Giorgio, ancien membre des brigades rouges, s'est réfugié dans la guerilla sud-américaine. Après la chute du mur de Berlin, il est temps de rentrer en Italie, et de chercher à retrouver une vie respectable. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le chemin sera long et périlleux.
Affiches :
Paye ta tagline de merde à la Assassin(s)
Et la jaquette du dvd, nettement plus jolie
Bande-annonce :
Facile à trouver sur youtube, je ne vous incite pas à la regarder car elle spoile le film dans les grandes largeurs
Mon avis :
Grand retour de Michele Soavi (réalisateur de seconde équipe pour Argento, Terry Gilliam, mais aussi du Blastfighter de Lamberto Bava), dix ans après Dellamorte Dellamore, et changement de registre puisque Arrivederci amore, ciao est un polar bien sombre et bien violent.
C'est aussi une histoire bien curieuse de "rédemption", qui d'une certaine manière fait penser au prophète de Jacques Audiard. Pour trouver une place dans la société, Giorgio va devoir intégrer le crime, et trahir à qui mieux mieux. Un anti-héros donc, fascinant par son manque de regrets ou de mauvaise conscience : on sent que ce qui restait de son humanité est morte lors de l'attentat qui a bouleversé sa vie.
Spoiler :
A noter une fin particulièrement cynique. Alors que j'attendais une fin façon l'impasse, Giorgio s'en sort complètement vierge, débarrassé du flic qui le faisait chanter, et de sa femme un peu ennuyeuse et surtout trop curieuse. Faut dire qu'on est en Italie : une vision moraliste de l'histoire aurait peut-être été hors propos.
Fin spoiler
