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| Le Dictateur - Charlie Chaplin - 1940 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=17824 |
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| Auteur: | PlanNichon FromOuterSpace [ 17 Déc 2009 2:35 ] |
| Sujet du message: | Le Dictateur - Charlie Chaplin - 1940 |
Surpris de ne pas avoir vu de topic sur le Dictateur, donc je m'y colle.
L'un des chefs-d'oeuvre d'un grand homme de cinéma. Tourné en 1939, sorti en 1940 grâce au soutien de Roosevelt (car aux USA les nazis n'avaient pas que des ennemis), premier film parlant de Charlot et quel film!! A voir surtout en VO. |
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| Auteur: | Sforza [ 17 Déc 2009 2:56 ] |
| Sujet du message: | |
Chaplin qui se moque d'Hitler, ça ne pouvait que donner un excellent film ! Des séquences mythiques évidemment comme Hynkel s'amusant avec le globe terrestre, le passage des sièges avec son rival italien ou la secrétaire qui résume un long discours en un mot sur sa machine (gag anecdotique mais qui m'a tordu de rire). Dernier grand film du grand Charlot qui, après le dictateur, abandonnera définitivement son perso du tramp à canne pour faire des comédies noires et/ou désabusées comme Mr Verdoux, les feux de la rampe (ceux que j'ai vu en tout cas). L'épilogue émouvant à lire ici du film ne devait être au départ qu'un simple rêve du barbier juif avant son exécution. Selon son autobio 'My Life', Chaplin jugeant ce twist trop déprimant, l'a coupé au montage. |
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| Auteur: | Jeff Hersson [ 17 Déc 2009 9:56 ] |
| Sujet du message: | |
Mon Dieu, mais quel chef-d'oeuvre ! Son discours, où il fait plier les micros, me fait hurler de rire à chaque fois... |
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| Auteur: | Le fils du désert [ 17 Déc 2009 15:53 ] |
| Sujet du message: | |
Un chef d'oeuvre pour moi aussi. Scène culte pour moi, quand Hynkel hurle dans son micro... qui se courbe de peur. |
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| Auteur: | Schroen [ 17 Déc 2009 15:58 ] |
| Sujet du message: | |
Et il passe la semaine prochaine sur Arte en prime le soir
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| Auteur: | Siry [ 17 Déc 2009 17:25 ] |
| Sujet du message: | |
Ah! quel chef d'oeuvre! ou Comment avec un seul plan, où l'on voit un acteur tiré juste une expression, passer du rire aux larmes. Merci Charlie! |
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| Auteur: | KaosFactor [ 18 Déc 2009 10:14 ] |
| Sujet du message: | |
Rien à dire de plus : un chef d'oeuvre, un vrai. Sinon préciser la date de diffusion sur Arte : Ce dimanche 20 décembre, à 20h45. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, cession de rattrapage obligatoire. |
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| Auteur: | Schroen [ 18 Déc 2009 10:17 ] |
| Sujet du message: | |
KaosFactor a écrit: Rien à dire de plus : un chef d'oeuvre, un vrai.
Sinon préciser la date de diffusion sur Arte : Ce dimanche 20 décembre, à 20h45. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, cession de rattrapage obligatoire. Merci kaosFactor, j'avais dit qu'il allait passer mais je me souvenais plus de la date... en plus à regarder en HD |
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| Auteur: | popox II The Return [ 07 Jan 2010 20:38 ] |
| Sujet du message: | |
A côté de 35-15 père noël, le film fait pale figure. Moins drôle que Jumanji. Surfait. La peinture sociale chaplinesque n'a plus lieu d'être aujourd'hui. démodé. |
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| Auteur: | Dr. Phibes [ 07 Jan 2010 22:11 ] |
| Sujet du message: | |
popox II The Return a écrit: A côté de 35-15 père noël, le film fait pale figure. Moins drôle que Jumanji.
Surfait. La peinture sociale chaplinesque n'a plus lieu d'être aujourd'hui. démodé. Chaplin n'est pas démodé. Chaplin reste Chaplin. Ce qui serait démodé c'est de faire un film en imitant son style. Si on ne peint plus comme Velázquez, on admirera toujours ses tableaux. |
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| Auteur: | Ambassadeur [ 07 Jan 2010 23:35 ] |
| Sujet du message: | |
Dr. Phibes a écrit: popox II The Return a écrit: A côté de 35-15 père noël, le film fait pale figure. Moins drôle que Jumanji. Surfait. La peinture sociale chaplinesque n'a plus lieu d'être aujourd'hui. démodé. Chaplin n'est pas démodé. Chaplin reste Chaplin. Ce qui serait démodé c'est de faire un film en imitant son style. Si on ne peint plus comme Velázquez, on admirera toujours ses tableaux. Don't feed the troll |
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| Auteur: | KaosFactor [ 07 Jan 2010 23:44 ] |
| Sujet du message: | |
Je l'ai revu avec un grand plaisir. Je suis moins fan des scènes avec Chaplin/barbier, mais les scènes avec Chaplin/Hynkel sont extraordinaires. Désolé, mais c'est un chef-d'oeuvre. Tout simplement. |
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| Auteur: | Painkiller [ 08 Jan 2010 1:01 ] |
| Sujet du message: | |
popox II The Return a écrit: A côté de 35-15 père noël, le film fait pale figure. Moins drôle que Jumanji.
