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Salò ou les 120 journées de Sodome - P. P. Pasolini - 1975
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Auteur:  Mandraker [ 07 Oct 2008 20:09 ]
Sujet du message:  Salò ou les 120 journées de Sodome - P. P. Pasolini - 1975
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Citer:
Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.


Excellent film antifasciste utilisant des éléments de l'oeuvre du marquis de Sade !
Ça me donne très envie de découvrir les oeuvres de cet écrivain et les autres films de Pasolini. :D
Auteur:  sKarabelle [ 07 Oct 2008 20:16 ]
Sujet du message: 
sincèrement, pour moi ce n'est pas vraiment un nanar... j'ai vu ça il y a longtemps, et je peux me tromper, mais j'en ai surtout retiré une impression de malaise perpétuel et d'ennui profond... quel talent, de susciter ces deux émotions en même temps ! :applause:
Auteur:  Mandraker [ 07 Oct 2008 20:23 ]
Sujet du message: 
sKarabelle a écrit:
sincèrement, pour moi ce n'est pas vraiment un nanar...

Normal, cette section du forum est réservée aux films non nanars. :wink:
Auteur:  sKarabelle [ 07 Oct 2008 20:26 ]
Sujet du message: 
oups........... :oops: euh... je suis nouvelle , désolée. En tous cas, je ne sais pas si Pasolini te plaît, mais je trouve qu'il a bien mieux réussi dans d'autres genres
Auteur:  Nébal [ 07 Oct 2008 22:04 ]
Sujet du message: 
Mouais... Un peu mitigé, perso. Pasolini a une fâcheuse tendance à faire dans l'intellectualisation à outrance (la biblio dans le générique, fallait oser...), et à faire dans le slogan hermétique... Mais la conclusion est de toute beauté.

Et Sade, c'est bien, oh, oui, c'est bien.
Auteur:  sKarabelle [ 08 Oct 2008 5:54 ]
Sujet du message: 
personnellement, je trouve que cet aspect "intellectuel" gâche pas mal de films, mais il a quelquefois du bon, à petites doses ...mon favori, c'est uccellacci e uccellini (en français des oiseaux petits et gros) , qui retrace de façon tragicomique la vie de Saint François d'Assise (Totò) , et présente les rapports de classe du monde moderne assez subtilement . Oui, je sais, dit ainsi c'est rébarbatif... mais à regarder c'est plaisant, je vous assure :-D. En plus, la musique est de Morricone, et le générique ressemble à un opéra déjanté...

... voir ici : http://fr.youtube.com/watch?v=237CM6RZTdE
Auteur:  Brokenail [ 08 Oct 2008 9:19 ]
Sujet du message: 
( joli scarabée ! )

Je n'ai jamais trouvé le courage de le voir.

On m'en a beaucoup parlé, et souvent comme d'un choc.

"A voir quand tu sera prêt, mon goret". J'imagine qu'il me tombera dessus un jour.
Auteur:  sKarabelle [ 08 Oct 2008 10:42 ]
Sujet du message: 
méfie-toi, on ne s'en remet pas facilement :-D la preuve.... avant j'étais fan de Rohmer....





..... nan, c'est pas vrai, je déconne :-D
Auteur:  Kobal [ 26 Oct 2008 13:23 ]
Sujet du message: 
Le film ne m'a pas horrifié, malgré un étalage frontal de scènes osées. Je me suis beaucoup demandé comment on pouvait encore tourner quelque chose après ça, mais j'ai depuis découvert que Pasolini est mort avant même la sortie de son métrage, et que les acteurs n'ont pas fait grand chose d'autres. Si l'on peut actuellement trouver des films très violents au cinéma, il est rare d'exposer de la sorte des ados mineurs à poil. La fin est plutôt expéditive, mais dans une certaine logique de la persistance de l'ignominie.
Je retiendrai la scène de la purée fourrée aux aiguilles, et cette réplique d'un notable fasciste après avoir forcé son esclave sexuel à manger de la merde : "rien n'est pire qu'une haleine sans odeur".
Auteur:  Raccoon [ 27 Oct 2008 8:43 ]
Sujet du message: 
me suis embêté comme rarement devant ce film
Auteur:  gatman [ 27 Oct 2008 10:09 ]
Sujet du message: 
hum je l'ai vu assez jeune (18 ans) et je ne pouvais plus écouter le carmina burana car il était associé à des images assez choc
je l'avais vu dans un cinéma vers la sorbonne et les spectateurs qui attendaient pour la séance d'après palissaient à vue d'oeil au fur et à mesure que certains les mines déconfîtes des spectateurs de la séance d'avant "chérie tu es sure que tu as envie de voir ce film ?" 8)

