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Les activités et la vie extrêmement difficiles d'un réseau de résistants sous l'occupation allemande.

CHEF D'OEUVRE!!!
Un des meilleurs films de tous les temps. Totalement plongé dans une ambiance oppressante, c'est tétanisant du début à la fin avec des scènes qui tiennent énormément à la justesse des acteurs, le calme, la peur et la solitude des personnages. Et vraiment flippant sur l'époque de l'occupation où la moindre des négligences pouvait être fatal.
Si on devait ne garder qu'un film sur la résistance, ce serait bien celui-la.

En effet, le film montre la résistance démystifie un peu l'image que l'on pouvait avoir de la Résistance, au risque de la montrer de manière peu glorieuse, ce qui pouvait choquer à cette époque.

La scène ou Signoret et le commando tente d'aller récupérer un de leur confrère résistant est aussi un grand moment de tension. Mais il faut dire que le film est une succession de moment de tension.

Et si je n'avais pas couru ?

Je ne fais que plussoyer infiniment devant ce chef d'oeuvre. Et que dire de l'interprétation qui nous est offerte !!!
Et puis toute cette atmosphère noire renforcée du fait que tout le film est tourné à la morte saison.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que c'est le meilleur film français sur la Seconde Guerre mondiale et THE FILM sur la Résistance.

Amicalement

Je considère Jean-Pierre Melville comme le plus grand cinéaste français du Monde... Et c'est ni une boutade ni une fôôôte de français : y a qu'a voir son influence sur le travail de cinéastes tels que John Woo, Quentin Tarantino ou encore Johnnie To.

Au passage, je pleure presque quand je vois les éditions DVD américaines de ses films. Collectors double DVD blindés de bonus avec une image sublime alors qu'ici, la patrie de ce cinéaste, on a souvent une pauvre édition simple avec image mal foutue et peu ou pas de bonus...

Machun, pourrais-tu écrire correctement le nom du réalisateur dans le titre ? Merci !

Définitivement un très très grand film, une chape de plomb oppresse le spectateur du début à la fin, une distribution à tomber, que du bon quoi.

Un grand film, ce mot est souvent galvaudé mais là ce n'est pas peur dire: c'est un grand film.

Sombre, dur, oppressant.

La séquence de la prison avec ses portes qui vont clic- clac ça reste un sacré morceau de suspense.

Ah! désolé pour l'erreur, merci à celui qui l'a corrigé

C'est vrai que les éditions françaises, sans bonus, c'est pas mal chiant, mais je préfère l'image mal foutue, ça donne de une certaine authenticité au film je trouve.

Je revois encore la visage de Ventura qui traverse la couloir avant d'aller dans cet endroit immense avec le mur au fond.

Il mérite vraiment son titre de chef d'oeuvre

j'aime la bande-annonce, on retrouve l'ambiance du film

Une photographie telle que le film est en couleurs mais a l'air d'être en noir et blanc.

Une légitimité totale de la part des auteurs, anciens Résistants. Ca change de tous ces films d'occuploitation bourgeois.

Totalement antihéroïque, totalement tragique, jamais complaisant, jamais larmoyant.

Tout ce qui a suivi est quasiment nul et non avenu.

+1, lorsqu'il est repassé le mois dernier sur France 3, j'aurais juré qu'il l'avait colorisé. En fait non le film a toujours été en couleur, mais j'avais le souvenir d'un film en noir et blanc.

Ce film m'a massacree. Des que je l'ai vu je l'ai automatiquement revu. Et puis j'ai regarde les extras et je me suis refait le film avec les commentaires. Un monument.

Malgré quelques réserves sur le début qui patauge un peu dans sa mise en place, j'en suis totalement fan. Ventura est formidable de rage contenue, la dernière demi-heure est à pleurer et le film offre une galerie de personnages complexes et torturés. Même les allemands n'y sont pas outrancièrement diabolisés ( cf la scène ou le médecin qui soignait Felix répond à peine au " Heil Hitler " des héros déguisés ).

Grandiose.

La scène où ils cherchent un moyen de tuer un type sans faire de bruit est horrible.

J'm'en va poncifer, mais je pense qu'on réalise mieux avec ce film à quel point il était difficile d'être un résistant.

Mon papa a habité pendant très longtemps juste à coté du lieu de tournage de la scène du bunker.

Le film lui même et vraiment glaçant, incontestablement le meilleur qu'il soit sur la période de l'Occupation et des heures sombres qu'a traversé la France dans les années 40.



Cette scène m'a littéralement paralysé de malaise.

Idem. Le sort de Simone Signoret est revoltant.

Oui. Ce qui est terrifiant, c'est qu'on ne sait pas si son personnage attend vraiment la mort ou si ses camarades résistants s'en persuadent eux-mêmes pour se donner le courage de la tuer.

