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The Butterfly Effect - Bress & Mackye Gruber - 2004
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Auteur:  Sforza [ 18 Déc 2008 14:32 ]
Sujet du message:  The Butterfly Effect - Bress & Mackye Gruber - 2004
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Etiqueté 1er film "sérieux" de Ashton Kutcher habitué à des comédies plus profanes et réalisé par les scénaristes de destination finale 2, ce film est pourtant loin d'un teen movie habituel. Déjà la fameuse star du film Ashton Kutcher n'apparait qu'au bout de 25 minutes après un long flashback contemplatif où se mélange joyeusement des inexplicables trous de mémoires, pedophilie, asile psychiatrique, abus sexuels, d'enfants perturbés dans une ambiance malsaine proche de "sa majesté des mouches". L'action qu'on attend du film : la particularité d'ethan de modifier son présent en pouvant modifier ses choix dans le passé tout ça c'est pas avant presque une heure. Le nom "effet papillon" en lui-même n'est jamais curieusement mentionné dans le film. Fameuse théorie prétendant qu'un battement d'aile de papillon en chine provoquerait une tornade en Amérique.

Même si le film met du temps à démarrer, a contrario ethan doit retourner dans le passé sur des délais de plus en plus bref car malgré ses tentatives, le présent empire encore plus. L'ennui c'est qu'une tumeur dans son cerveau grossit à chaque "déplacement" d'ethan (du fait des modifications sempiternelles à sa mémoire). Un effet "course contre la montre" s'installe en même temps pour lui et ses amis et pour le spectateur se rendant compte de la spirale vertigineuse est plongé ethan.

Le film n'échappe pas à des contradictions. En effet, si comme dit le slogan du film (et théorie qui l'a inspiré) la moindre modification du passé change tout du présent or Ethan revient au moins 2 fois dans le passé (quand il va chercher le couteau et au coté de carlos) en effectuant des modifications -mineures certes- dans le passé sans que le futur soit modifié d'un pouce. Ensuite si la tumeur gonfle à chaque nouvelle couche de 10 années de souvenirs résultant inévitablement des interventions d'ethan dans le passé, comment ça se fait qu'Ethan ne sache jamais rien du présent auquel il échoue ? On dirait un épisode de Code Quantum (série qui partage aussi l'idée de modification des évenements tragiques du passé pour améliorer le présent : c'est en regardant cette série que les scénaristes ont du avoir l'idée du film) !!! Mais les faiblesses du scénario ne saute pas aux yeux des spectateurs à la première vue du film donc ça ne gâche pas le plaisir de le voir.
Auteur:  nanja monja [ 18 Déc 2008 15:02 ]
Sujet du message:  Re: The Butterfly Effect - Bress & Mackye Gruber - 2004
Sforza a écrit:
Ensuite si la tumeur gonfle à chaque nouvelle couche de 10 années de souvenirs résultant inévitablement des interventions d'ethan dans le passé, comment ça se fait qu'Ethan ne sache jamais rien du présent auquel il échoue ?

si, ces souvenirs lui reviennent, mais après un certain temps.
Auteur:  Dr. Phibes [ 18 Déc 2008 16:21 ]
Sujet du message: 
Ce film n'est pas mauvais mais je ne comprends pas son titre. Pour une histoire contentant un "effet papillon", citons "Miracles" (1986) de Jim Couf, avec Tom Conti et Teri Garr. Une scène à "effet papillon" se trouve également dans "La Cité des Enfants Perdus" de Caro et Jeunet. Mais pour ce qui est du film des Gruber, je ne vois pas de rapport avec l'effet papillon.
Auteur:  Ringo Lam [ 18 Déc 2008 18:38 ]
Sujet du message: 
Dr. Phibes a écrit:
Ce film n'est pas mauvais mais je ne comprends pas son titre. Pour une histoire contentant un "effet papillon", citons "Miracles" (1986) de Jim Couf, avec Tom Conti et Teri Garr. Une scène à "effet papillon" se trouve également dans "La Cité des Enfants Perdus" de Caro et Jeunet. Mais pour ce qui est du film des Gruber, je ne vois pas de rapport avec l'effet papillon.