Surfait. La peinture sociale chaplinesque n'a plus lieu d'être aujourd'hui. démodé. Putain, mais gazez ce type au gaz naturel, bon sang ! |
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| Auteur: | splitch [ 08 Jan 2010 10:30 ] |
| Sujet du message: | |
J'étais avec mon filleul de cinq ans lorsque arte a rediffusé le dictateur un après midi. Et bien, je fus étonné et ravi que le gamin a carrement adoré le film du moins sa partie visuel, il était mort de rire à tous les gags visuels (y compris pendant le discours d'hinkel). Je ne pense pas qu'il ait compris le fond de l'histoire, mais c'était rassurant de voir un enfant s'extasier devant un film en noir et blanc qui date de 70 ans... Indémodable le chaplin... |
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| Auteur: | Dr. Phibes [ 08 Jan 2010 12:47 ] |
| Sujet du message: | |
Ambassadeur a écrit: Dr. Phibes a écrit: popox II The Return a écrit: A côté de 35-15 père noël, le film fait pale figure. Moins drôle que Jumanji. Surfait. La peinture sociale chaplinesque n'a plus lieu d'être aujourd'hui. démodé. Chaplin n'est pas démodé. Chaplin reste Chaplin. Ce qui serait démodé c'est de faire un film en imitant son style. Si on ne peint plus comme Velázquez, on admirera toujours ses tableaux. Don't feed the troll You're damn' right ! Vaut mieux l'ignorer. Pour en revenir au film, je l'ai en DVD dans une édition spéciale avec un cd supplémentaire plein d'extras, donc un making of filmé en couleur par son frère Sydney. J'adore l'entrée tonitruante de Napoloni avec la "tape" dans le dos. |
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| Auteur: | Painkiller [ 08 Jan 2010 13:53 ] |
| Sujet du message: | |
Faudrait tout de même que je revoie ce film. Fait super longtemps, j'ai peur de ne pas bien m'en souvenir (j'ai de vagues souvenirs des scènes "clés" du film : les micros -repris dans un Donald, je crois-, le bureau, et le discours de fin, mais c'est tout). Grrrmbl. Pas facile de se faire une culture : faut voir les films qu'on a pas vus et ceux qu'on a vu y'a longtemps. |
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| Auteur: | popox II The Return [ 08 Jan 2010 14:14 ] |
| Sujet du message: | |
Bien entendu que Chaplin n'est pas démodé. Et ce Dictateur encore moins que d'autres. Pour moi, c'est simple, je considère Chaplin comme l'un des plus grands, sinon même le plus grand. Tous ses films vieillissent admirablement bien. Ses thèmes sont à la fois universels en même temps mâtinées de préoccupations sociales qui ont encore cours, c'est peu dire. Pondre ça en 1940, c'était on ne peut plus couillu et sans pour autant participer à l'effort patriotique, l'Amérique n'était alors pas encore rentrée en guerre. D'ailleurs le film subit de fortes pressions de la part d'United Artists, le sujet étant jugé trop sensible. A noter que certains passages dans les ghettos juifs sont en esperanto afin de ne pas attaquer trop frontalement l'Allemagne. sforza, à propos du personnage de Charlot, se trompe un peu plus haut dans sa sympathique intervention, puisque "le dictateur" est le premier film dans lequel charlot n'apparait pas ! Dire qu'on a fait chier un type comme ça, que l'Amérique avait pourtant porté aux nues, ce, lors de la "chiasse" aux sorcières (avec l'autre connard haineux fini de Cecil B DeMille), parce qu'il était sympathisant communiste, ce qui contraignit notre ami Chaplin a partir en Angleterre, est un comble, une honte pour l'histoire américaine. Et voir aujourd'hui un Tarentino se gondoler comme un gros puéril qui ne prend aucun risque, 60ans après les évènements, faisant tuer Hitler dans un attentat fantasmé, c'est vraiment du pipi de chat à côté. Tout comme à côté de Lubitsch, lequel réussira également son pari 2 ans plus tard, avec son "To be or not to be" et sa séquence mémorable où le comédien ne ressemblant que trop à Hitler n'ose plus sortir en pleine rue. Sauf que lorsqu'il sort, personne ne le reconnait ! Quoiqu'il en soit, Chaplin est grand. Très grand ! Et monsieur Verdoux est également un chef-d'oeuvre à ranger dans ses plus grandes réussites du muet. D'ailleurs, ce dictateur est son premier film véritablement parlant (un mélange d'allemand et de n'importe quoi). Arte a eu une grande idée de rediffuser ses films. ça permet aux jeunes générations de le découvrir éventuellement ainsi qu'aux plus anciens de se régaler à nouveau. |
