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Affiches :













Bande-annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mzOJ_63u3mM[/youtube]


Résumé Wild side :

Marcus Daily assiste un soir au meurtre de Helga Ullman, une célèbre parapsychologue. Il tente de lui porter secours mais en vain. Avec l'aide d'une journaliste, il décide de mener sa propre enquête. Plus il rassemble des éléments et plus l'étau se resserre autour de lui, jusqu'au point de non retour, jusqu'à l'impensable.

Mon avis : Les frissons de l'angoisse est ce qu'on appelle un classique absolu, donc je me vois mal en dire du mal. Evidemment, c'est un film très puissant. Si j'ai bien compris, il fait le lien avec la période giallo d'Argento (il y a encore une enquête, un twist de fin), et la période horreur pure (l'enquête n'a aucun sens du début à la fin, avec une révélation qui tombe comme un cheveu sur la soupe, les seules choses qui comptent sont les meurtres et l'ambiance générale).

Contrairement à Suspiria, le décor est relativement normal (la maison hantée exceptée), mais Argento est le maître de l'architecture : il sait mettre en valeur les bâtiments les plus communs pour leur donner un aspect dérangeant. C'est un des éléments qui manquent beaucoup dans mother of tears, alors que le film s'y prêtait parfaitement.



Le jeu des figurants est des plus troublants lui aussi : ils sont le plus souvent complètement statiques, ou répétant les mêmes mouvements, comme dans street fighter 2. Ils contribuent à l'aspect irréel du film.



On voit aussi qu'Argento aime bien citer des tableaux :






L'histoire en elle-même n'est pas extraordinaire, mais le duo Hemmings – Nicolodi fonctionne très bien.

Et puis bien sûr, il y a la mise en scène, la musique, une tonne d'idées qui font que le film est ce qu'il est : un classique.

Clairement un des meilleurs films d'Argento (on en est loin, aujourd'hui...).

Et puis la B.O. de Goblin !

Mon premier souvenir de ce film est une bande-annonce (DEEP REEEEEEEED!) qui m'avait calmé pour plusieurs jours étant gosse.

Reste désormais à le voir maintenant que j'ai acquis le DVD de Wild side (la musique de Goblin est Poutrance! )

Un film qui m'a bien marqué quand je l'ai vu pour la première fois. Et il y a David Hemmings!

J'ai l'ai vu en dvd.
Ce qui m'a vraiment frappé, c'est la fin qui est puissante et violente comme tout.

Chef d oeuvre. Mon Argento prefere, qui m avait terrifie la premiere fois ( et encore maintenant rien que la musique...). En revanche le film a beaucoup fait rire ma petite soeur. Comme quoi.

Un de mes films favoris. Quelle claque lorsque je l'ai découvert en vhs dans les années 80... J'avais déja vu l'oiseau au plumage de cristal, 4 mouches de velours gris et surtout Tenebre. Mais là, ça explosait tout ce que j'avais visionné auparavant. Je ne crois d'ailleurs pas avoir ressenti un choc cinématographique d'une telle ampleur depuis! C'est, peut être bien, un film qui a changé la donne, un tournant encore assez méconnu dans l'histoire du cinéma.

Je viens de me payer le dvd, jusqu'ici je n'avais qu'une édition pourrie et pan-et-scanée avec une impression de changement de qualité de pellicule de temps en temps, et uniquement en vf bien sûr.
Malgré tout ça restait excellent, comme quoi les chefs d'oeuvre, on peut leur faire tout ce qu'on veut, ça reste des chefs d'oeuvre!

C'est marrant. J'ai decouvert Argento tres tres tres recemment (en 2010), un peu par hasard et dans sa periode post-giallo (j'ai commence par Suspiria). Je n'ai franchement pas accroche. Puis j'ai decouvert ses gialli et je suis accro. Dommage qu'ils soient peu nombreux Et Profondo Rosso est tres bon. Le dernier des bons.

Même si j'aurais préféré que ce soit un vrai, un gros claquage de beignet, ça pèse très fort! Là où ça me fait chier, c'est que le DVD Wild side propose la version cinéma mais qu'en version française, je me suis donc fait la version longue en vo et j'ai trouvé ça un poil long malheureusement.
Magnifique mise en scène qui met en valeur l'architecture des différents décors, le thème des goblin est au top et les deux ensemble donnent une ambiance morbide incroyable pour les scènes dans la maison abandonnée. Et énorme claque quand même pour le tueur impressionnant de froideur et de brutalité, les scènes de meurtres m'ont fait vachement mal, que ce soit celui du début ou avec le pantin ou celle avec la tête plongée sous l'eau chaude . Une vraie ambiance glauque et inquiétante qui pourrait fonctionner totalement sur les deux heures, malheureusement le personnage principal voit quelquefois une journaliste inutile et pas drôle le temps de deux minutes, et elle est insupportable.