L'Effet Papillon du film est généré par les voyages dans le temps du héros. Il change un détail de son passé et son présent s'en trouve tout chamboulé. Change one thing. Change everything. Il ne faut pas chercher plus loin.

Sinon, très bon film selon moi mais heureusement qu'on a eu droit à une fin plus "commerciale". L'autre fin, la vraie, est vraiment glauque et déprimante au possible. A la rigueur, je préfère lire du Gozzo.
Auteur:  Greyhunter [ 18 Déc 2008 19:28 ]
Sujet du message: 
Ringo Lam a écrit:
Sinon, très bon film selon moi mais heureusement qu'on a eu droit à une fin plus "commerciale". L'autre fin, la vraie, est vraiment glauque et déprimante au possible. A la rigueur, je préfère lire du Gozzo.


Si c'est celle

SPOILER
Citer:
Où il revient in-vitro pour mourir avant sa naissance

/SPOILER
je la trouve franchement exagérée, et je préfère nettement la "commerciale".
Auteur:  Ringo Lam [ 18 Déc 2008 20:25 ]
Sujet du message: 
Oui, c'est bien de cette fin là dont je parlais. :wink: Elle est franchement abusée, quoi...
Auteur:  Mad_Ouaf [ 18 Déc 2008 20:56 ]
Sujet du message: 
Ringo Lam a écrit:
Oui, c'est bien de cette fin là dont je parlais. :wink: Elle est franchement abusée, quoi...


Oui, mais tellement plus logique. D'ailleurs, les scénaristes disent eux même que la fin Hollywoodienne est franchement stupide, après avoir découvert que cette fille était la source de toute ses emmerdes, finalement, il décide quand même d'aller la rejoindre... il n'a rien compris.
Auteur:  alfie [ 18 Déc 2008 22:11 ]
Sujet du message: 
ouais euh "hollywoodienne", ben elle est quand meme super triste cette fin. :?
Auteur:  The-X-Flo [ 18 Déc 2008 22:41 ]
Sujet du message: 
Je vois pas en quoi elle est hollywoodienne et commerciale... par contre celle dont parle Greyhunter est vraiment du style à jump the shark ou nuke the fridge...
Auteur:  Ringo Lam [ 18 Déc 2008 23:26 ]
Sujet du message: 
Mad_Ouaf a écrit:
Ringo Lam a écrit:
Oui, c'est bien de cette fin là dont je parlais. :wink: Elle est franchement abusée, quoi...


Oui, mais tellement plus logique. D'ailleurs, les scénaristes disent eux même que la fin Hollywoodienne est franchement stupide, après avoir découvert que cette fille était la source de toute ses emmerdes, finalement, il décide quand même d'aller la rejoindre... il n'a rien compris.


Je crois surtout que tu t'es barré avant la fin, Mad_Ouaf. :-D

The-X-Flo a écrit:
Je vois pas en quoi elle est hollywoodienne et commerciale... par contre celle dont parle Greyhunter est vraiment du style à jump the shark ou nuke the fridge...


Spoiler a écrit:
Evan Treborn se projette encore plus loin dans son passé au travers du film de l’accouchement de sa mère. Alors bébé sur le point de naître, il prend conscience que son existence ne peut qu’être nuisible à l’humanité et décide d’en finir avec l’existence… avant de naître officiellement. Se faisant, il ne nuit à personne et minimise la douleur de sa mère qui ne mourra ainsi pas d’un cancer du poumon.

