L’Empire du soleil », c’est l’histoire d’un jeune Britannique plongé trop tôt et trop vite dans un monde d’adultes, la Seconde Guerre Mondiale, vue à travers les yeux d’un enfant à l’imagination débordante et passionné d'aviation. Confronté à la guerre, il perdra son innocence.
Un film assez étonnant dans la filmographie de Spielberg, privilégiant autant le grand spectacle (les scènes de foule dans Shanghai, les bombardements) que les scènes plus intimistes puisque l'on suit la guerre du Pacifique à travers les yeux d'un jeune garçon, James. Comme lui, on ne comprend pas toujours ce qui se passe, qui attaque qui (notamment au début du film) à moins que l'on est une connaissance pointue du sujet. Egaré par ses parents, il fait la rencontre du Basie, un américain qui pense plus à sauver sa propre peau que celle de ce petit anglais.
Internés tous les deux dans un camp durant 4 années, James va devenir de plus en plus débrouillard, mature mais aussi généreux, lui qui était autrefois un enfant capricieux et égoiste. Mais la guerre lui volera son enfance...
Certaines séquences (le salut des soldats, le bombardement du camp) sont magnifiques. Le film balance seans cesse entre réalisme et lyrisme (avec un penchant pour ce dernier toutefois, vu que l'on suit le conflit à travers un gosse passionné d'aviation et qui fantasme devant les pilotes et les avions). Enfin, pour ma part, jamais un happy-end n'aura été aussi cruel et rude.
Un super film, qui devrait être autant connu que les Indiana Jones ou Jurassik Park.
