En vrac :
Dernier épisode des aventures de Max Rockatansky, Mad Max.
Beaucoup moins marquant que les deux premiers épisodes, mais pas si mauvais que ça. Miller s'implique un peu moins dans la réalisation, se concentrant surtout sur les séquences d'action, et laissant à Ogilvie le soin de gérer les autres scènes. D'après certaines rumeur, Miller aurait perdu un peu d'intérêt pour la franchise Mad Max suite à la mort dans un accident d'hélicoptère de son ami Byron Kennedy, également producteur des deux premiers épisodes. Mad Max 3 est d'ailleurs dédié à ce dernier.
L'idée à la base du projet était celle d'une tribu d'enfants, dans un monde post-apocalyptique. Quelqu'un a suggéré qu'ils rencontrent Mad Max. Et c'est devenu le troisième épisode de Mad Max.
Une superbe Tina Turner en Aunty Entity :
We don't need another hero, une des meilleurs chansons des années 80
http://www.youtube.com/watch?v=CHXA4_O-MXM
Un débat fait rage parmi les fans de Mad Max. Le personnage de Jedediah, joué par Bruce Spence, qui incarnait déjà le Gyro captain dans le deuxième épisode.
Est-ce le même personnage ?
On assiste à de curieuses scènes tout au long du film, notamment lors de la poursuite finale où les enfants se contentent d'assommer leurs ennemis à coups de poêles. On est bien loin de l'enfant sauvage qui décalottait du petit dominé en cuir du tranchant de son boomerang. Pourtant, toute la première partie du film n'est clairement pas orientée vers un public enfantin. Ce sont peut-être ces infâmes producteurs américains, jusque là tenus à l'écart de la franchise, qui sont responsables de tout ces compromis avec la violence.
En revanche, le personnage de Max évolue. On le sent plus apaisé que dans le deuxième épisode, plus protecteur, plus impliqué.
A revoir avant 2011, puisque Mad Max sera de retour pour un quatrième épisode, dont le tournage était initialement prévu pour 2003, mais qui dû être reporté pour cause de guerre en Irak pas loin des décors.
