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On reconnait le talent quand on est toujours scotché devant son écran 25 ans après la sortie du film. C'est hallucinant comment les graphismes vieillissent super bien, avec une capacité à en remontrer à des productions plus récentes. Faut dire qu'ils se coulent à merveille dans un univers d'une impressionnante richesse, une sorte d'uchronie écolo-minière simili-steampunk. Des designs des véhicules aux paysages variés, en passant par les bonnes bouilles des personnages, tout est nickel. Les grandes thématiques sont au rendez-vous (enfin, elles étaient déjà là à l'époque !), dont cette recherche de maitrise technologique à des fins destructrices qui ne peut être contrée que par l'innocence infantile et la nature. Mais là encore, le dualité de l'utilisation du pouvoir est frappante dans cette représentation des robots qui sont tout aussi effrayants que touchants (le terme de génie n'est pas usurpé quand on parvient à émouvoir avec un simple robot qui cueille des fleurs). On appréciera également, ou pas, cette petite touche de réflexion sociale quant au rôle des genres : à peine engagée par les pirates, l'héroïne est mise dans la cuisine pour laver la vaisselle et préparer la bouffe !
Le bluray rend donc un bel hommage au film et me conforte dans l'idée d'acheter tous les Ghibli dans ce format.

Très très bon souvenir
mais je précise quand même que le chef des sympathiques pirates est une femme
(femme de poigne et de caractère comme Lady Eboshi, mais en moins canon quand même ).

Certes, mais c'est une mère de famille, surtout. Pas le même format de femme à poigne qu'Eboshi.

Certes, mais elle n'est pas du tout mise en avant comme conforme aux représentations de son sexe, ce qui est d'ailleurs à l'origine du caractère comique de son personnage. Une blague récurrente est l'idée que Shiita puisse devenir comme elle avec le temps.
Rien à voir, mais le prénom du jeune héros est étrange : Pazu. Un peu de bégaiement et on se retrouve avec un démon qui conseille la fellation infernale.

Premier Ghibli que j'ai vu au cinoche, avant même Chihiro et j'ai été enchanté. Très belle réflexion sur la capacité auto destructrice des hommes et de l'amitié/amour qui survole tout. Et un générique de fin qui reste encore dans ma tête.

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Mouais bof un remake un peu vulgaire de Grimault et Prévert.
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Le transfert sur BR est impecable ?

Clairement. Le film bénéficie d'un master magnifique. Seul le son reste en 2.0.