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Je ne suis pas encore tres habituee au nouveau forum et donc ca fait a peu pres une semaine que je cherche un thread sur ce film. Je n'en ai pas trouve, mais si il y en a deja un, merci de me re-diriger








En gros, le resume c'est ceci:




Ce film est tire d'un livre de Ballard, donc je ne peux dire a quel point il est fidele a l'oeuvre d'origine.



Autant j'aime Cronenberg (Videodrome, The Dead Zone, Eastern Promises - mais pas eXistenZ), autant je n'ai pas du tout accroche a ce film. Je l'ai trouve plat, nombriliste et malsain. D'un point de vue uniquement personnel, les personnages sont ininteressants, plats, nevroses, malsains, egoistes, teathraux, ennuyeux, chiants et fatiguants. Et pourtant... Cronenberg merite tout de meme sa place dans le club des cinephiles. Malgre le sentiment negatif bordant sur l'ennui profond qu'a provoque ce film en moi, je suis parvenue a detecter quelques chose qui serait alle plus loin si... Je ne sais pas quoi. Mais en tout cas, je suis persuadee que ce film aurait pu etre bien mieux et me devisser de ma chaise, tellement je sentais soudre quelque chose de bien sous la mediocrite.

Donc, si il y a ici des forumers qui ont une approche plus fine et intelligente que moi de "Crash", je vous serai eternellement reconnaissante


M.

Il faudrait que je le re-regarde, mais j'en garde un souvenir plutôt très bon, voir excellent. J'ai, comme toujours, adoré le rapport de Cronenberg aux marques, aux cicatrices ( Notamment les traces rouges de l'escalier sur le dos de la compagne de Mortensen dans "History of Violence"), et j'ai trouvé notamment que c'est dans ce film qu'il poussait cette adoration à son paroxysme...
Je le re-regarde, et je reviens poster ici

C'est un plutôt mauvais film. Sa place est à côté des navets, dans les bacs chez Crash Converters.

Je m'inscris en faux !

Pour moi, visuellement, déjà, c'est le plus beau des Cronenberg.

Et la BO de Howard Shore est excellente.

Quant à Ballard, il est (enfin, était...) Grand.

Vu et lu y'a un bail, mais dans mon souvenir, c'est assez fidèle, même si Cronenberg s'est totalement accaparé le sujet (on l'aurait cru écrit pour lui, faut dire !). Enfin, la différence essentielle, c'est que le film est moins trash que le bouquin - magnifiquement écrit -, qui se revendiquait "pornographique".

Pour moi, les deux sont des chefs-d'oeuvre de finesse et d'intelligence. On n'a jamais aussi bien dépeint la fascination de l'homme pour l'objet-voiture, mais aussi le côté fusionnel de la relation entre l'homme et la voiture, jusqu'à l'érotisme, et ce lien bizarre qu'il entretient avec l'instinct de mort et la fascination pour les accidents. Le livre dissèque tout ça avec une froideur clinique et un style magnifique ; c'est un des plus beaux romans de J.G. Ballard. Quant au film, si ce n'est pas mon Cronenberg préféré, il figure néanmoins parmi les meilleurs selon moi.

J'aurais tendance à plussoyer Nébal. Je l'avais vu lors de la première diffusion sur Canal, donc mes souvenirs sont pas très vifs, mais je me souviens des cicatrices sur la jambe de Rosanna Arquette, et de la musique lancinante qui m'avait vrillé le crâne.

Un film froid et douloureux comme l'acier. Quelque chose comme ça.

Beaucoup aimé à l'époque, donc.

Je dois avouer que si je n'ai pas accroche au film, j'ai adore la musique.

Ca fait depuis longtemps que je souhaite le revoir, mais vous me pressez le pas chers confrères...

Vu à sa sortie, l'été 1996, l'ami qui m'accompagnait faisait une tronche aussi consternée que moi en quittant le ciné... Comment dire ? On ne voyait pas la chose comme ça. On voulait du dérangeant, mais ça c'était DERANGEANT. On a juste eu le courage de rester jusqu'au bout du film, à la différence d'autres qui ont claqué le strapontin à mi-chemin, et on ne leur en a pas voulu.

Depuis, à chaque nouveau Cronenberg - et je les ai tous appréciés - j'éprouve dès les premières images comme un arrière-goût de Crash, comme si ce film-là avait été la matrice de tous ceux qui ont suivi, qu'il était peut-être l'un des plus représentatifs de son auteur.

En 1998 déjà, un cinéphile portugais -trop long à expliquer- m'avait vivement conseillé un nouveau visionnage. Je n'ai toujours pas franchi le pas. C'est comme un acte manqué, et je veux être sûr d'être prêt le jour où je le reverrai.

Mais sinon je le vis super bien, hein.