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| L'Auberge Espagnole (2002) & Les Poupées Russes (2005) https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=17579 |
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| Auteur: | Sforza [ 11 Oct 2009 12:12 ] |
| Sujet du message: | L'Auberge Espagnole (2002) & Les Poupées Russes (2005) |
Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l'espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans. En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu'il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d'un pays différent. Cédric Klapisch après la nostalgie du lycée de son Péril Jeune (1995)enchaîne donc l'insouciance des années étudiantes avec toujours son chouchou Duris dans le rôle principal. Exit le Paris des années 70s, on vient aux années 2000 avec Eramus de Barcelone et ses soirées arrosées. "l'Auberge Espagnole" narre la crise d'idendité de Xavier dans un pays étranger camouflée jusqu'à la toute fin pour les sorties avec ses collocs étrangers (les gags ethniques résultant de leur cohabitation) et ses problèmes avec sa copine Martine dues à leur relation longue distance. Notez que le capital nostalgie est malgré tout présent, vous regarderez le film différement selon votre âge : j'étais à 16 ans "whoa trop cool, faut que je fasse Erasmus là-bas après le bac" maintenant que mes études sont quasi-terminées, "l'Auberge Espagnole" me fout limite le cafard
Xavier a 30 ans. Il a réalisé son rêve d'enfance, il est devenu écrivain, mais il semble quand même un peu perdu. Il a quelques problèmes avec sa banquière. Il a également des réticences à se fixer avec une fille et enchaîne les aventures amoureuses avec inconséquence. Xavier est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Pétersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail, l'amour et l'écriture. Là encore, il faut plus parler d'une évolution qu'une suite à proprement dit. Tout l'humour fruit du clash culturel du premier film a été évacué et pour ainsi dire, les ex-collocs ne font plus que la figuration avec une seule replique au mariage et puis basta. Sauf l'anglaise Kelly Reily passant d'un rôle plutôt secondaire dans l'auberge espagnole à un rôle de premier plan de manière complètement inattendue (enfin vous comprendrez si vous voyez le film). Le film est encore plus centré sur Xavier : sa quête d'emploi, ses problèmes amoureux etc... Plus tristement, l'actrice Lucy Gordon interprétant la mannequin russe s'est suicidée par pendaison en cette année 2009 . |
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| Auteur: | Bengiskhan [ 11 Oct 2009 14:27 ] |
| Sujet du message: | |
Jamais osé en regarder un. Et ce pour 3 raisons: -Il y a Romain Duris dedans. -Le premier parle d'étudiants. Je hais les étudiants (malgré le fait que j'en sois un). Des étudiants bobos Erasmus en plus. Horrible. -Le deuxième parle de trentenaires qui se posent des questions sur leur vie de merde. Voilà! |
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| Auteur: | Desperado [ 11 Oct 2009 15:06 ] |
| Sujet du message: | |
Citer: Exit le Paris bobo des années 70s
Quoi le Péril Jeune un film sur les parisiens bobos des 70's. Ils n'ont pas un rond et vont à l'école publique. Tu mérites la mort pour cette réflexion Par contre l'Auberge Espagnole film bobo : +1. J'ai bien aimé mais j'ai trouvé un manque de rythme vers le milieu avant que ça reparte vers la fin. Et puis je trouve pas ça très réaliste : aller à Barcelone pour apprendre l'Espagnol alors que là-bas on parle Catalan, c'est pas ce qu'on fait de mieux (je crois qu'ils finissent par le remarquer à un moment dans le film d'ailleurs, je me demande donc comment ils font pour suivre des cours dans une langue qu'ils ne comprennent pas). Puis je me demande comment ils font pour avoir leurs diplomes alors qu'ils ne foutent rien de l'année . Après l'histoire est cool et c'est sympa à suivre.