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| Auteur: | Sforza [ 08 Jan 2010 15:27 ] |
| Sujet du message: | |
popox II The Return a écrit: . sforza, à propos du personnage de Charlot, se trompe un peu plus haut dans sa sympathique intervention, puisque "le dictateur" est le premier film dans lequel charlot n'apparait pas ! Regarde cet extraitdu dictateur et ose-moi dire que ce n'est pas Charlot. Même si Les Temps Modernes passe pour le dernier "vrai" Charlot avec la fin où, pour une fois, Charlot ne termine pas seul... popox II The Return a écrit: Dire qu'on a fait chier un type comme ça, que l'Amérique avait pourtant porté aux nues, ce, lors de la "chiasse" aux sorcières (avec l'autre connard haineux fini de Cecil B DeMille), parce qu'il était sympathisant communiste, ce qui contraignit notre ami Chaplin a partir en Angleterre, est un comble, une honte pour l'histoire américaine. Faux ! Déjà Bien qu'anglais, il était parti en Suisse et a continué à tourner des films en gardant sa fortune (question honte, parlons plutot de Fatty Artbuckle). Ensuite, Chaplin a été victime du climat détestable de l'époque où l'URSS était en guerre mais pas encore les USA (il faudra attendre Pearl Harbor). Pendant ces 6 mois, il n'avait que deux options aussi stigmatisantes l'une que l'autre : soit vous étiez pro-guerre et considéré comme un communiste soit anti-guerre et nazi (Lindberg s'est brulé les ailes aussi dans ce débat). Et tant que j'y suis, Verdoux n'est absolument pas muet ! Teudjeu !!! |
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| Auteur: | popox II The Return [ 08 Jan 2010 15:40 ] |
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Oui, pour Monsieur verdoux, il fallait lire que c'était une aussi grande réussite que ses films muets. Désolé pour la faute de frappe. Après bon, la scène se passe dans un ghetto, charlie chaplin n'est alors pas vagabond, et charlot est un vagabond. Voilà pourquoi d'une manière générale, Le dictateur est considéré comme le premier Chaplin sans Charlot. Il est vrai que cela prête à confusion voire à débat. Petit récap sur l'histoire de Chaplin qui suivit "Un roi à New-York" (issu de son site officiel mais l'histoire est bien connue) : "Avec Un roi à New York, Charles Chaplin a été le premier cinéaste à oser dénoncer par les armes de la satire la paranoïa et l’intolérance politique qui avaient envahi les Etats-Unis pendant la guerre froide des années quarante et cinquante. Il avait lui-même vécu une expérience amère dans cette période de folie. Les réactionnaires et le FBI avaient vu en lui une cible idéale : un étranger qui n’avait jamais pris la nationalité américaine, et dont l’œuvre séduisait tout naturellement les humanistes et les intellectuels progressistes, désormais considérés comme des ennemis de la société. A la fin des années quarante, les attaques politiques et privées contre Chaplin avaient pris une telle violence qu’en 1952, il décida sous la contrainte, mais avec soulagement, de quitter définitivement les Etats-Unis et de venir vivre en Europe. Se remettre à faire un film en Angleterre, en tant qu’exilé, était un véritable défi. Il allait bientôt avoir soixante-dix ans." |
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| Auteur: | popox II The Return [ 08 Jan 2010 15:54 ] |
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Un autre petit récap complémentaire : "Victime du Maccarthisme (son nom figure sur la « liste noire »), il est harcelé par le FBI en raison de ses prétendues opinions de gauche qu'il a pourtant toujours niées, se présentant comme un « citoyen du monde ». Pour cette raison, il se voit refuser le visa de retour lors de son séjour en Europe pour la présentation de son film. Il renonce alors à sa résidence aux États-Unis et installe sa famille en Suisse jusqu’à la fin de ses jours. Après avoir reçu le Prix international de la paix en 1954, il tourne à Londres Un roi à New York (1957) où il ridiculise la « Chasse aux sorcières » menée dans l'Amérique de la Guerre froide." |
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