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2001 l'Odyssée de l'espace - Stanley Kubrick - 1968 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=16075 |
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Auteur: | Spoon [ 19 Oct 2008 23:36 ] |
Sujet du message: | 2001 l'Odyssée de l'espace - Stanley Kubrick - 1968 |
2001 l'Odyssée de l'espace - Stanley Kubrick - 1968 2001: A Space Odyssey 1968 ![]() Pour moi ce film justifie l'existence même du cinéma en tant qu'acte de création. Film métaphysique et philosophique suivant l'Homme de la création de l'Outil jusqu'à son dépassement par l'avènement de l'Homme Cosmique. Les multiples niveaux d'interprétation allié à la puissance évocatrice et symbolique des images de Kubrick m'ont toujours fasciné. Je me suis rarement sentit autant élevé par un film si ce n'est peut être par les films de Tarkovski. http://www.imdb.com/title/tt0062622/ http://fr.youtube.com/watch?v=cWnmCu3U09w ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Auteur: | Mandraker [ 19 Oct 2008 23:40 ] |
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Un de mes films de SF préférés, je l'ai déja vu 5 fois sans jamais avoir envie de m'endormir ou me désintéresser de ce qui se passe à l'écran. ![]() C'est comme Easy Rider, le bon nombre de gens qui trouvent ça chiant restera un mystère total pour moi. A noter que les espèces de modules utilisés dans le film ont inspiré le MS Ball dans les vieux Gundam. |
Auteur: | Raccoon [ 20 Oct 2008 7:03 ] |
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signalons aussi l'excellente qualité d'image du bluray |
Auteur: | Nébal [ 20 Oct 2008 8:42 ] |
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Tiens, il avait pas de thread, çuy-ci ? ![]() Non, parce que, c'est quand même ZE film de science-fiction. Une oeuvre d'une richesse extraordinaire à tous les niveaux, où le fond comme la forme sont tout simplement parfaits et dans une symbiose idéale du début à la fin. Un monument de l'histoire du cinéma. * Suivent trois pages de smileys violets, qu'on dirait La Mecque, mais sous acide * |
Auteur: | Ninja Laser [ 20 Oct 2008 9:16 ] |
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C'est loin d'etre le film le plus accesible et j'ai mis 3 jours pour comprendre la fin mais j'ai apprecié ce film. ![]() |
Auteur: | Alcatel [ 20 Oct 2008 9:56 ] |
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Mandraker a écrit: Un de mes films de SF préférés, je l'ai déja vu 5 fois sans jamais avoir envie de m'endormir ou me désintéresser de ce qui se passe à l'écran. ![]() C'est comme Easy Rider, le bon nombre de gens qui trouvent ça chiant restera un mystère total pour moi. +1[/quote] |
Auteur: | nanja monja [ 20 Oct 2008 10:15 ] |
Sujet du message: | |
pluzuntoupareil, et puis la musique bute (les choeurs microtonaux terrifiants de ligeti notamment). le bouquin est excellent, et est complémentaire du film. |
Auteur: | PlanNichon FromOuterSpace [ 20 Oct 2008 10:25 ] |
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Pareil que Ninja, merci au bouquin de m'avoir un peu aidé pour tout comprendre ![]() ![]() Faut dire que c'est assez différent de SW, faut beaucoup plus s'accrocher pour celui-là. P.N. FOS ![]() |
Auteur: | Spoon [ 20 Oct 2008 10:54 ] |
Sujet du message: | |
Nébal a écrit: Tiens, il avait pas de thread, çuy-ci ?
