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Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. Pendant que l'escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?

Ouais, bof, hormis la scène d'entrée de la plage qui est à tomber par terre, j'ai pas trop accroché au reste de l'histoire, trop manichéenne.

Après cela reste un bon divertissement comme sait les faire Spielberg.

A+

David

pas forcement un film historique mais un film de guerre qui bourrine bien a mettre chez toi avec le volume max.

On dirait que tout ce que les gens retiennent de ce film, c'est la scène du débarquement, si on en juge par les nombreux hommages dans Medal of Honor et la parodie dans Conker's Bad Fur Day.

Je pense que l'utilisation de mot « manichéen » est quelque peu excessive. Il est certes vrai que l'histoire n'est pas aussi nuancée que The Thin Red Line, mais on reste loin, très loin du délire patriotique. Les Américains ne sont pas idéalisés et les Allemands sont présentés comme l'ennemi d'en face, tout simplement, un peu comme dans Platoon, film qu'on n'oserait jamais qualifier de « manichéen », d'ailleurs.

On aurait pu s'attendre que Spielberg, ouvertement juïf, montre les Allemands en train de commettre des atrocités, mais finalement, non. Le seul commentaire politique que le réalisateur s'est permis, c'est cette scène dans laquelle Mellish (le soldat juïf) nargue gratuitement des prisonniers allemands, mais encore là, le personnage y paraît plus mesquin qu'autre chose...

Le débarquement

Le reste

Pour moi, le contexte donc le traitement de Platoon et du Soldat Ryan sont completement différents. Dans le premier cas, les GI sont revenus la queue entre les jambes (si je puis dire...) alors que dans le 2ème ils sont revenus en vainqueurs. Cela permet ainsi de "moins s'encombrer" avec l'histoire.
Disons que ce n'est pas un film de propagande hollywoodienne mais bon...



Je suis entierement d'accord avec toi là-dessus

Pas un film de propagande mais qui bizarrement en a gardé beaucoup de tic, comme par exemple montré presque uniquement les allemands avec les cheveux ras, passant leur temps à hurler, ne sachant pas se battre sans sacrifier la moitié des troupes...

Ça passe les premières fois mais à force le plaisir en est gâché.
Au final film surestimé face à La Ligne Rouge.

J'espère que tu prends ça comme un point positif, pas comme un défaut du film!



Gné? Je suppose que tu parles de la bataille à la fin.

Les allemands y tombent quand même dans une embuscade bien préparée et tendue dans un milieu urbain à moitié en ruines.

D'abord avec l'effet de surprise puis face à des GIs retranchés qui ont eu le temps de repérer le terrain et qui tiennent de bonnes positions, c'est logique que les allemands y perdent pas mal de monde.

D'ailleurs une fois débordés les américains s'y font bien hacher menus eux aussi, et sans le deus ex machina des renforts qui arrivent pile au bon moment, c'étaient les teutons qui gagnaient.

Tout dépend de ce que tu recherches.

Si je cherches un film d'action nerveux, je prends il faut sauver le Soldat Ryan.

Si je cherches un film de réflexions méta-philosophiques au milieu des fougères, alors je prends la Ligne Rouge.

Comme je suis quelqu'un de basique et primitif, en général je préfère matter le premier.

Anéfé.
Ils se font hacher menu car ils agissent comme des manches.
Envoyé des chars lourds en combat de rue ça n'a jamais vraiment marché (comme à Villers-Bocage par exemple).
C'est une succession de détails plus "ridicules" les uns que les autres par exemple la façon dont le "Tigre" est détruit, les deux gusses dans le clocher qui sont tranquilles pendant longtemps...
L'inverse se produit lorsque le groupe de Miller attaque la station radar, les allemands sont retranchés, bien armés avec un champ de tir dégagé et n'arrive qu'à toucher l'infirmier.

Bon film à condition de ne pas aimer faire l'amour aux mouches.


edit: La Ligne Rouge possède elle aussi des scènes d'actions nerveuses et bien sanglantes et Le soldat Ryan des scènes de réflexion méta-philosophiques (l'église ou l'après station de radar).

Plus vu la ligne rouge depuis longtemps, mais en effet il me semble que l'ennemi n'était pas beaucoup vu "en personne", mais bien plus par ses départs de tirs.

Ça rendait bien ce côté terriblement angoissant pour les soldats face à des japs enterrés dans des bunkers dans des collines couvertes de hautes herbes. On ne voit pas l'ennemi avant qu'il ne vous tire dessus, et généralement il attend de pouvoir faire un massacre avant de tirer...

C'est sûr, mais ça n'atteint pas les sommets du ridicule de celle d'Indigènes :

En gros, ils sont quatre-cinq troufions sous-équipés à tenir en respect tout un peloton d'Allemands. T'en as même un qui, tout en gonflant des joues, dégomme des Nazis à la pelle simplement en agitant son Thompson, comme ça, sans viser (et sans recharger, la plupart du temps). Même Jamel Debbouze (que le film tente maladroitement de camoufler l'infirmité) tient le fort grâce à un petit Mauser (allez savoir où est passé la carabine qu'il trimballait). Désespérés, les méchants Teutons sont contraints de défoncer les murs d'un immeuble au Panzerfaust, histoire de mieux prendre nos héros à revers. Bien entendu, ça se termine par un deus ex machina calqué sur SRP... Incroyable!

Je sais bien que le film n'avait pas le budget de SRP et qu'il tient plus du pamphlet que du film de guerre, mais tout de même...

En tout cas, s'il y a un truc qui me plaît bien dans la bataille finale de Saving Private Ryan, c'est le moment où la troupe de Miller attend impatiemment l'arrivée de l'ennemi, le tout sur fond de bruit de chars se rapprochant. Le reste du film n'est pas toujours génial, mais ce passage-là me donne toujours des frissons dans le dos.

Toutafé, surtout quand on sait que les compagnies allemandes présentes lors du débarquement des Alliés étaient loin d'être des troupes d'élite.

Petit rappel historique qui sert pas à grand chose: et bien non sauf dans le secteur où ils sont (Omaha et le bocage normand), il est tenu par la 372e division, unité élite qui revient du Front de l'Est, c'est d'ailleurs bien la seule présente sur tout le front Normand.

Sauf qu'une unité qui revient de l'Est à cette période, ben elle n'est plus trop d'élite vu les ravages des combats sur le front oriental, brefle, comme dirait Béru

Troupes d'élite ou pas ça les empêchait pas d'avoir de quoi se couper les cheveux et donc de les avoir ras.

Y'a ras et ras quand même.
En 1944 la mode c'était plus ça


que ça


Ce qui dans le film facilite la confusion entre le soldat SS tuant Mellish et l'ex-prisonnier tuant Miller.

C'est quoi SRP ?

Sinon, il est aussi montré dans soldat Ryan qu'il y a des "étrangers" dans l'armée allemande ( ce fameux bataillon de l'est ), comme ces deux tchèques qui se rendent et sont aussitôt abattus par des américains qui ricanent.

Sinon, Tom Sizemore avait été contacté par ce vieux pouilleux de Malick pour un rôle dans sa ligne rouge [size=0]( de merde )[/size], mais Tom avait préféré faire Soldat Ryan. V'là qu'l'autre vieux hippy des bois il se met à gueuler "Un acteur qui refuse de travailler avec moi ? Sait-il seulement que je suis TERRENCE MALICK ?". Pauvre vieux monsieur con.

Saving Rivate Pryan.

Saving Private Ryan le titre original du film

Edit : j'ai été trop lent