger voulant camper un personnage plus inspiré alors que Leone voulait un péone crasseux et ignare. Leone: " Je m'en fiche pas mal que tu t'appelles Rod Steiger et que tu aies gagné par erreur un Oscar. Car tu n'es qu'une espèce de morceau de merde. Et je t'envoie te faire foutre toi et la United Artist!" et finalement Steiger c'est plié à la volonté de Leone. ![]() |
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