![]() Non, parce que, c'est quand même ZE film de science-fiction. Une oeuvre d'une richesse extraordinaire à tous les niveaux, où le fond comme la forme sont tout simplement parfaits et dans une symbiose idéale du début à la fin. Un monument de l'histoire du cinéma. * Suivent trois pages de smileys violets, qu'on dirait La Mecque, mais sous acide * Yep, je m'en suis rendu compte en cherchant les post sur Kubrick dans le club. Je pense que tout le monde se disait qu'il y avait un post, c'est comme la tour Eiffel pour un parisien c'est tellement évident que c'est seulement quand on reçoit son cousin du groenland qu'on la visite. |
Auteur: | john matrix [ 20 Oct 2008 11:47 ] |
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J'aime pas ce film ![]() Je le trouve long, pénible et non-sensique. Surtout la fin. Il ya quelques passages qui trouent le cul, mais globalement j'ai du mal avec le concept. Et pourtant je suis assez fan du cinéma de Kubrick. Idem pour easy rider ![]() Bon c'est le genre de film qu'on vénère ou qu'on abhorre je crois. Je suis dans la deuxième catégorie. ![]() |
Auteur: | L'assiette au beurre [ 20 Oct 2008 11:53 ] |
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Mon film préféré. Je l'ai vu une première fois à 14 ans, un peu perplexe, puis ai lu le livre et depuis, le redécouvre chaque fois avec un regard un peu différent. Incomparable sur la forme : c'est la sobriété et l'esthétisme à l'état pur. Cette musique glaçante, ces personnages au regard vide... ![]() Sans faire dans l'élitisme, c'est à la réaction que ce film provoque sur une personne que je distingue le cinéphile de celui qui n'en est pas un. Le second n'y vera qu'un film chiant à effets spéciaux. |
Auteur: | Brokenail [ 20 Oct 2008 11:58 ] |
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venez-donc-chez-moi a écrit: Sans faire dans l'élitisme, c'est à la réaction que ce film provoque sur une personne que je distingue le cinéphile de celui qui n'en est pas un. Le second n'y vera qu'un film chiant à effets spéciaux. ![]() |
Auteur: | Alcatel [ 20 Oct 2008 13:32 ] |
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Il faut vraiment séparer le livre du film. Le premier n'est qu'une base utilisée par Kubrick pour le second. Lier le travail de Kubrick à celui de Clarke, c'est en dénier le sens: Kubrick a fait l'inverse. Là où Clarke donne toutes les explications, Kubrick s'enfonce directement dans la métaphysique, c'est-à-dire le coeur, les questions fondamentales de la philosophie: celles qui n'ont pas (à ce jour) de réponse. Le film 2001 n'est pas une adaptation de Clarke, pas davantage que Apocalypse Now n'est une adaptation de Conrad. Rien à voir avec le plaquage audiovisuel servile d'un Jackson sur le SDA, par exemple. Le roman n'apporte aucune réponse au film. Il n'a pas à le faire. Ce serait renier tout pouvoir de création, toute liberté artistique à Kubrick. C'est un film abstrait, conceptuel, plein de symbolisme. Stanley Kubrick a écrit: « J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation »
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Auteur: | john matrix [ 20 Oct 2008 13:48 ] |
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venez-donc-chez-moi a écrit: Sans faire dans l'élitisme, c'est à la réaction que ce film provoque sur une personne que je distingue le cinéphile de celui qui n'en est pas un. Le second n'y vera qu'un film chiant à effets spéciaux. Pareil. Mais avec flic ou ninja. Perso quand je le montre à tous ceux qui ont aimé usual suspects, et si ils ne comprennent pas le génie de la chose, je m'embarasse plus à leur parler, vu que c'est rien que des branleurs de non-cinéphiles qui n'y comprennent rien au 7ème art et à ce qu'est vraiment un cinéaste du montage (c) JF Rauger. Citer: Mon film préféré. Je l'ai vu une première fois à 14 ans, un peu perplexe, puis ai lu le livre et depuis, le redécouvre chaque fois avec un regard un peu différent.
Incomparable sur la forme : c'est la sobriété et l'esthétisme à l'état pur. Cette musique glaçante, ces personnages au regard vide... ![]() c'est ça, insoupçonnable! D'ailleurs insoupçonnée car tellement insoupçonnable! Enfin si, j'ai commencé à avoir des soupçons après avoir passé une demi heure à regarder les singes faire "hou hou" ![]() |
Auteur: | Tsan [ 20 Oct 2008 16:56 ] |
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Alcatel a écrit: Il faut vraiment séparer le livre du film. Le premier n'est qu'une base utilisée par Kubrick pour le second.
