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 Sujet du message: boogie nights. Paul Thomas Anderson, 1998
MessagePublié: 21 Août 2009 14:51 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 30 Oct 2006 10:57
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le destin d'une équipe travaillant dans le porno dans les 70s, surtout à partir de l'arrivée d'un nouveau très doué appelé sous le pseudonyme de Dirk Diggler!
de Paul Thomas Anderson
avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore, John C.Reilly, Heather Graham, Philip Seymour Hoffman, Thomas Jane, Philip Baker Hall, Luiz Gusman, William H.Macy, Don Cheadle, Alfred Molina

Rah! excellent film du surdoué Paul Thomas Anderson

un esthétique disco énorme, on passe un super moment.
un schéma ascension, chute, rédemption avec du disco et parlant de porno, ça lui donne vraiment un statut de film unique et bien inclassable.

La mise en scène est sublime et on trouve des plans vraiment énormes! surtout le premier!
la façon de filmer chaque détail, chaque réaction d'acteur dans le moment de la première scène de tournage, rien à dire, Paul Thomas Anderson nous a fait un film géant!!!

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MessagePublié: 21 Août 2009 15:28 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: au fond de l'univers, à gauche
sans doute mon p.t. anderson préféré après there will be blood. tous les persos sont hyper fouillés et crédibles, la réalisation fait bien passer l'idée qu'on est à la charnière de deux époques, il y a une ambiance "la fin d'un monde" que je trouve super.

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mon petit groupe musical : mondegreen


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MessagePublié: 23 Août 2009 9:36 
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Nanardeur en progrès
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Pas un gramme de voyeurisme malgré le sujet et un casting aux petits oignons entre Julianne Moore, Burt Lancaster, Don Cheadle, William H Macy (LE second rôle de toutes les bonnes productions) et Mark Wahlberg.

On peut clairement distinguer 2 périodes dans le film : le succès (les années 70) et la déchéance (les annnées 80)

Mon perso préféré du film reste Rollergirl ! :-D

_________________
Quiconque lisant cette signature va mourir dans une semaine !

http://vimeo.com/22189628


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MessagePublié: 23 Août 2009 10:00 
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Docteur es nanarologie
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Burt Lancaster? ( :-D )

la grosse différence des deux époques, l'apparition de la vidéo, le disco qui passe au rock, ...

sinon, j'ai une petite théorie sur ce film:
Citer:
c'est une bande de ratés.
Don Cheadle a qui on refuse de l'argent.
Julianne Moore et sa situation familiale
Rollergirl et sa situation scolaire
et surtout Wahlberg, la star du porn qu'allait plus en cours, un simple serveur et plongeur et qui se fait viré de chez lui par ses parents.

Surtout la période 80s où toute cette bande est plutot méprisé (voir la phénoménale scène des 2 voitures!

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MessagePublié: 24 Août 2009 3:09 
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Nanardeur + que respectable
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L'univers impitoyable du porno !

Ce qui est incroyable, c'est que le rôle de Dirk avait été proposé à Di Caprio, qui avait d'ailleurs beaucoup aimé le scénario, mais qui avait déjà signé pour un petit film qui se passe sur un bateau. C'est d'ailleurs lui qui a conseillé Wahlberg à Anderson. Mais je me demande vraiment à quoi aurait ressemblé DiCaprio avec un gros kiki. Avec sa tête de mioche, ça aurait été presque indécent, non ?

Du côté de Wahlberg, il semblerait que le film et Anderson l'aient beaucoup marqué, à en croire les aventures qu'il fait vivre à son alter-égo d'Entourage, Vincent Chase.

Pour ceux qui aimeraient en voir un peu plus sur John Holmes ou le monde du porno, je vous conseille aussi "Wonderland" et le documentaire "Inside Deep throat" ( attention pour celui-ci, il y a des scènes avec des zizis ).

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wallflowers a écrit:
bon les loosers, vous êtes gentils mais évitez de me parler comme des geeks ultimes, ça m'emmerde un peu.


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MessagePublié: 24 Août 2009 9:57 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Aux Studios MIRACLE :"Si C'est Un Bon Film,C'est Un MIRACLE!"
Burt Reynolds est formidable dans ce film. Faire jouer à l'ancien mister Testostérone viril jusque dans le plus petit poil de sa moustache un rôle de réalisateur de film porno c'est à la fois évident et génial.
J'adore particulièrement la scène où il explique son rêve de réaliser un grand film porno où le spectateur resterait jusqu'au bout parce que l'histoire l'intéresse. A la fois pathétique et touchant...

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Lawrence Woolsey, précédemment connu sous le pseudonyme de deathtripper21...

