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À Berlin, avant la chute du mur, les anges Cassiel et Damiel veillent sur les humains et recueillent depuis des siècles leurs monologues intérieurs et tout ce qui chez eux traduit une recherche de sens et de beauté. Ils ne voient le monde qu'en noir et blanc du monde, et ne peuvent qu’assister aux événements, sans rien sentir, goûter, toucher. Ils ont vu le début de la lumière, des rivières, des animaux. Quand le premier homme est apparu, ils ont découvert avec lui le rire, la parole, la guerre. Damiel, qui a toujours ressenti le désir de porter à son tour la condition humaine, est si touché par Marion la trapéziste, si séduit par son âme et sa grâce qu’il décide finalement de devenir humain et, par conséquent, mortel.
En ces temps où les médias nous bassinnent avec la chute du Mur de Berlin, je me suis souvenu de ce magnifique film allemand de 1987. A la fois une ôde à la vie, une histoire d'amour (et c'est pas gnan-gnan), un film sur les démons de l'Allemagne (nazisme) et sur Berlin bien sur (le mur). La ville y est magnifié par le noir et blanc de Wim Wenders.
Le film est assez contemplatif et complexe. Il a plusieurs niveaux de lecture, mais c'est comme à l'opéra, c'est pas la peine de tout comprendre pour apprécier et être ému.
Le' film se permet même quelques traits d'humour : merde quoi on apprend que Peter Falk a été un ange avant de jouer Columbo

. Si c'est pas la classe ça