et je l'ai revu avec mes yeux d'"adulte" et franchement, c'est un film inutile.
on peut écrire de longues tirades cérébrales sur cette "œuvre", mais à part dire "le fascisme c'est de la merde" ("propre" et figuré), je trouve que ca va pas chercher tres loin...
c'est trop outré et caricatural pour pouvoir aborder la nature humaine et encore moins l'Italie de 45.
Auteur:  Kobal [ 27 Oct 2008 17:58 ]
Sujet du message: 
C'est sûr que ce le film n'est pas un pensum hautement intellectuel. Mais de ce que j'en ai lu, ce n'était pas l'objectif de Pasolini. Il cherchait volontairement à réaliser un film choquant, brut de pomme, pour provoquer une réaction du public italien, devenu inerte face à la montée des extrêmismes.
Je ne sais pas si son film a eu le succès escompté, mais faut reconnaitre que c'était osé (et que cela l'est toujours aujourd'hui).
Auteur:  ROTOR [ 27 Oct 2008 18:55 ]
Sujet du message: 
gatman a écrit:
hum je l'ai vu assez jeune (18 ans) et je ne pouvais plus écouter le carmina burana car il était associé à des images assez choc


j'ai dû le voir vers cet age là, et j'ai pas trouvé ça choquant (à par peut-être l'épisode du caca, plus dégoutant que choquant). Je me suis plutôt ennuyé d'ailleurs.
Par contre c'est la seul fois où j'ai vu une salle de ciné se vider autant (surtout pendant l'épisode du caca justement). Je sais pas si c'était par dégout ou par ennui, mais à la fin on était à peine une dizaine à avoir tenu jusqu'au bout.
Auteur:  Siry [ 15 Mars 2012 19:11 ]
Sujet du message:  Re: Salò ou les 120 journées de Sodome - P. P. Pasolini - 19
Malheureusement je ne peux pas débattre sur le film, je n'ai lu aucun livre cité au générique. J'ai baillé la première fois en milieu de seconde partie. C'est bien fait, frontal, radical. Voir des gens manger du caca, ça la fout mal une fois, deux fois mais après ça m'a laissé bien indifférent. La dernière heure me fut pénible mais pas dans le sens que Pasolini voulait, ces scènes qui s'étirent et se répètent me font sortir du film. Et ce n'est pas en voulant toujours déranger le spectateur que ça aide, je me suis poliment fais chier. En plus du propos lourd et de l'intellectualisation à tout moment, que celui qui n'a pas fait un master en sciences humaines ne pourrait comprendre, ça m'a en plus totalement désintéressé. Je pourrais dire que je n'aime pas alors que je ne le déteste pas particulièrement et je reconnais de nombreuses qualités de mise en scène. En fait, je m'en fous. Et j'ai cette chanson en tête depuis ce matin > http://www.myspace.com/lesrentiers/musi ... a-56027276
Auteur:  pytheas [ 16 Mars 2012 21:59 ]
Sujet du message:  Re: Salò ou les 120 journées de Sodome - P. P. Pasolini - 19
je n'avais pas aimé.
trop cracra.
pasolini allait visuellement trop loin.
j'ai préféré ses autres films.
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