"Godfrey Ho a beau avoir trouvé des Kickboxeurs américains, le duel entre la mariée et la robe restera LA baston du film." Plissken


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MessagePublié: 25 Août 2009 9:54 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 12 Août 2008 0:24
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Le vieux Burt avait été tellement peu convaincu par les rushs du film qu'il en avait renvoyé son agent. Au final, il a été nominé aux oscars et a reçu plusieurs prix dans la foulée. Je ne sais pas par contre s'il s'est excusé auprès de son agent.

Avec ce film, j'ai aussi réalisé que je détestais Seymour Hoffman et John C. Reilly. On a beau me répéter sans cesse que ce sont des acteurs exceptionnels, caméléons, je reste bloqué sur cette idée étrange : deux petits gros qu'on nous impose dans tous les films tamponnés "arty". Est-ce que je suis le seul ?

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wallflowers a écrit:
bon les loosers, vous êtes gentils mais évitez de me parler comme des geeks ultimes, ça m'emmerde un peu.


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MessagePublié: 26 Août 2009 13:46 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Rats - Notte di terrore
encore pour Philip Seymour Hoffman, je comprends, mais pas pour Reilly.

Brokenail a écrit:
On a beau me répéter sans cesse que ce sont des acteurs exceptionnels, caméléons,


je suis dans ces gens-là! :-D

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 Sujet du message: Re: boogie nights. Paul Thomas Anderson, 1998
MessagePublié: 28 Juin 2013 14:16 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 09 Déc 2004 13:12
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
Je suis resté perplexe devant ce film. Je ne remet pas en cause les qualités de metteur en scène de Paul Thomas Anderson, c'est bien filmé avec de beaux plans séquences, une reconstitution fidèle de toute une époque, une bande son géniale mais ça m'a surtout fait l'effet d'un réalisateur qui aimait bien se regarder filmer comme d'autres aiment bien s'entendre parler. Il y a quelque chose de prétentieux dans sa façon de faire qui m'a un peu mis de côté. J'ai même eu l'impression que son sujet ne l'intéressait pas vraiment, tout y étant survolé, sans être approfondi (et c'est plutôt gonflé de ne pas aller dans la profondeur pour du porno). On nous parle de l'arrivée de la VHS, des coulisses du X, de l'insousiance de la fin des années 70 et du début des années 80 mais ça reste assez superficiel. Il s'agit plus d'un enchainement de scènes fortes qui n'ont pas toujours de lien entre elles (en ce sens, le film copie peut être sans le vouloir l'idée qu'on se fait d'un vrai film X) que d'un tout cohérent. Disons que plus ça avance, plus ça me faisait penser à "Pulp Fiction", une sorte de film chorale plein de moments sympas mais assez décousu ou finalement, sans aller jusqu'à dire qu'il n'y avait pas d'histoire, ce serait plutot les personnages qui serait le scénario, chacun caractérisant une idée que voudrait faire passer le metteur en scène. On aurait donc le jeune premier, rien dans la tête tout dans le pantalon, que nous suivrons dans sa gloire et dans sa chute. La starlette un peu vieillissante à la vie affective désastreuse et qui se réfugie dans la drogue, le réalisateur ambitieux qui voudrait faire un vrai film dans un milieu qui ne le permet pourtant pas, l'assistant qui une fois les lumières éteintes, rentre chez lui retrouver sa vie misérable de mari cocufié, le type qui se retrouve perdu entre les différentes modes, toujours un train de retard sur un monde qui évolue vite, trop vite... . Chacun nous raconte sa petite histoire mais lorsqu'on y réfléchit, ce sont un peu celles qu'on attend. Dire que dans le porno, il y a beaucoup de paumés, que ça implique de subir des préjugés, bon, je sais pas si ça vaut de passer plus de deux heures là dessus, on pourrait se contenter d'un quart d'heure et essayer justement d'aller voir ailleurs, d'être plus ambitieux que l'enfilade de clichés. Et puis il faut dire que parmi ses différentes séquences, il y a un peu de tout. Autant le running-gag avec la femme de William H.Macy est génial, tout comme le doc sur Dirk Diggler et sa saga érotico-policière des Brock Landers, autant d'autres choses fonctionnent moins bien comme l'espèce de délire à la Scarface piloté par un Alfred Molina en roue libre, lequel est trop référencé, artificiel pour être vraiment fun.