Lier le travail de Kubrick à celui de Clarke, c'est en dénier le sens: Kubrick a fait l'inverse. Là où Clarke donne toutes les explications, Kubrick s'enfonce directement dans la métaphysique, c'est-à-dire le coeur, les questions fondamentales de la philosophie: celles qui n'ont pas (à ce jour) de réponse. Le film 2001 n'est pas une adaptation de Clarke, pas davantage que Apocalypse Now n'est une adaptation de Conrad. Rien à voir avec le plaquage audiovisuel servile d'un Jackson sur le SDA, par exemple. Le roman n'apporte aucune réponse au film. Il n'a pas à le faire. Ce serait renier tout pouvoir de création, toute liberté artistique à Kubrick. C'est un film abstrait, conceptuel, plein de symbolisme. Stanley Kubrick a écrit: « J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation » D'ailleurs la petite histoire est que Arthur C. Clark a réécrit sa nouvelle / son roman après le succés du film histoire de coller plus au film. Comme quoi Kubrick avait fait un sacré boulot. |
Auteur: | Nébal [ 20 Oct 2008 17:18 ] |
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Tsan a écrit: Alcatel a écrit: Il faut vraiment séparer le livre du film. Le premier n'est qu'une base utilisée par Kubrick pour le second. Lier le travail de Kubrick à celui de Clarke, c'est en dénier le sens: Kubrick a fait l'inverse. Là où Clarke donne toutes les explications, Kubrick s'enfonce directement dans la métaphysique, c'est-à-dire le coeur, les questions fondamentales de la philosophie: celles qui n'ont pas (à ce jour) de réponse. Le film 2001 n'est pas une adaptation de Clarke, pas davantage que Apocalypse Now n'est une adaptation de Conrad. Rien à voir avec le plaquage audiovisuel servile d'un Jackson sur le SDA, par exemple. Le roman n'apporte aucune réponse au film. Il n'a pas à le faire. Ce serait renier tout pouvoir de création, toute liberté artistique à Kubrick. C'est un film abstrait, conceptuel, plein de symbolisme. Stanley Kubrick a écrit: « J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation » D'ailleurs la petite histoire est que Arthur C. Clark a réécrit sa nouvelle / son roman après le succés du film histoire de coller plus au film. Comme quoi Kubrick avait fait un sacré boulot. Pas tout à fait. Bon, je pinaille... A l'origine, Kubrick a contacté Clarke pour tourner "le légendaire bon film de science-fiction". Les deux ont travaillé ensemble sur les nouvelles de l'auteur britannique, et ont écrit ensemble un scénario original en se fondant plus ou moins sur deux récits de Clarke, "La Sentinelle" et, dans une moindre mesure, "Rencontre à l'aube". Le roman et le film découlent tous deux de ce scénario écrit à quatre mains : le film n'est donc pas une adaptation du roman, pas plus que le roman n'est une novellisation du film. Mais le film est sorti légèrement avant le roman, et Kubrick avait apporté quelques modifications entre temps (dont une qui est particulièrement connue : le choix de Jupiter plutôt que Saturne dans le roman, semble-t-il pour des raisons "matérielles", Kubrick craignant de ne pas avoir des effets spéciaux convaincants pour rendre les anneaux). Par contre, le film ayant bien plus marqué les esprits que le roman (qui souffre pas mal de son aspect de scénario mal dégrossi - en ce qui me concerne, ce n'est pas un très grand roman de science-fiction, et Clarke a fait bien mieux...), Clarke a choisi, lorsqu'il a écrit 2010 : Odyssée 2 quelques années plus tard, d'en faire la suite, non pas de son roman, mais du film (le voyage du Discovery concerne donc bien Jupiter, etc.). Quant au film de Peter Hyams (pas mauvais, d'ailleurs, mais jouant dans une tout autre catégorie que le chef-d'oeuvre de Kubrick ; la comparaison, aussi inévitable qu'absurde, n'a pu que lui nuire...), il s'agit bien cette fois d'une adaptation du roman de Clarke. |
Auteur: | Lawrence Woolsey [ 20 Oct 2008 17:45 ] |
