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Desperado - Robert Rodriguez - 1995
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Auteur:  Desperado [ 31 Août 2009 15:35 ]
Sujet du message:  Desperado - Robert Rodriguez - 1995
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Au nord du Mexique, Desperado, le guitariste à la gachette facile, parcourt le pays pour venger sa bien-aimée, abattue par un puissant trafiquant de drogue. Sa route est jonchée des cadavres de ceux qui ont tenté de l'arrêter ou n'ont pas répondu à ses questions.

Moitié-suite/moitié-remake de son premier film El Mariachi, Robert Rodriguez revient nous conter l'histoire du guitariste-flingueur avec une star, Antonio Banderas, et plus de moyens.
Si niveau scénario, le film ne vaut pas tripette (et Rodriguez admet ne pas être le roi de la logique :-D ), le film possède une réalisation (le point fort de Rodriguez) et des gunfights tout simplement époustouflants. Sorte de western sauce John Woo complètement barré, Rodriguez nous offre également une B.O du tonnerre (Dire Straits, Los Lobos...), Salma Hayek, un caméo de Quentin Tarantino et des pointes d'humour assez drôles (la séquence d'introduction me fait marrer à chaque visionnage) mais aussi assez noires parfois. Cet univers très B.D en rebute souvent plus d'un.
Sinon j'ai pas compté le nombre de morts mais on doit atteindre la centaine :-D .

A noter que le film possède une suite, sortie en 2003, et qui est encore plus barrée et foutraque mais qui a au moins le mérite de ne pas être une copie du premier.
Auteur:  Kobal [ 31 Août 2009 18:15 ]
Sujet du message: 
Le film qui m'a fait découvrir Danny Trejo. Faudrait que je le revois d'ailleurs, parce que mon dernier visionnage remonte bien à 10 ans, et j'en garde un bon souvenir.
Auteur:  Runik [ 02 Sep 2009 13:59 ]
Sujet du message: 
Bon souvenir pour moi aussi. Il est à noter qu'un des deux compères appelés par Antonio Banderas vers la fin du film est le héros d' "El Mariachi" 8)
Auteur:  daphne [ 02 Sep 2009 15:10 ]
Sujet du message: 
Un de mes films cultes. Mais vraiment. Un des rares films que je sois capable de réciter intégralement par cœur, en français comme en anglais.

"This reminds of a joke. This guy, he comes into a bar, walks to the bartender and says :
"Bartender! I've got me a bet for you. I'm gonna bet three hundred dollars that I can piss into that glass, over there, and not spill a single drop."

"Dick glass dick glass dick glass dick glass"

"He's pissing everywhere except in that fucking glass."

"So, the bartender live? "
Auteur:  Sbel [ 02 Sep 2009 15:18 ]
Sujet du message: 
Un très bon film pour moi aussi, bien déjanté, avec un Banderas qui pète la classe !
La palme revient aux deux comparses précédement cités, qui me font kiffer à chaque revisonnages, avec leur étuis à guitare surarmés... (tiens je pense que benoit devrait proposer ce service en sus !) :-D
Auteur:  Alcatel [ 02 Sep 2009 23:23 ]
Sujet du message: 
Sitôt vu, sitôt oublié, en dehors de Kouantine venu raconter une blague que j'ai oubliée.
Auteur:  The-X-Flo [ 02 Sep 2009 23:38 ]
Sujet du message: 
"Tu ne veux pas te confesser ?"
"Non mon père, là ou je vais, il faudrait que je revienne de toutes façons"

Il y a aussi le méchant Ramon Salazar de la saison 3 de 24 dans le film !
Auteur:  Lawrence Woolsey [ 06 Sep 2009 10:24 ]
Sujet du message: 
Comme je l'avais dit dans le topic de Lancelot, je me souviens avoir été avec ma classe de 5e à une projection ciné du film en question, projection dont le point d'orgue fut la bande annonce de Desperado, dont on parlait encore des semaines plus tard. Vivant à l'époque plus ou moins dans la campagne, on n'avait pas trop accès à ce type de film et les rares qui avaient pu le voir au moment de sa sortie ciné étaient sûrs, dans les jours qui suivent, de créer un mini attroupement autour d'eux quand ils commençaient à raconter le film.

Tourné au moment où l'occident découvre l'oeuvre hong-kongaise de John Woo et commence à copier son style dans les scènes d'action (notamment Un Tueur Pour Cible, avec Chow Yun-fat et Mira "la femme de ma vie" Sorvino), je trouve que Desperado est le film qui y parvient le mieux car contrairement aux autres réalisateurs qui se contentent de copier dans les scènes d'action, Rodriguez (qui, lors du tournage de El Mariachi, venait de voir The Killer et a rallongé un peu le microbudget du film pour acheter de quoi faire des pochettes de sang et donner à son film un peu de la violence du film HK) a compris que le point fort du travail de Woo était qu'il y avait une certaine unité de style entre les séquences d'action et les séquences calmes, chaque fusillade devenant un point d'orgue dans la narration au lieu d'être un peu à part, genre "d'un seul coup, le montage devient plus nerveux".

Pour le coup, c'est un coup de maître puisque Rodriguez parvient à rendre hommage au travail du hong-kongais sans rien perdre de son style personnel d'inspiration cartoon, de l'ambiance "hispanisée" qui lui est propre, ni de son sens de l'humour, vraiment efficace et par ailleurs plutôt absent du travail de Woo.

Au passage, la scène d'amour entre Banderas et Salma Hayek est... comment dire... efficace. Et cette scène du réveil... :lol: :D :shock:

Par ailleurs, j'ai vraiment bien aimé la suite.

AU passage, le coffret 3DVD de la trilogie est vraiment recommandé. Blindé de bonus avec des commentaires audio très instructifs, des making of, la version démo de la scène du bar de Desperado où, armé d'un camescope, Roriguez et son équipe mettent au point la séquence d'action, des "ten minutes film school" dans lesquelles Rodriguez analyse une séquence et donne des conseils aux apprentis réalisateurs ainsi que, pour le dernier film, une Ten Minute Cooking School où, dans sa cuisine, il nous apprend à faire du Puerco Pibil, le plat que bouffe toujours Johnny Depp dans le film.
Auteur:  Hobbie [ 19 Fév 2010 20:42 ]
Sujet du message: 
Bonne surprise! Après un "El Mariachi" un peu fauché mais impressionnant pour une oeuvre de jeunesse, et surtout relativement tragique, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi....cartoonesque!

L'action est totalement maîtrisée, hyper fun, Banderas en prend quand même plein la tronche (la jolie Salma Hayek en train de le recoudre m'a fait penser à l'Elfe de Naheulbeuk et à ses compétences en boucherie chirurgicale :-D ), le scénario est nawak mais ça n'a pas vraiment d'importance, et surtout on a droit à une galerie de seconds rôles bien savoureuse - Steve Buscemi trop bref, Cheech Marin, Danny Trejo qui semble avoir définitivement le feeliing pour les armes blanches :-D et bien sûr la mythique blague de Tarantino ("Dick-glass-dick-glass-dick-glass...")

Et puis, c'est plein de sbires à moustaches, que demande le peuple? :-D

J'espère que Once Upon A Time In Mexico ne me décevra pas (trop).
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