Hop, un classique du fantastique italien que je n'avais pas encore découvert. Avec un résultat un peu mitigé. Distribuons les bons et les mauvais points. Commençons par les mauvais car je préfère terminer sur une note positive.
Alors, pas glop : c'est un peu long et verbeux par moments, surtout au début, sans compter que l'évolution des relations entre les personnages est parfois abrupte, ce que n'aide pas un montage pas toujours heureux (il faut préciser que j'ai vu la version longue, dont je ne sais ce qu'elle ajoute). Le héros, David Hemmings, a un peu une tronche de Chris Mitchum, ce qui ne le crédibilise pas des masses (malgré son comportement fréquemment suicidaire, genre je visite la villa maudite la nuit, tout seul comme un con). La résolution du scénario est un peu décevante (j'aurais préféré que le binôme de tueur soit composé de Carlos et de Gianna pour qui on nous aurait révélé un lien fraternel). Et autant la musique des Goblins à merveille à certains endroits, à d'autres, c'est un peu nawak.
Et le glop : y'a pas à chier, mais à sa grande époque, Argento savait diablement bien réaliser. Les gros plans étouffants, la vision subjective angoissante, la maitrise du cadre claustromanogène, la montée de la tension, etc. Plusieurs séquences sont vraiment splendides (l'intro avec la télépathe qui aurait pourtant facilement pu sombrer dans le ridicule, les différents meurtres, dont celui de l'écrivain et du professeur). L'imagerie giallesque est très agréable à retrouver (aaaah, ces bons vieux gants en cuir), tout comme l'utilisation des objets de l'enfance renforce parfaitement l'ambiance horrifique, et la villa bénéficie d'une architecture unique. On voit bien les influences des auteurs de Amer.
Je vous l'avais dit, je souhaitais terminer sur les points positifs, car indéniablement, on a là un bon film.

Découvert récemment et il m'a scotché. De toute façon, le genre giallo m'a toujours fasciné. J'adore la façon dont les scénaristes et réalisateurs essaient d'exploiter le même sujet peu ou prou (un tueur en série au sadisme raffiné sème la mort) avec à chaque fois une approche originale, où l'ambiance et les sensations du personnage principal sont plus importants que l'enquête en elle même. Et puis il y a toujours cette volonté de marquer les esprits avec des scènes chocs et/ou esthétisantes. Mon tout premier giallo a été assez tardif puisque c'était en 2007 lors d'une diffusion de L'OISEAU AU PLUMAGE DE CRISTAL en deuxième partie de soirée sur... M6 (une énorme anomalie de programmation déjà à l'époque) ! Moi qui n'était absolument pas touché par les thrillers, j'avais adoré l'angle par lequel est traitée l'intrigue avec le héros qui cherche et recherche dans sa mémoire la clé. Il sait qu'il a vu quelque chose d'essentiel dans la résolution de l'affaire. Ca a été une révélation, j'avais découvert qu'on pouvait aborder le genre d'une autre façon que la traditionnelle enquête de police.

LES FRISSONS DE L'ANGOISSE est le quatrième giallo de Dario Argento et on retrouve encore ce thème de la mémoire exploité de façon étonnante (j'ai trouvé la chute géniale). La réalisation est aux petits oignons avec des plans magnifiques (le meurtre de Macha Méril vu de l'extérieur par exemple). Le suspense est terrible et l'ambiance tutoie même le fantastique à plusieurs reprises comme avec cette utilisation du pantin ou toute la partie dans la maison abandonnée qui fout la pétoche (la découverte du dessin sur le mur est glauquissime). Argento passe aussi la seconde au niveau de la violence graphique avec, là encore, la volonté de surprendre avec des trucs complétements fous (la victime ébouillantée ou le mec qui passe sous les roues d'une voiture). C'est clairement un film d'auteur parsemé de partis pris aussi surprenants que déroutants par moment (notamment l'humour via le duo principal). Il faut aussi souligner l'importance de la musique de GOBLIN.