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Tsan a écrit: Alcatel a écrit: Il faut vraiment séparer le livre du film. Le premier n'est qu'une base utilisée par Kubrick pour le second. Lier le travail de Kubrick à celui de Clarke, c'est en dénier le sens: Kubrick a fait l'inverse. Là où Clarke donne toutes les explications, Kubrick s'enfonce directement dans la métaphysique, c'est-à-dire le coeur, les questions fondamentales de la philosophie: celles qui n'ont pas (à ce jour) de réponse. Le film 2001 n'est pas une adaptation de Clarke, pas davantage que Apocalypse Now n'est une adaptation de Conrad. Rien à voir avec le plaquage audiovisuel servile d'un Jackson sur le SDA, par exemple. Le roman n'apporte aucune réponse au film. Il n'a pas à le faire. Ce serait renier tout pouvoir de création, toute liberté artistique à Kubrick. C'est un film abstrait, conceptuel, plein de symbolisme. Stanley Kubrick a écrit: « J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation » D'ailleurs la petite histoire est que Arthur C. Clark a réécrit sa nouvelle / son roman après le succés du film histoire de coller plus au film. Comme quoi Kubrick avait fait un sacré boulot. Ca me rappelle une amie qui me disait qu'elle ne comprenait pas l'adulation que j'avais pour Kubrick étant donné qu'il n'avait fait que des adaptations de romans (comprenez qu'il n'avait rien imaginé donc ne pouvait être considéré comme un auteur, un créateur). Mais comparer le travail de Kubrick aux oeuvres originales est toujours intéressant. On se rend compte à quel point il s'est approprié l'oeuvre sans non plus la dénaturer. (Quoi qu'en dise Stephen King lui-même, je retrouve plus l'ambiance de Shining dans l'adaptation qu'en a fait Kubrick que dans le téléfilm collant presque mot à mot au roman.) Pour en revenir à 2001, je le considère comme un film hypnotique, comme la majorité des Kubrick (toute la période Warner sauf Lolita mais c'est un sentiment très personnel). Mais c'est plus évident dans celui-là étant donné son rythme, son côté hyper minimaliste. C'est simple, pour regarder un film de Kubrick, il faut que je sois sûr d'avoir devant moi le temps de la séance sans être interrompu par quoi que ce soit sous peine d'en ressentir une immense frustration (non, j'exagère pas). |
Auteur: | le rôdeur [ 20 Oct 2008 18:48 ] |
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un bien beau film que je n'ai vu qu'une seule fois en entier quand j'étais môme, mais je l'ai en DVD et j'en regarde des petits bouts de temps en temps, je trouve que n'importe quelle séquence prise au hasard est un bon clip. Je ne comprends que tchi à cette histoire de foetus astral, même quand on m'explique. Je ne pense pas d'ailleurs qu'il faille chercher à l'expliquer autrement qu'en terme d'image onirico poétique autonome qui appelle à l'exaltation des sens et y parvient d'autant plus que la musique déclenche chez moi un réflexe pavlovien, me faisant espérer qu'à tout moment Jean Claude Bourret pourrait intervenir pour présenter les infos de la 5, ce qui ajoute un degré d'exaltation supplémentaire. |
Auteur: | Eric [ 20 Oct 2008 19:27 ] |
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LE film qui m'a fait prendre conscience que la vraie SF, ben en fait c'est relou. Sinon j'aime bien, mais seulement sous stupéfiants, je pige walou mais c'est pas grave, ça reste trippant. |
Auteur: | La Broche [ 20 Oct 2008 19:42 ] |
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Raccoon a écrit: signalons aussi l'excellente qualité d'image du bluray
Tutafé ! Je l'ai vu en blu ray sur vidéo-projecteur, et je pense que c'est à peu près les meilleures conditions possibles depuis sa dif' ciné : les images sont splendide, y'a eu une magnifique restauration, notamment des couleurs, la HD apporte réellement au film (surtout aux 20 dernières minutes). Bref, c'est assez extraordinaire visuellement ! Par contre, je l'ai plus pris comme un gros trip contemplatif qu'autre chose : j'ai rien capté, je ne saurais rien expliquer, mais y'a quand même la plupart des séquences qui trouent le squeele, cinématographiquement parlant. Un film incontestablement en avance, mais incompréhensible à mon avis (d'ailleurs Kubrick ne l'a-t-il pas fait pour que chacun y lise son analyse ?) |
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