Forum Nanarland.com

Un cri de révolte contre l'Amérique puritaine et réactionnaire et une hymne à la liberté et aux grands espaces empreinte de psychédélisme tout simplement géniale. Et puis la séquence du trip dans un cimetière est . La bande-son n'est pas en reste avec le mythique Born to be Wild de Steppenwolf.
Ça aussi j'adore !

Un film à voir et revoir (mai pas sous acide).

Jack Nicholson en grande forme
Et quelle fin. (:?)

la magie n'a pas opéré pour moi, et pourtant je l'ai vraiment attendu ce film

je suis déçu d'avoir été déçu tiens.

+1.

L'exemple-type du film "culte" tellement enraciné dans son époque qu'il a très rapidement mal vieilli.

Le film m'a plu. J'ai lu quelque Métal Hurlant et autre bd de l'époque, je n'est pas eu de mal a descendre dans le trip.

Presque un documentaire sur les délire de cette époque (raaaa les discussion le soir au coins du feux...)

Je l'ai vu et je me suis emmerdé ; a part les scenes avec Jack Nicholson. Le film à vieillit.

Très bon film. Justement, je trouve qu'il n'a franchement pas vieilli...

Sympa mais bof.
C'est un peu trop hippie pour moi je pense.

J'ai choppé ce film dans la collection de DVD d'un chinois, qui m'avait dit qu'il l'avait adoré, au point d'avoir la coupe de Dennis Hopper.

J'ai moi aussi été déçu. Je l'ai rendu au chinois, qui est retourné dans son pays, quelques jours plus tard.

A son retour en France, sa longue tignasse avait été coupée.

Là, j'ai compris ce qui avait fait la force du film à l'époque.

Au Mexique, récemment, il y a eu une grande mode des "Emokids". Cheveux long, une mèche sur l'oeil, des pantalons moulant. Chez nous, quand on en croise un comme ça ( ou un fan de techtonique ), on ricane et on raconte ça à ses copains.

Là-bas, au Mexique, y'a une centaine de gars qui se sont rassemblés, avec des barres en fer, et qui ont fait le tour de la ville pour tomber sur tout ces "sales homos".

- They're not scared of you. They're scared of what you represent to 'em.
- Hey, man. All we represent to them, man, is somebody who needs a haircut.
- Oh, no. What you represent to them is freedom.

Ca paraît vieux, ça ne l'est pas tant que ça.

Joli deterrage Brokenail! je plussoie sur tes dires vis à vis des représailles que peuvent subir les gens pas lookés comme la masse; je me fais assez traiter de juif, pédé, mozart ou bourgeois (et j'en passe) par des fils de médecin skater ou des NTM à casquettes.
Sinon ce film il est quoi?
trop manichéen? les doux rêveurs envapés contre les red necks dégénerés (les trognes des péquenauds tout de même), trop lysergique? la musique(Kyrie Eleison....), les quantités de dope montrée?
Jim Morrisson n'avait pas aimé, il disait que ce film montrait les gens du Sud comme des salauds... Qu'il comptait faire mieux et en noir et blanc s'il vous plait, l'a pas eu le temps.
Moi j'ai bien aimé mais l manque un petit je ne sais quoi pour que la satisfaction soit complète, cette fin si brutale peut être...

Pareil, il me restera la rencontre du personnage de Nicholson dans la peau de cet avocat pochard et désinvolte entaulé.

Je l'avais trouvé assez gentillet ce film malgré tout...

En fait y'a que quatre personnes ici qui ont de bons goûts.

Vu récemment ...

C'est looooooooooonnnnggg !!!!!!!

On s'ennuie ferme dans cette road-movie qu'on voudrai plus rapide ...

Sortie de la superbe chanson des Byrds, ça a sacrément mal tenu le coup.

Ils sont quand même attachants, ces deux jeunes commerciaux qui partent à motocyclette faire du tourisme sexuel vers les états à l'Est de la Californie. Non, sans blague, j'aime ce film pour son côté artisanal, son cri du coeur, son expression de l'impossibilité de vivre aussi libre que le vent. Bien sûr qu'il a des longueurs, mais aussi de très beaux couchers de soleil, et l'indescriptible béatitude dans les yeux de Peter Fonda, acteur que je ne peux voir dans aucun autre film sans penser immédiatement à Captain América sur sa Harley !

La fin est abrupte, oui, et c'est ce qui fait la force de ce film, elle est aussi abrupte que fut court le grand mouvement hippie de la fin des années soixantes, cette explosion d'expérimentations dans tous les domaines. Le mouvement est fini, mais il a laissé des traces, chez beaucoup de personnes vivant actuellement on peut découvrir un penchant vers ce mode de vie, témoin ce Chinois dont parlait Brokenail, qui avait la coupe de Peter Fonda, ce qui le faisait peut-être ressembler à Bruce Le (?) Qu'il prenne garde, car je ne serais pas étonné si l'Etat chinois punissait de la peine capitale la simple détention du DVD de Easy rider.

A chaque visionnage, j'ai le sentiment que c'est un pan de l'histoire qui se tient devant moi, un pan en chair et en os, la représentation concentrée de cette folle étincelle de psychédélisme qui secoua le monde.

Et en plus il y a un gars qui s'habille comme Captain Beyond et Painkiller !!

j'ai beaucoup aimé ce film . j'aurai tellement voulu voir la version intégrale de la scène du bar. dans le making of du film, ils raconte qu'elle durait a la base 30 minutes

Beaucoup aimé. Sûrement par le fait qu'il soit ancré dans son époque, ça m'a donné une envie de vivre cette époque avec ses costumes et ses motos.

Quand même quelle classe ce Peter! Et puis Nicholson Tiens, Dennis en mérite un aussi

J'ai vraiment ressenti le côté sauvage subit aux personnages, et puis cette scène, je ne m'attendais certainement pas à ça!

Content des réactions sur le topic, car pour tout dire je me suis emmerdé aussi. Mais comme on l'a tellement mis en hauteur, je me suis forcé à le voir. A mon niveau, ça se regarde avec autant d'intérêt qu'un épisode de la petite maison dans la prairie.

Sans doute en effet trop ancré dans son époque (1969, rien que ça), ce qui m'a plu dans ce sens est le côté instructif, comme une empreinte cinématographique pour rappeler aux générations futures "vous voyez les enfants ? là, c'était des gens qui rêvaient de vivre comme bon leur semblait. Et là, ce sont les ploucs violents qui n'aiment pas les cheveux longs".