Le Péril Jeune des années 2000 selon moi, bien mais moins bon. |
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| Auteur: | hermanniwy [ 11 Oct 2009 15:30 ] |
| Sujet du message: | |
Desperado a écrit: Citer: Puis je me demande comment ils font pour avoir leurs diplomes alors qu'ils ne foutent rien de l'année Très simple, ils sont à la fac. Le point fort de ces films (surtout de l'Auberge espagnole) c'est quand même la réalisation, y'a des idées très très efficaces (les documents à rassembler, la leçon de plaisir féminin), des seconds rôles sympas... Et Romain Duris est très supportable. Par rapport à Audrey Tautou. |
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| Auteur: | benoît [ 11 Oct 2009 15:51 ] |
| Sujet du message: | Re: L'Auberge Espagnole (2002) & Les Poupées Russes (200 |
Sforza a écrit: Exit le Paris bobo des années 70s
vraiment la preuve que cette expression est utilisée à tort et à travers, faut m'expliquer ce qu'il y a de bobo dans le péril jeune. j'ai beaucoup aimé l'auberge espagnole, (pas du tout bobo non plus, mais bon...) très bonnes idées, personnages attachants, rapports fils/mère très bien décrits. les poupées russes c'est juste une arnaque destinée à ceux qui ont adoré le premier. heureusement, j'ai emprunté le dvd, ça ne m'a pas coûté un rond. |
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| Auteur: | Sforza [ 11 Oct 2009 17:51 ] |
| Sujet du message: | |
benoît a écrit: Sforza a écrit: Exit le Paris bobo des années 70s vraiment la preuve que cette expression est utilisée à tort et à travers, faut m'expliquer ce qu'il y a de bobo dans le péril jeune. Desperado a écrit: Citer: Exit le Paris bobo des années 70s Quoi le Péril Jeune un film sur les parisiens bobos des 70's. Ils n'ont pas un rond et vont à l'école publique. Tu mérites la mort pour cette réflexion OK j'ai fait un lapsus malheureux, pas la peine de faire un débat de 10 pages sur 2 mots non plus. Puis un film ne peut pas parler de parisiens sans être qualifié de bobo un moment ou un autre ici donc on devrait me remercier d'avoir pris les devants dès le 1er message |
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| Auteur: | Desperado [ 11 Oct 2009 18:07 ] |
| Sujet du message: | |
Bien sur qu'on va faire un débat de 10 pages. Il n'y a aucune vérité absolue en ce monde sauf une : le Péril Jeune n'est pas un film qui montre des parisiens bobos. Le bobo, c'est un concept des années 00's. Bon plus sérieusement, je crois qu'il serait juste de dire que ce sont des films appréciés par les bobos (surtout l'Auberge Espagnole et les Poupées Russes). Pour avoir eu dans ma classe ce genre d'individus, ce sont là des films qu'ils vénèrent, parce-que "les personnages ils ont le vrai feeling de la vie, ils savent vivre, ils branlent rien de leur vie, ont pleins de sous et se droguent. Waow trop cool !" Pour eux Klapisch, c'est comme les Tables de la Loi pour le croyant où Chuck Norris pour le nanardeur : c'est la base. Bon après c'est pas non plus une généralité : mon grand-père a bien aimé l'Auberge Espagnole. |
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| Auteur: | benoît [ 11 Oct 2009 18:09 ] |
| Sujet du message: | |
Sforza a écrit: Puis un film ne peut pas parler de parisiens sans être qualifié de bobo un moment ou un autre ici donc on devrait me remercier d'avoir pris les devants dès le 1er message
faudrait justement arrêter de faire l'amalgame, à force de retomber dans les mêmes ornières, on va finir par lire des trucs du style : " Janvier, charcutier bobo du 5ème arrondissement, fait convoyer de la viande de porc bio à travers paris dans des valises griffées Lancel, par Grangil et Martin" |
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| Auteur: | La créature du lac gris [ 11 Oct 2009 18:54 ] |
| Sujet du message: | |
En un mot comme en cent : Beurk. Mais c'est peut être mon allergie à Romain Duris qui a commencé avec le Péril Jeune qui veut ça. |
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| Auteur: | splitch [ 12 Oct 2009 10:30 ] |
| Sujet du message: | |
J'aime beaucoup les deux. Certes c'est très centré sur les relations amoureuses, et c'est aussi très bavard mais c'est plutot bien écrit, et c'est assez léger. J'aime bien Klapisch de toute façon (même si j'ai pas vu Paris). Klapisch c'est un peu un lelouch moderne alors forcément, on aime ou on déteste. |
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| Auteur: | Mad_Ouaf [ 12 Oct 2009 11:11 ] |
| Sujet du message: | |
Faut qu'on arrête d'utiliser le mot BOBO !! Ca ne veut plus RIEN dire. Il y a quoi de Bourgeois dans ces deux films ? On a des étudiants en Erasmus. Et ça décrit plutot bien et de façon comique, la façon dont se passe les études en Erasmus, et les colocations en règle générale : les soirées de beuveries, le bordel de plus en plus pregnant, le mélange interculturel qui passe pour le meilleur et pour le pire... ha, et le coup de l'étudiant qui vie une histoire de merde avec sa nana resté au pays (qu'est ce que j'ai connu ça.) Pleins de passages m'ont fait hurler de rires et une fois encore, j'ai vu pas mal de passages qui m'ont rappellés des choses que j'ai vraiment vécu (ou bien que je vivrais.) Allez, si, on pourrait dire que Judith Godreche dans le premier épisode n'était pas nécessaire. Le second épisode est pas mal du tout, car reprenant certains personnages sans faire vraiment une "suite" : beaucoup plus centré sur le personnage de Romain Duris (bien meilleur lorsqu'il est filmé par Klapisch que ... bah que d'habitude) obligé d'écrire une télé-novela tellement con que même lui ne la comprends pas, et sur ses errances amoureuses. Citer: les personnages ils ont le vrai feeling de la vie, ils savent vivre, ils branlent rien de leur vie, ont pleins de sous et se droguent. Waow trop cool !
