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| Maciste en Enfer / Maciste dans les Mines du Roi Salomon https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=16488 |
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| Auteur: | Scritch [ 06 Fév 2009 13:00 ] |
| Sujet du message: | Maciste en Enfer / Maciste dans les Mines du Roi Salomon |
C'est sorti y a environ 6 mois dans une série de DVD double programme plutôt alléchants et pas chers. Sur celui-ci, il y a un véritable chef-d'œuvre : Maciste en Enfer de Freda, visuellement ébouriffant. L'autre est un cran en-dessous mais reste un divertissement bien sympatoche, avec un Reg Park débonnaire assez marrant. Le truc qui fait plaisir, c'est l'édition (Warner et M6, surprise) : VO, montages intégraux, copie propres : du jamais vus pour des films aussi bis. |
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| Auteur: | oui [ 07 Fév 2009 4:07 ] |
| Sujet du message: | |
Je te trouve bien indulgent. Si j'en crois mes souvenirs, Masciste en Enfer est quand meme plus proche du "nanar un peu mou" que du "bis qui a bien vieilli". Enfin, ca fait un certain temps que je l'ai vu, peut-etre changerais-je d'avis aujourd'hui. |
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| Auteur: | MrKlaus [ 07 Fév 2009 10:03 ] |
| Sujet du message: | |
Pas vu l'autre mais effectivement, "Maciste en enfer" est un digne representant du post-expressionisme latin. J'ai vraiment envie de le revoir! 
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| Auteur: | Scritch [ 07 Fév 2009 12:56 ] |
| Sujet du message: | |
oui a écrit: Je te trouve bien indulgent. Si j'en crois mes souvenirs, Masciste en Enfer est quand meme plus proche du "nanar un peu mou" que du "bis qui a bien vieilli". Non, comme souvent dans ces films il y a des éléments nanars (Kirk Morris, très nul, et la mémorable baston contre une tête de lion en peluche, figure récurrente dans les Maciste), mais à part ça c'est digne des meilleurs Bava, avec une photo rouge et bleue à la Hammer, et une représentation de l'Enfer qui retrouve un peu l'esprit des gravures de Gustave Doré.
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| Auteur: | arkadin [ 07 Fév 2009 15:16 ] |
| Sujet du message: | |
Maciste Dans Les Mines Du Roi Salomon est le premier Maciste que j'ai vu. Mon paternel, en bon fan de peplum en tous genre ( absolument tous genres!) nous abreuvait depuis l'enfance des exploits de ses héros, et j'ai été fort naturellement déçu en le voyant. Tout d'abord dans la version française il ne s'appelle pas Maciste du tout, mais "Magicar"  
Ensuite, évidemment , l'indigence du budget fait que plusieurs scènes sont totalement risibles, surtout lorsque l'on voit des blocs de pierre rebondir comme des ballons de foot. Faudrait que je le revoie. |
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| Auteur: | pytheas [ 08 Fév 2009 10:17 ] |
| Sujet du message: | |
c'est dans maciste en enfer que ce dernier se bat contre un cerbère sorti tout droit du muppet show dans un scène filmée au lexomil ? si c'est celui là, c'est loin d'être mon préféré. mais je viens de lire que ce film se passe au XVII° siècle.... je dois confondre. |
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| Auteur: | oui [ 09 Fév 2009 4:00 ] |
| Sujet du message: | |
C'est vrai que visuellement, le film laisse une drole d'impression. Il a un aspect presque surréaliste, tant volontairement (de par les choix esthétiques du réalisateur) qu'involontairement (les maladresses de la réalisation, les effets spéciaux, ect...). Cela dit, ca reste quand très mou (pour ne pas dire chiant). Et je me souviens surtout d'interminables scènes de soulevement de rocher, d'arrachage de tronc d'arbre, ou encore d'écartement de barreaux, scènes qui semblaient constituer l'essentiel du film. |
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| Auteur: | Captain Beyond [ 18 Mars 2009 21:40 ] |
| Sujet du message: | |
C'est vu et on en ressort vaguement déçu du contraste entre l'originalité visuelle du film et l'hypervacuité sans fond du scénario, même selon les critères du genre péplumisant. Tout ce qui a été dit plus haut est rigoureusement exact : les enfers sont très beaux, les bastons sont nanardement très molles, Maciste-Kirk Morris débarque en slip et en huile au beau milieu du XVIIème siècle (pas de confusion,donc, Pythéas  ) et les rochers en polystyrène rebondissent de partout.
