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Synopsis: Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.

http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 76684.html

Réalisé par un ancien de la maison de chez Ghibli (ça se sent qu'il a travaillé avec les deux maitres Takahata et Miyazaki), ce film d'animation est une petite pépite, même s'il n'a pas la profondeur d'un Miyazaki et s'apparente de loin à une version revue des minipouce. Graphiquement c'est comme d'habitude très très beau, la campagne japonaise est magnifique, et surtout les aventures d'Arrietty la petite chapardeuse sont vraiment prenante et touchante, tout autant que le jeune garçon malade Sho. Plein d'inventivité et d'intelligence est un enchantement d'un bout en bout.
Je serai même tenté de dire le meilleur Ghibli depuis Chihiro.

C'est gentillet et très beau, mais il ne se passe vraiment pas grand chose, la morale écologiste tombe comme un cheveu sur la soupe et n'est plus mentionnée 2 minutes après être sortie d'un chapeau et le "méchant" est vraiment là parce qu'il en fallait un.

Je ne sais pas si on peut vraiment considérer la gardienne comme une vraie méchante. C'est plutôt un monde pacifiste où tout le monde il est gentil, mais certains moins que d'autres.
Et justement du côté écologiste certes c'est vite abordé avec la disparition des espèces, mais justement je trouve que le message de ces deux minutes sont bien compréhensibles par toute la famille sans que ça vienne alourdir le film (Avatar style...)

C'est un peu normal, les deux oeuvres sont inspirées d'une série de romans de Mary Norton: The Borrowers (les Chapardeurs en VF).

Regards,
Skro

ça ne vous a pas paru plus "sexuellement chargé" que les ghibli habituels ?

notamment, quand le garçon doit prendre arrietty dans sa main pour sa sauver du corbeau, on trouve pas mal de symbolique sur le dépucelage, et la scène elle même est monté d'une manière très "sensuelle".

fait tourner !

Blague a part, non cette idée m'a même pas éfeuillé un seul instant.

Ghibli assure le taf au niveau de la qualité graphique, toujours nickel chrome. Mais le scénario est plus à la peine, avec un souffle difficile à trouver. Le monde miniature des chapardeurs est sympa et intéressant, mais les interactions avec les humains entrainent un manque d'empathie gênant pour ceux-ci (peut-être volontaire). Entre le neurasthénique cardiopathe et cynique, et la bonne sadique, il règne une ambiance morbide, quasi-glauque, assez inhabituelle pour ce studio. Sans doute que je suis passé à côté du message du film (qu'un dépressif retrouve la volonté de vivre en constatant la force de survie des mini-pouces), ce qui amène à se focaliser sur les petits détails ratés (les chansons en Anglais, Arrietty et le môme qui parlent entre eux de manière irréaliste au vu des différences de puissances vocales, le comportement variable du chat...).
Bon, n'exagérons rien, Arrietty se laisse suivre sans aucune problème, ne serait-ce que pour ses splendides décors qui en foutent toujours plein les yeux.