C’est à se moment là que L’effet Papillon s’envole au delà des limites du raisonnable pour la censure. Cette fin aurait sûrement traumatisé les salles et aurait octroyé au film un capital d’antipathie non négligeable. L’ultime tabou est représenté de façon fort graphique : on y voit tout de même un nouveau-né, à deux doigts de naître, se pendre avec son cordon ombilical dans le ventre de sa mère…

C'est donc bel et bien un choix commercial d'écarter cette fin, la vraie, pour ne pas avoir de soucis avec la censure et éviter un bouche à oreille néfaste au film.
Auteur:  nanja monja [ 18 Déc 2008 23:40 ]
Sujet du message: 
elle est très bien la vraie fin :-D originale, bien dans la logique du film, et elle apporte une vraie conclusion à l'histoire.
Auteur:  MIKE PATTON [ 19 Déc 2008 0:02 ]
Sujet du message: 
Oui je préfére largement la fin originale.
Voir un bébé se suicider c'est pas dans tout les films, et c'est moins gnan gnan que celle qu'on a eu(et encore apparemment il existe une autre fin ou les deux se croisent et se retournent en meme temps, se sourient et parlent...)
Auteur:  PlanNichon FromOuterSpace [ 19 Déc 2008 1:07 ]
Sujet du message: 
J'approuve. Evidemment c'est sordide, mais c'est originale comme fin. Et "logique" comme cela été dit...
Auteur:  arkadin [ 19 Déc 2008 10:13 ]
Sujet du message: 
Film sympa, mais qui aurait pu être encore plus délirant: les voyages dans le temps du héros auraient pu modifier plus nettement son "présent", mais apparemment les scénaristes voulaient se concentrer uniquement sur la vie personelle de leur héros.
Auteur:  Dr. Phibes [ 19 Déc 2008 16:55 ]
Sujet du message: 
Je viens de lire cette explication sur Wikipédia, afin d'en savoir un peu plus sur ce fameux effet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon
Intéressant.
Auteur:  Greyhunter [ 19 Déc 2008 21:13 ]
Sujet du message: 
Sinon, l'effet papillon c'est aussi une chanson du chanteur Benabar, qui me donne franchement envie de flanquer la radio par la fenêtre:

http://www.youtube.com/watch?v=JbCf355pinM
Auteur:  Kobal [ 19 Déc 2008 21:28 ]
Sujet du message: 
Dans mon souvenir, le film peut être vu comme un gros délire de Ashton, qui s'invente une vie imaginaire débordante dans son asile.
J'ai plus les arguments en tête, je dois dire. Mais quand même. :-D
Auteur:  Raccoon [ 20 Déc 2008 6:48 ]
Sujet du message: 
j'aime vraiment bien ce film ... par contre évitez la suite vraiment inutile
Auteur:  nanja monja [ 20 Déc 2008 10:14 ]
Sujet du message: 
J'aime surtout le début, avec la bonne vieille ambiance glauque mid-90s bien reconstituée (looks, musiques, et puis ils vont voir s7ven au ciné) 8)
Auteur:  john matrix [ 03 Sep 2009 10:41 ]
Sujet du message: 
Je l'ai enfin vu hier, et je dois dire que j'ai été très agréablement surpris. Je m'attendais à un "bon" teen movie, alors que le film a un vrai propos et y va franchement dans le glauque et le sombre, sans que ça fasse too much.

Après ya plein de contradictions, et la fin tombe comme un cheveu sur la soupe. D'ailleurs sans être au courant que c'était pas la "vraie" fin, ça se sentait vraiment que la conclusion logique imaginée par les auteurs étaient pas celle qu'on voyait à l'écran, qui ressemble plus à une pub l'oréal imposée par les producteurs pour pas traumatiser leur audience. Dommage!

En même temps ça m'a évité de faire des cauchemars toute la nuit, c'est déjà ça :-D


Kobal a écrit:
Dans mon souvenir, le film peut être vu comme un gros délire de Ashton, qui s'invente une vie imaginaire débordante dans son asile.
J'ai plus les arguments en tête, je dois dire. Mais quand même. :-D


Ui, je me suis fais la même reflexion! C'est une grille de lecture tout à fait possible! Mais dans ton cas je parlerais plutôt de déformation professionnelle :-D
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