Le problème semble que le film repose tout entier sur le visuel des Enfers. Autant dire qu'on s'enquiquine copieusement en attendant que Maciste y descende. Et une fois dedans, l'action se réduit à une série d'épreuves dépourvues d'imagination: Maciste escalade du carton, Maciste met la pâtée à Goliath (?) Maciste serre la paluche à Prométhée et met la pâtée à son aigle en peluche, Maciste ouvre des portes en fausses flammes, Maciste soulève de la mousse et serre la paluche à un damné. C'est terriblement linéaire et vaguement hypnotique à la longue. Y a même une séquence souvenir de pur remplissage raffiné à base de flashback d'exploits d'autres films de Maciste, (y compris avec d'autres interprètes du rôle). Parmi les points forts, on soulignera les progrès considérables dans son métier d'acteur du désastreux Elvis des culturistes, à savoir Kirk Morris, dont l'art ne se limite plus seulement à l'expression de la stupeur moite et de la stupéfaction béate, mais s'étend désormais jusqu'à la grimace de souffrance et à la douleur constipatoire. Au mieux, tout petit nanar à 1/5, pas désagréable, mais mieux vaut tenir la forme avant de se lancer dedans. |
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| Auteur: | jeab [ 30 Nov 2011 16:36 ] |
| Sujet du message: | Re: |
Captain Beyond a écrit: Maciste-Kirk Morris débarque en slip et en huile au beau milieu du XVIIème siècle (pas de confusion,donc, Pythéas ) et les rochers en polystyrène rebondissent de partout.J'avoue que voir kirk Morris en slip au milieux de l’Angleterre du XVIIeme c'est énorme. jusqu’à son entrée aux enfers, chaque scène est un énorme WTF par sa présence qui n'est expliquée par rien et surtout pas par son mutisme et par sa tenue qui n'a rien a voir avec l’Angleterre puritaine, a moins que le slip soit le summum du puritanisme mais la .... Captain Beyond a écrit: Parmi les points forts, on soulignera les progrès considérables dans son métier d'acteur du désastreux Elvis des culturistes, à savoir Kirk Morris, dont l'art ne se limite plus seulement à l'expression de la stupeur moite et de la stupéfaction béate, mais s'étend désormais jusqu'à la grimace de souffrance et à la douleur constipatoire. Au mieux, tout petit nanar à 1/5, pas désagréable, mais mieux vaut tenir la forme avant de se lancer dedans. Je me rappel de la scène de la séduction, ou je ne me rappel plus quel personnage féminin des enfers, tente de le séduire et finalement tombe possédée sous son charme. Déjà parler du charme bovin de Kirk Morris sans se marrer est une gageure en soit. l'embauche de l'actrice à dut être sur sa capacité à tenir son sérieux en déclamant un texte débile. Ensuite le fait qu'elle joue (stoïquement) sont rôle face à un quartier de bœuf qui ne bronche pas et qu'elle soit la seule à faire les questions et réponses du dialogue et qu'elle soit celle qui se fait elle même tomber sous le charme de la bête par ses tergiversations et extrapolations sur le mutisme du "Héros" ! Cette scène à elle seule m'a donner une crise de rire qui m'a donnée des crampes aux abdominaux pendant plusieurs jours et j’étais pourtant dans ma phase sportif à l’époque. j'avoue m’être bien fendu la pèche devant et avec une bande de copains, ça doit être du meilleur acabit. J'ai eut plus de peine avec certains seagal ou vieux films d’époque chroniqué ici. |
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