Gnéééééé ? Ok, dans "L'auberge Espagnole" ils branlent rien, mais c'est plus parce que ce sont des étudiants branleurs que des bourgeois. Et niveau drogue.... heuu..... on les voit boire de la bière... et niveau sous... heuu.... (Ils se font limite dégager de leur proprio, au départ le perso de Romain Duris ne trouve pas d'appart...)
Pareil pour le second épisode... heu.... mis à part une ligne de coke sniffé par une lesbienne dans un passage, niveau drogue ça va pas loin, et la plupart des personnages bossent. (Et le Mc Guffin du film porte sur le travail du personnage de Romain Duris) Ou alors, faudrait qu'on m'explique en quoi être technicien lumières dans un théâtre est un métier de Bobo !! |
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| Auteur: | bousk8 [ 12 Oct 2009 12:49 ] |
| Sujet du message: | |
Etant à la fac et venant récemment de partir de chez mes parents quand j'ai vu au ciné l'Auberge Espagnole, ça m'a rendu le film très proche, et j'avais vraiment beaucoup aimé. De toute façon, j'aime bien Romain Duris
Les poupées russes, je ne l'ai vu qu'une fois, et j'en garde un souvenir mitigé, spamal mais pas top non plus, sur-vendu comme la suite du précédent film. |
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| Auteur: | Morwenna [ 12 Oct 2009 13:57 ] |
| Sujet du message: | |
L'Auberge Espagnole est sorti 2 ans apres mon experience Erasmus a Dublin. Tous mes amis etaient retournes dans leur pays, mes amis etaient - et sont restes - irlandais, je galerais au quotidien, etc. Et un ancien ami Erasmus m'a conseille de voir ce film, ce que j'ai fait avec des pieds de plomb pour lui faire plasir. J'ai ri car j'y ai reconnu beaucoup de choses, parfois leur cote irreel m'a agace, parfois j'eprouvais de la nostalgie, etc. Mais meme si j'ai passe un bon moment, je n'ai pas assez accroche pour voir la suite. Faut pas charier |
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| Auteur: | Sbel [ 12 Oct 2009 14:12 ] |
| Sujet du message: | |
J'ai bien aimé les deux aussi, L'Auberge Espagnole fait un portrait très agréable de la vie étudiante, je trouve. On les aime bien cette bande de copains, qui glandent, font la fête, profitent en gros... La suite, je l'ai trouvée très différente, mais bien réussie aussi : en gros c'est une histoire d'amour, et un réel passage à l'âge adulte pour le héros. Pour les deux, mon personnage préféré, c'est le frangin de Wendy, Kevin Bishop. Il passe du petit con horripilant, qu'on tolère tout juste, puis qu'on aime bien quand même, au grand couillon super-romantique, qui tombe amoureux de sa danseuse russe, puis l'épouse. (ma phrase est tout pourrite, mais j'ai le cerveau du lundi, alors comprenne qui pourra !) |
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| Auteur: | wallflowers [ 12 Oct 2009 14:33 ] |
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Mad_Ouaf a écrit: technicien lumières dans un théâtre est un métier de Bobo !!
bobo c'est plus une attitude qu'un métier. Bon pour recentrer le débat, j'avoue ne pas avoir vu ce film. Non pas pas flemme mais parceque j'ai adoré mon année erasmus 2003/2004 et que du coup, j'aurais sûrement trop le blues de voir un film qui à l'air de bien décrire l'atmosphère de ce genre d'expérience. |
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| Auteur: | Siry [ 12 Oct 2009 18:13 ] |
| Sujet du message: | |
1. j'aime Romain Duris! 2. j'aime ces films! pour le premier, c'est vraiment des personnages où on se reconnait, les flemmards, le blues de partir, les rencontres (la fin dans Paris me fait bien effet à chaque fois), et puis il y a une telle sympathie dans ce film. Je suis pas encore étudiant, mais bordel, qu'est-ce que je kifferais de passer une année comme ça! la scène où le copain de Wendy vient à Barcelone est culte!!! Pour le 2, je l'ai vu qu'une fois au cinoche, ça date, et j'en garde un bon souvenir, on retrouve le même personnage avec son côté merdique sympathique. |
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