Ceci étant dit, on peut tout de même saluer l'effort de ne pas mépriser ces personnages. Arrive un moment dans leurs destins où on voit arriver une espèce de morale puritaine, où on avance vers quelque chose qui pourrait nous dire "si tu as vécu dans la débauche, tu mérites une fin à la hauteur de tes pêchés". Et finalement, non, les héros ne sortiront pas tous indemnes de leurs aventures, certains seront un peu cabossés mais ils ont droit au Salut ou au moins à une bouée de sauvetage qui leur offrira une vie acceptable. Seuls les meurtriers et les pédophiles finiront mal, les gentils auront le droit de vivre heureux. Dire en substance qu'on a le droit à une belle vie en vivant dans la luxure, ce n'est pas nécessairement ce qu'on nous sert d'habitude à Hollywood du coup, c'est pertinent de regarder cette vision du rêve américain vicié. Il faut d'ailleurs souligner que ses tranches de vie n'auraient sans doute pas le même intérêt sans leurs interprêtes. Mark Walhberg est l'homme idéal pour jouer Dirk Diggler, on croirait une version longue de Marky Mark dans le Found Footage Festival. Burt Reynolds est énormissime, c'est la vraie star du film et en ce qui concerne Julianne Moore, je me garderais bien de reproduire les propos que Nikita a tenu sur elle concernant ce film (faites une recherche sur le forum si ça vous interesse, je ne recopierais pas ça en présence de mineur :-D ) mais en tout cas, je les partage. Mais il y a aussi une ribambelle de seconds rôles délicieux qui surgissent parfois le temps d'une seule scène, on s'attendrait presque à voir une grosse star venir jouer les figurants tellement on est gâté niveau casting.

"Boogie Nights" est donc un film dont je me souviendrais pour certaines scènes vraiment marrantes et des acteurs excellents. Néanmoins, j'aurais beaucoup de mal à le qualifier de chef-d'oeuvre, la faute à un côté "m'as-tu-vu" dans la mise en scène qui m'a rapidement saôulé et un scénario finalement assez vide. Je ne connais pas assez le cinéma de Paul Thomas Anderson pour avoir un avis sur le monsieur, mais ce film m'a fait un peu le même effet que du David O Russell, une impression que le bonhomme va nous apprendre le cinéma. Même que si ça trouve, il est persuadé d'en être l'inventeur. Alors qu'en fouillant bien, on se rend compte surtout qu'il a tout piqué ailleurs. Mais bon, malgré tout, le film reste très joli et on ne peut pas nier que le bonhomme sait se servir d'une caméra, ce qui n'est pas le cas de tout le monde *insérer une critique assassine sur Steven Soderbergh ici*. Donc, finalement, ça reste tout de même un bel objet cinématographique, au moins à l'oeil.

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la-li-lu-le-lo


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 Sujet du message: Re: boogie nights. Paul Thomas Anderson, 1998
MessagePublié: 28 Juin 2013 18:59 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 09 Juil 2006 13:42
Messages: 511
Localisation: Près de Paris...
Wolfwood a écrit:
Je ne remet pas en cause les qualités de metteur en scène de Paul Thomas Anderson, c'est bien filmé avec de beaux plans séquences, une reconstitution fidèle de toute une époque, une bande son géniale mais ça m'a surtout fait l'effet d'un réalisateur qui aimait bien se regarder filmer comme d'autres aiment bien s'entendre parler.


Personnellement, je pense que le réalisateur a du faire son film avec l'intégrale de Scorsese qui tournait en boucle dans son magnétoscope portatif (Casino et les Affranchis en tête...)
Mais ça vrai que ça reste plaisant comme film

_________________
"Quand un gars court après une femme la queue à l'air et un couteau de boucher à la main, c'est drôle, j'ai peine à croire qu'il quête pour la Croix-Rouge."

Dirty Harry


Dernière édition par Mike Hunter le 03 Juil 2013 18:54, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: boogie nights. Paul Thomas Anderson, 1998
MessagePublié: 03 Juil 2013 15:12 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 07 Déc 2012 12:28
Messages: 31
Localisation: Au Blue Oyster Bar
Vu une bonne douzaine de fois.
Je l'ai d'ailleurs fait découvrir à plusieurs potes, qui l'ont plutôt apprécié dans l'ensemble.
Perso, je me marre toujours bien devant ce film. Malgré le sujet abordé, il ne cède pas à la vulgarité et ne sombre jamais dans le pathos ; c'est un peu comme le "Trainspotting" du film de boules.

Pour le reste, je partage l’avis général : le casting est à l’avenant, certaines scènes sont bien barrées (celle avec Alfred Molina restant ma préférée) la BO alterne habilement entre pop et disco. Et la mise en scène est bien rythmée, la narration très fluide ; on voit pas passer les 2h30…

J’aimais aussi beaucoup l’acteur Robert Ridgely -qui tient ici le rôle du Colonel- et dont ce fut quasiment le dernier film puisqu’il est décédé peu de temps après le tournage.

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Tu veux te battre, eunuque?
Je suis pas venu pour te montrer mes couilles...


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