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Attention petit bijoux qui a cette vertue que l'on peut totalement complètement passer à côté si l'on s'arrête à ses aspects les plus fashion (par exemple la surex pour les moments de flashback ou une scène de torture/réglement de compte en lumière noire) qui sont pour autant parfaitement en adéquation avec le reste du film puisque n'intervenant que pour articuler certain passage, système de réflexion border line des personnage.
L'histoire ? Relativement simple, un petit voyou sans envergure se retrouve à devoir se débarrasser d'une arme mais cette arme va être volé par le meilleur copain de son fils avec lequel il va tirer sur son beau-père, un voyou russe dont la Famille est en business avec le gang du petit voyou. S'en suivra une nuit terrifiante à travers une ville peuplé des pires raclures du monde, camé, flic pourri, mac, serial killer pédophile (mention spéciale pour cette séquence tout en suggestion qui vaut facile 10 film d'horreur en ne montrant rien ou presque à faire dresser les cheveux sur la tête) que le gosse et son 38 vont rencontrer poursuivi par le père de son copain au limite de la crise cardiaque. Le tout se terminera par un bain de sang.
Totalement cohérant de bout en bout, polard hard boiled et en même classique du film noir (l'arme qui passe de main en main) Running Scared vaut aussi surtout pour sa dimention quasi psychanalytique sur la famille et surtout sur le thème du père (mythique ou non) et de l'incarnation aux yeux des enfants, car c'est avant tout, comme on le comprend chez les pédophiles et dans le générique de fin un conte noir avec ces loups et ces innocents qui n'en sont jamais complètement d'où une fin qui pourrait dérouter selon si on se place d'un point de vue strictement cynique/adulte (certain assimilant les deux comme sine qua non) ou de celui de l'enfance et à vrai dire de la propre image qu'on a du père.

8/6 facile...

film exellentissime !!!!!

Le Wayne Kramer des MC5 ?

ah je ne suis pas le seul à avoir tilté

nan apparemment ce n'est pas lui http://www.imdb.com/name/nm0469694/

monsieur Wonkley est décidement un homme de bon goût

Je l'ai vu hier soir, et j'ai été un peu déçu.

Kramer sait faire de bonnes scènes, poser une ambiance, écrire de bons dialogues et choisir ses acteurs.

Mais il a quelques soucis avec la continuité. Ses personnages traversent toujours tout un tas d'épreuves traumatisantes, et s'en remettent très vite



C'était déjà un peu le problème de "The cooler- Lady Chance".

Je comprends bien qu'on ne peut pas faire un film entier sur des gens qui pleurnichent, mais il ne faut pas non plus exagérer.



Mais sinon, je dois reconnaître que le film a son lot de bonne scènes.

Assez bon film, en effet, choquant par moment, mais le twist final vient tout gâcher (Paul Walker était un flic). Je ne suis pas le seul à avoir été déçu : sur fanedit.org, on a sorti un montage amateur intitulé True Crime Edition pour corriger le tir.

Mais sérieux, La peur au ventre? C'est comme ça que le titre est traduit en France? D'accord, c'est beaucoup plus créatif que le titre VFQ très générique (Traqué), maaaaais... quel est le rapport avec Running Scared (littéralement, « courir apeuré »)?

S'agit-il d'une expression que je ne connais pas? Parce que, tant qu'à y être, j'aurais traduit le titre par La frousse aux trousses, quitte à dresser un parallèle involontaire avec un album de Spirou et Fantasio.

Oui, avoir la peur au ventre est une expression à mémé ( avec "ça tombera pas plus bas" et "Avoir un petit vélo dans la tête" )

http://www.linternaute.com/expression/l ... au-ventre/

Ah, bien vu! Reste qu'on perd quand même le Running dans tout ça.

Et ça c'est très grâve.

Je sais : c'est obsessionnel...

Mais il me faut une affiche pour visualiser un film.

Every bullet leaves a trail

Ca, ça m'a fait bien rire.

Oui, mais, dans le cas de Joey, c'est un flic infiltré, alors il s'en fout. Le twist final a au moins l'avantage de justifier sa négligence.