Un patron dominateur compulsif, une nouvelle recrue à l'arrivisme forcené, un cadre calculateur et machiavélique et une employée trop victime pour être honnête règlent leurs comptes sur les terrains de sport.
La sueur se mêle à la manipulation, la domination sportive se transforme en harcèlement et la résistance physique devient le dernier rempart contre le licenciement...
Aviron, squash, parcours santé, golf, canyoning, le noeud de vipères ne cesse de se resserrer jusqu'à ce que les masques, et les hommes, tombent.L'originalité du film consiste à décrire le monde de l'entreprise... en dehors de l'entreprise via des séquences de sport (aviron, golf, etc...).
La séquence de squatch reste sans aucun doute la meilleure du film question rythme, comédie et sa montée crescendo en intensité dramatique . Le film n'arrive pas à soutenir le même niveau par la suite avant de s'enfoncer dans la séquence de rafting s'enfonce dans le n'importe quoi SPOILER
la mort nanarde des deux filles et une fin assez obscureFair Play reste difficile à classer : trop intense pour une comédie et pas assez "engagé" pour faire dans la critique sociale et il reste trop premier degré pour associer les deux termes selon moi.
De même que le cinéma de genre, la comédie sociale reste un domaine que les Français ne maîtrisent pas.