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Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=29&t=18663		 Page 1 sur 1
Auteur:  kevo42 [ 15 Août 2010 15:41 ]
Sujet du message:  Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
Image

Remake de the collector par le studio Disney. Une drôle d'idée, ma foi, de faire un torture porn pour enfants :

http://www.youtube.com/watch?v=9PYdJ4-AxAs

Ah, on me signale dans l'oreillette qu'il s'agit en fait d'une adaptation du conte de fées bien connu où une jeune fille emprisonnée se laisse pousser les cheveux pour être sauvée. Sauf que l'histoire a l'air d'être traitée sur le mode parodique de shrek, qui ne cesse de m'étonner, car

1 - A quoi ça sert de vendre du disney princess à tout va, si c'est pour faire du film de princesses qui s'assume pas au final ?
2 - C'est plus possible de faire un film pour enfant au premier degré (il n'y a plus que Michel Ocelot à le faire, on dirait) ?

Donc, en gros, j'ai envie de dire :

mais quoi que pour ?
Auteur:  Jokari Joestar [ 15 Août 2010 16:06 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
La bande-annonce semble un peu parodique, mais ce sera peut-être sur le mode de La Princesse et la Grenouille, un film de princesses qui mêle premier (beaucoup) et second degré (un peu).
Auteur:  Siry [ 15 Août 2010 16:37 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
kevo42 a écrit:
mais quoi que pour ?


Désolé, je n'ai pas de raiponce à tes questions (désolé, ça démangeait :oops: )
Auteur:  Ophi-Pan Chaobi [ 15 Août 2010 20:26 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
L'histoire est un des rares grands classiques non encore adaptés en films Disney, et, euh... j'avoue avoir ri devant la bande-annonce... :oops:
Auteur:  daphne [ 08 Mars 2011 20:15 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
Hey mais, il est cool ce film.
On n'échappe cependant pas aux poncifs Disney : une jolie héroïne, un beau héros, un petit animal familier, un méchant très méchant, une histoire d'amour et plein de chansons (pas terribles). Mais les personnages sont suffisamment attachants pour que la sauce prenne ; on est loin de la princesse martyre parfaite qui... enfin, si, en fait, mais pas tant que ça, Raiponce possède un peu de piment et de fraîcheur ; on est loin du beau prince lisse et parfait (ah !) puisqu'il s'agit d'un brigand (mais pas un salaud, hein) bien branleur sur les bords ; et un cheval terrible !
http://www.youtube.com/watch?v=-5JNIV09jy4
Auteur:  Jokari Joestar [ 09 Mars 2011 9:47 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
Un Disney étonnament proche des grands classiques en dépit de l'utilisation de la 3D. Un très bon moment. Maximus est en effet equus-sellent ! :-D
Auteur:  Ophi-Pan Chaobi [ 09 Mars 2011 14:28 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
Très chouette en effet. En dépit d'un projet au développement chaotique, les gars de chez Disney ont réussi à dépoussiérer le film de princesse tout en restant fidèle au concept. Mention spéciale à Flynn qui lance : "Ah non, moi, je ne chante pas" quand la scène vire à la comédie musicale.
Auteur:  Kobal [ 28 Juil 2011 18:28 ]
Sujet du message:  Re: Raiponce - Nathan Greno Byron Howard - 2010
Vraiment sympa pour du Disney. C'est joli, fun, divertissant, avec des personnages un peu moins simplistes que d'habitude et une gestion réussie du concept des cheveux géants de Rapunzel. La thématique de la relation à la mère est intéressante, relation que le film n'hésite pas à montrer sous son jour le plus étouffant et angoissant. Si on voulait chercher la petite bête, on pourrait reprocher sa conclusion trop conventionnelle et qui de ce fait, adopte une position kleinienne dite schizo-paranoïde (oui, ça claque) : en gros, pour le nourrisson, il y a la bonne mère (qui satisfait ses besoins) et la mauvaise mère (qui le frustre), qu'il considère comme deux personnes distinctes (ce que montre finalement le film). Sa maturation psychique l'entraine normalement à accepter qu'elles ne forment qu'une seule personne, qui peut être gentille comme méchante, présente comme absente (il atteint ainsi la position dépressive et se débat dans tout un tas de fantasmes de destruction de la mère, d'incorporation orale et de reconstruction symbolique par le jeu). Dans la vraie vie, Rapunzel aurait pu imaginer toutes les mère idéales du monde, elle aurait tout de même dû composer avec sa relation adolescente, ambivalente entre l'affirmation de son autonomie et la loyauté à sa mère.
N'empêche que je me rematerai bien le film dans de meilleures conditions de visionnage (vu dans l'avion sur un écran 11 pouces !).
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