Camaraderie, honneur, trahison, loyauté, devoir, sacrifice, destinée. Tant de thèmes éminemment gaullistes, liés à la Résistance, qui marqueront le soldat Melville pour toute son oeuvre future.

Je me suis posee la meme question au premiere visionnage. Au second j'ai opte pour la seconde option.

Grand film effectivement.
Concernant la période traitée, à mettre à côté de "Monsieur Klein" de Losey (avec un remarquable Delon), film qui s'ouvre avec une glaçante première scène.

Melville lui-même ne savait pas quelle option avait été choisie. Il a laissé Signoret dans l'ignorance sur le tournage, d'ou l'ambiguité de la scène et le malaise qui en découle. Les acteurs sont vraiment prodigieux à ce moment : Ventura qui semble être devenu un vrai zombie ( les tensions avec Melville sur le tournage ont du jouer ), Paul Meurisse impassible, Claude Mann résigné ( son personnage du " Masque " apparait peu mais il est intéressant de constater que de membre du groupe le plus humaniste au départ il en devient totalement insensible à la fin )... faut admettre que le cinéma de genre français actuel en est quand même bien loin.

Désolé pour le déterrage...

Sur ce même topic, j'avais parlé de ma déception quand à la piètre qualité des éditions DVD française des films de Jean-Pierre Melville, que je considère comme un cinéaste français particulièrement important (pour ne pas dire LE PLUS IMPORTANT) à l'échelle du cinéma mondial.
Souhaitant enrichir ma DVDthèque de l'ensemble de ses oeuvres, j'ai récemment recherché sur le net les éditions les plus recommandables de ces films en me penchant particulièrement sur les éditions Criterion américaines, les éditions BFI anglaises et les éditions françaises.

Je poste le résultat de mes recherches ici, pour ceux que ça intéresse. Je n'ai gardé que les éditions les plus intéressantes avec leur contenu.

NB : les éditions Criterion sont bien sûr en ZONE 1 mais j'ai cru comprendre qu'il était en fait possible qu'il s'agisse de Zone 0. De plus, elles sont assez chères (certaines à environ 20€ frais de port non compris). Donc s'il y a un problème côté Tirelire, penchez-vous sur les éditions BFI, reprenant de nombreux bonus des éditions Criterion, sans être aussi complètes (mais certains des documents proposés sur les éditions BFI peuvent être trouvés sur le site INA.fr...


LE DEUXIEME SOUFFLE :

CRITERION

• New, restored high-definition digital transfer
• Audio commentary by film scholar Ginette Vincendeau, author of Jean-Pierre Melville: An American in Paris, and film critic Geoff Andrew of the British Film Institute
• New video interview with director Bertrand Tavernier, who served as publicity agent on the film
• Archival footage featuring interviews with Melville and actor Lino Ventura
• Original theatrical trailer
• New and improved subtitle translation
• PLUS: A new essay by film critic Adrian Danks



LE DOULOS

CRITERION

• New, restored high-definition digital transfer
• Selected-scene audio commentary by film scholar Ginette Vincendeau, author of Jean-Pierre Melville: An American in Paris
• Video interviews with directors Volker Schlöndorff and Bertrand Tavernier, who served as assistant director and publicity agent, respectively, on the film
• Archival interviews with Melville and actors Jean-Paul Belmondo and Serge Reggiani
• Original theatrical trailer
• New and improved subtitle translation
• PLUS: A new essay by film critic Glenn Kenny

FRANCAIS (édition Studio Canal) :
Interview réalisateurs (bonus trouvable sur ina.fr)



BOB LE FLAMBEUR

CRITERION

• New digital transfer
• Video interview with Daniel Cauchy (“Paulo”) (23 minutes)
• Radio interview with Jean-Pierre Melville (21 minutes)
• Theatrical trailer
• New and improved English subtitle translation
• Optimal image quality: RSDL dual-layer edition

FRANCAIS (édition STUDIO CANAL):

Restauration et remasterisation en haute définition
- Filmographies
- Documentaire : "Chapeau, Bob !" (28')


LEON MORIN

BFI :

Filmed introduction and commentary over selected scenes by French cinema expert and Melville biographer Ginette Vincendeau
Video interview with assistant director Volker Schlndorff
Original trailer
Director's biography


FRANCAIS (édition STUDIO CANAL):

Remastérisation haute définition et restauration numérique
- Entretien avec le Père Frédéric Roder réalisé par Philippe Saada
- Bande-annonce
- Filmographies

AUTRE:

LEON MORIN + LE DOULOS (pour bonus car images et son cradingues)


LE SAMOURAI

CRITERION :

• New, restored high-definition digital transfer
• New video interviews with Rui Nogueira, author of Melville on Melville, and Ginette Vincendeau, author of Jean-Pierre Melville: An American in Paris
• Archival interviews with Melville and actors Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon, and Cathy Rosier
• Theatrical trailer
• New and improved English subtitle translation
• PLUS: a 29-page booklet featuring film scholar David Thomson, filmmaker John Woo, and selections from Melville on Melville



