Evidemment les anachronismes et les inexactitudes tellement grosses pourraient faire évanouir n'importe quel historien à plus de 300 mètres à la ronde (ma préféré reste la bataille du pont de Stirling filmée... sans pont !)
Le Braveheart de Gibson n'a aucun rapport avec le William Wallace historique donc. Tout comme le D'Artagnan de Dumas n'a aucun rapport avec celui qui a arrêté Fouquet ou Roland le breton occis par des basques chrétiens avec celui neveu de Charlemagne occis par les Sarassins dans la célèbre chanson(etc...).
Une fois considéré comme une oeuvre de divertissement à la Conan,
Gibson qui s'attèle à la réalisation et au rôle-titre fait du bon boulot. Ainsi la charge épique du film est puissante avec des Ecossais héroiques contre les Anglais infects dans un monde médiéval sans pitié. Les combats bourrins à souhait, l'histoire est bien menée même si les personnages à part Gibson et Marceau sont stéréotypés et d'une force (notamment la pire folle jamais vu avec Edouard II)
C'était le 300 avant l'heure
