Casey Ryback a écrit:
.Mais ça m'a semblé être un sous Pulp Fiction (Montage fait de flashbacks, humour noir, personnages barrés)
Shane Black a un style propre et utilise ses references d'une maniere plus subtile que Tarentino, enfin disons qu'il ne l'a pas attendu sur ce terrain là...
Casey Ryback a écrit:
mais là on pige absolument que dalle au scénario
Comme les personnages principaux d'ailleurs, c'est fait exprès. et l'explication finale tient parfaitement debout.
Casey Ryback a écrit:
les personnages ont des personnalités auxquelles il m'a semblé impossible de s'identifier car on ne comprend rien a leur comportement
Ben leur comportement, c'est que ce sont des pauvres types qui veulent se comporter aussi "parfaitement" que dans les films, et qui sont rattrapés par la réalité et les imperfections de la vie. "C'est pas un film", ne cesse de repeter Val Kilmer.
Casey Ryback a écrit:
le film lorgne sans cesse entre des moments sérieux et un humour à mon avis complètement foireux rempli de private jokes qui m'ont dépassées tout le temps de la projection
à part des references à des films très connus (contrairement à Tarentino d'ailleurs), je vois pas où sont les "private jokes". Bien sur, le coup du "happy end" est plus drole quand on sait que Shane Black a eu des problemes avec la fin de l'arme fatale 2, mais meme sans ça, on peut trouver ça drole cette pique sur les producteurs en general.
Casey Ryback a écrit:
les rebondissements sont plus que fumeux...
Ben c'est limite une parodie, enfin un hommage un peu B.D. (d'où des passages humoristiques parfois cartoon), un peu comme Last Action Hero (egalement scenarisé en partie par Shane Black, meme s'il renie le film), donc y a un coté exagéré evident.
Donc oui j'ai aimé le film, justement pour ce melange serieux/humour, et egalement cette qualité dans l'ecriture, où parfois, un seul dialogue fait avancer l'histoire policiere, l'histoire entre les personnages, et le caractere des personnages eux memes.
Rien n'est gratuit dans ce film (contrairement à Tarentino, mais bon on va encore Paul et Mickey.), et ça raconte vraiment une histoire, derriere une apparente legereté, tout en detournant des codes pour mieux surprendre. A ce titre, la romance typique "amour de jeunesse retrouvé" est traitée de la maniere la + juste jamais retranscrite sur un ecran et contribue à rendre le tout encore + credible.
En fait ce sont des personnages extrement justes qui tombent dans une affaire extraordinaire, et c'est essentiellement cette contradiction qui crée cet effet comique (ex : le cadavre qui ne tombe pas pile dans la poubelle), c'est le but du film.
Shane Black fait du Shane Black et certainement pas du sous-tarentino, ou alors si on va par là, il fait du sur-tarentino