L’ARMEE DES OMBRES

CRITERION
• New high-definition digital transfer of the 2004 restoration, supervised by director of photography Pierre Lhomme
• Optional Dolby Digital Stereo 2.0 soundtrack
• Audio commentary by film historian Ginette Vincendeau
• New interviews with Lhomme and editor Françoise Bonnot
• Archival video excerpts, including on-set footage and interviews with Melville, cast members, writer Joseph Kessel, and real-life Resistance fighters
• Jean-Pierre Melville et “L’Armée des ombres” (2006), a short program on the director and his film
• Le journal de la Résistance (1944), a rare short documentary shot on the front lines of the final days of German-occupied France
• Film restoration demonstration by Lhomme
• New and improved English subtitle translation
• PLUS: A booklet featuring critic Amy Taubin, historian Robert Paxton, and excerpts from Rui Nogueira’s Melville on Melville


LE CERCLE ROUGE

CRITERION

• Newly restored, complete, uncut version enhanced for widescreen televisions
• Excerpts from Cinéastes de notres temps: Jean-Pierre Melville (portrait en 9 poses)
• New video interviews with the author of Melville on Melville, Rui Nogueira, and assistant director Bernard Stora
• Thirty minutes of rare on-set footage featuring interviews with director Melville, and stars Alain Delon, Yves Montand, and André Bourvil
• Original theatrical trailer and 2003 Rialto Pictures re-release trailer
• New and improved English subtitle translation
• Production and publicity stills, poster gallery
• PLUS: A 24-page booklet featuring new essays by film critics Michael Sragow and Chris Fujiwara, an introduction from filmmaker John Woo, a reprinted interview with composer Eric Demarsan and excerpts from Melville on Melville

FRANCAIS (édition STUDIO CANAL)

Interview de Melville par Giovanni (16')
- Archives : reportage sur le tournage du film (5')
- Galerie de photos


LES ENFANTS TERRIBLES

CRITERION
• New, restored high-definition digital transfer
• Audio commentary by writer, film critic, and journalist Gilbert Adair
• Interviews with producer Carole Weisweiller, actors Nicole Stéphane and Jacques Bernard, and assistant director Claude Pinoteau
• Around Jean Cocteau (2003), a short video by filmmaker Noel Simsolo discussing Cocteau and Melville’s creative relationship
• Theatrical trailer
• Gallery of behind-the-scenes stills
• PLUS: A booklet featuring a new essay by critic Gary Indiana, a tribute by Stéphane, an excerpt from Rui Nogueira’s Melville on Melville, and drawings by Cocteau


UN FLIC




L'AINE DES FERCHAUX

Apparemment aucune édition plus recommandable qu'une autre, toutes dépourvues de bonus.


LE SILENCE DE LA MER

La récente édition française, trouvable à 11€ sur CDiscount


A noter deux coffrets parfois pas trop chers et proposant quelques bonus :


Edition française STUDIO CANAL proposant tous les films sortis par cette maison d'édition en France (sauf Léon Morin)

et


Import anglais proposant les éditions BFI.

Pour les fans Hardcore de Melville, on peut trouver deux super documentaires sur le monsieur sur le site INA.fr : Melville en 9 poses (51 minutes) dans la série Cinéastes de notre temps de 1971 et un portrait de Melville de 1h49 tous deux riches en témoignages, images de tournages etc. 4€ le téléchargement. (on peut également y trouver d'autres documents plus anecdotiques mais très sympathiques comme un extrait d'une émission télé où Melville parle du travail de l'auteur James Hadley Chase (peut-être mon auteur de polar préféré avec Elmore Leonard) : http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=jean-pierre-melville&vue=Video


Bien sûr, ce recensement n'a rien d'exhaustif et je vous encourage à faire part ici de vos découvertes...

EDIT : Après vérification sur un lecteur zone 2, il semble que les éditions CRITERION soient bien TOUTES ZONES ! (mais ça reste cher...)

Vu le bonus du DVD français (dispo en promo en ce moment dans un coffret Melville) > une demi-heure d'interviews expliquant le personnage Melville et comment il dirigea le film. C'est simple > il mettait la même ambiance sur le tournage que dans le film, ça devait être la joie . + une haine incroyable de Ventura de Melville (qui lui a balancée un franc "T'es vraiment une ordure." une fois) et comment Signoret était préparée pour la scène finale (effectivement, c'était dans l'ignorance total > elle demandait à Melville si, oui ou non, elle avait dénoncé les autres résistants. Melville disant tout simplement que c'était elle le personnage, elle qui savait. Lui ne savait rien.).

Toujours aussi impressionné de cette strangulation de deux heures. Grand moment avec Reggianni, une scène d'une affreuse banalité (un mec qui se fait raser) mais ô combien oppressante par le jeu de regards des acteurs